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29/09/2013

SAINT LAURENT DU VAR POSSÈDE DES VERTUS TOURISTIQUES

AFFICHE DE LA BELLE EPOQUE VANTANT LE CLIMAT DE LA COTE.jpg

Remontons le temps et retrouvons Saint Laurent du Var tel qu'il était décrit aux premiers touristes qui hantaient la Côte voici un peu plus d’un siècle.

Paul Joanne, dans les guides Diamant de 1880, parle en ces termes de la découverte du site:      

" Le chemin de fer fait halte après Cagnes à la station du "Var" qui dessert Saint Laurent du Var (vins muscats renommés, scieries importantes) village de 752 habitants, bâti, au bord de la rivière dont il emprunte le nom, sur une terrasse de cailloux.

Saint Laurent a remplacé une ville romaine, dont l'emplacement était occupé en partie, depuis le moyen âge, par l'hôpital monastère d’Agrimont, souvent pillé et incendié. Saint Laurent surveillait autrefois la Frontière avant la réunion du Comté de Nice à la France."

Quatre ans plus tard Amédée Goubet dans ses "Stations sanitaires de la France, Résidences d'été" précise: "Saint Laurent du Var que l'on aperçoit du pont du Var, brillant au soleil sur la rive droite du Var, à un kilomètre de la mer, et sur l'ancienne route de Nice à Antibes, est une charmante localité dont les environs se revêtent de jolies villas et où l'on récolte le vin muscat.

L'élévation du sol de cette campagne couverte d'une culture abondante lui constitue un climat salubre et doux, malgré la proximité du lit marécageux et du courant réfrigérant du Var."

En 1931, le syndicat d'initiative et d'intérêt local publie lui aussi son guide, Saint Laurent du Var est passé de 1500 habitants en 1914 à 3215 en 1926, il accueille alors 4112 habitants! Son visage contemporain s'affine.

Si l'on rappelle "sa situation privilégiée et son climat tempéré, où le brouillard et l'humidité n'existent pas, où les pluies sont très rares, la température n'y descend pas au-dessous de zéro et n'atteint que très peu souvent 25 degrés en été." On met désormais l'accent "sur les nombreuses commodités que l'on y trouve." "L'eau claire et potable, qui y coule en abondance…L'électricité et le gaz y sont installés. Les commerces variés qui y sont exploités offrant toutes facilités d'achats."

Mais il est toujours question des "raisins de table, notamment à récolte tardive (Servan) qui tiennent également une grande place dans ses ressources agricoles et se cultivent en particulier sur les coteaux des Montaleigne et des Pugets qui donnent aussi d'excellents raisins de vendanges dont les vins préférés de "Madame de Sévigné" peuvent rivaliser avec les meilleurs crus de France."

Déjà l'horticulture se développe ajoutant un fleuron de plus à la commune.

"Fleurs coupées (roses, oeillets, giroflées, etc...) pour l'exportation ainsi que l'oranger à fleur pour parfumerie, font de Saint Laurent du Var un des principaux pays producteurs."

Vantant ses charmes en anglais et même en espéranto, Saint-Laurent, se veut accueillante: "En un mot, la charmante localité Saint-Laurentaise constitue un véritable faubourg fleuri de la grande et somptueuse ville de Nice, chargée de saluer à ses portes, gracieuse et accueillante, les touristes émerveillés, heureux de s'y arrêter et d'y séjourner."

 

Pour en savoir plus, consultez :«Saint-Laurent-du-Var à travers l’Histoire» ou quand le présent rejoint  en images l'Histoire de Saint-Laurent-du-Var et sa fière devise: "DIGOU LI , QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT), significative des « riches heures » de son passé.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice. Ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kms.

Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.

Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulièrement capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.

Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.

Grâce à de nouveaux documents et à de nombreuses illustrations inédites, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Livre de 120 pages illustrées, 17€ disponible sur demande à edmondrossi@wanadoo.fr 

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