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GARIBALDI LE HEROS DES DEUX MONDES, A SAINT LAURENT.
Héros de toutes les indépendances, artisan de l'unité italienne, Giuseppe Garibaldi est né à Nice en 1807. Il débute sa vie de voyageur comme mousse à l'âge de 13 ans.
Proche du mouvement "Jeune Italie" du socialiste Mazzini, il est condamné à mort pour avoir participé au soulèvement des Carbonari de Ligurie. Il s'embarque alors en 1834 pour l'Amérique, où il s'engage dans la révolte du Rio Grande contre le Brésil.
Obligé de fuir après la défaite, il se met au service de l'Uruguay en lutte contre l'Argentine et remporte avec sa légion, la victoire décisive de San Antonio.
De retour en Europe en 1848, avec sa légion, il soulève l'enthousiasme des peuples partout où il passe et particulièrement à Nice. A Rome en 1849, ville qu'il a investi à la tête de ses hommes, il proclame la République déclenchant une réaction internationale. Assiégé par une coalition franco-autrichienne, il échappe à l'encerclement et parvient à battre en retraite à travers toute la péninsule. Il doit alors s'exiler et choisit les Etats-Unis.
A partir de 1856, il lutte pour l'unité italienne. Il organise en 1860 l'expédition des
Mille, à la tête d'une légion de mille hommes volontaires de tous pays, revêtus de la célèbre chemise rouge, qui conquiert la Sicile, puis Naples, le rendant populaire dans le monde entier.
La France est envahie en 1870, il accourt à son secours avec une légion de 5000 hommes, stoppant une armée de 40000 Prussiens à Dijon.
Bien que n'étant pas candidat, quatre départements français l'élisent comme député (dont la Côte d'Or et les Alpes Maritimes). Mais en 1871, il ne répond pas à la Commune de Paris, qui l'avait nommé généralissime. Devenu député italien en 1875, il se retire bientôt à l'île de Caprera, où il meurt en 1882.
Le 8 septembre 1849 Garibaldi est à St. Laurent avec le désir de rentrer à Nice, dans le royaume de Piémont-Sardaigne, où il écrira les glorieuses pages de l’unité italienne.
Le sous-préfet de Grasse s'effraye et le maire de St. Laurent le rassure en ces termes:
« 10 septembre 1849,
Citoyen Sous-préfet,
En réponse à votre dépêche extraordinaire d'aujourd'hui, relative au général Garibaldi j'ai l'honneur de vous faire connaître que cet officier supérieur est arrivé avant hier au pont du Var, où un petit nombre de ses amis est venu l'accueillir, mais arrivé au poste des carabiniers sardes, ceux-ci ne voulurent pas le laisser entrer avant de s'être référés à leurs chefs. Mais vers 5 h. un carabinier à cheval est arrivé avec un ordre de le laisser entrer et alors le général est parti pour Nice. La garde nationale de cette ville n'a fait aucune démonstration, du moins que je sache, de venir sur le territoire de la République française... ».
EDMOND ROSSI (http://pays-d-zur.hautetfort.com)