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"UN PEU D'HISTOIRE" LES CHRONIQUES DE "NICE MATIN" D'EDMOND ROSSI

LES MOULINS D'AUTREFOIS LE LONG DU VAR

LES MOULINS D'AUTREFOIS LE LONG DU VAR

JADIS, LES MOULINS TOURNAIENT A SAINT LAURENT DU VAR…

Saint Laurent placé au bord du Var qui marqua son histoire, ne pouvait manquer d’utiliser la force de l'eau du fleuve pour faire tourner des moulins, mais aussi les mécaniques des scieries alimentées par le flottage du bois.
Pour l’utiliser l’eau devait être captée en amont, puis conduite à l’aide de canaux ou « béals ».
Le moulin hydraulique, le plus souvent actionné par une roue à aubes d’axe horizontal entraînée par le courant de l’eau dirigée à son sommet, permettait de moudre les céréales et d’écraser les olives.
Aujourd’hui, au nord de la cité, le moulin des Pugets témoigne encore de cette époque tout comme le corps d’habitations situé à l’angle de la rue des Remparts et de celle de Anciens combattants d’AFN, lequel abrita un moulin au XVIIIe siècle.
Le « Palais Toesca », qui lui fait face, occupe l’ossature d’une minoterie et d’une scierie nées au début du XIXe siècle des rêves industriels de son propriétaire le curé Toesca.
Les archives signalent dés le XVIIe siècle un moulin à blé, avant que ne soit construit vers 1770 au quartier des Pugets, par le seigneur Pisany, un moulin à moudre qu’il proposera aux Laurentins contre paiement d’un « droit de mouture »…
En 1782, la communauté possède ses moulins à huile, avant que l’on signale un moulin « à sang » affermé en 1804 avec quatre bêtes et quatre hommes chargés de le faire tourner.
Nouvelle construction, par Jean Baptiste Passeron, d’un moulin à huile doublé d’un moulin à farine, en 1826 au quartier des Condamines.
Suite à des travaux d’endiguement, il est question en 1862 des douze scies hydrauliques (dont une à cinq lames) et des cinq moulins des « usines » Toesca.
En 1885, un rapport décrit les moulins situés quartier des Pugets, appartenant à Auguste Raynaud, gérés par les frères Pin. Si le moulin à huile est actionné par une roue à auges, celui à farine est mu par trois rouets à axe vertical de sept mètres de haut.
Le Moulin des Pugets, unique rescapé de cette époque, est daté du XVIIIe siècle. Il apparaît composé de trois bâtiments servant à la mouture des céréales et des olives. Elément essentiel de la vie agricole et sociale laurentine, le Moulin des Pugets n'est pas accessible au public. Ce vénérable témoin reste dans l’attente d’un destin culturel à la mesure de son riche passé.