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09/05/2018

DÉCOUVRIR LES CHÂTEAUX DU MOYEN ÂGES DE LA CÔTE D'AZUR !

COUVERTURE DES CHATEAUX DU MOTEN AGE DES ALPES MARITIMES REDUITE.jpg

Vient de paraître en librairie

"LES CHÂTEAUX DU MOYEN ÂGE DES ALPES MARITIMES,

140 SITES À DÉCOUVRIR"

pour en savoir plus cliquer sur:

 

http://pays-d-azur.hautetfort.com/archive/2015/06/04/chateaux-du-moyen-age-des-alpes-maritimes-5633928.html

 

 

La découverte des châteaux et vestiges d’ouvrages défensifs du Moyen Âge dans les Alpes Maritimes ne se limite pas à cette étroite bande de terre en bordure de mer : la Côte d’Azur dont on ignore rien.

Moins connus sont les paysages grandioses du Haut Pays, avec ses hameaux perchés accrochés aux flancs des reliefs escarpés, en équilibre au bord de falaises accidentées.

Les Alpes Maritimes possèdent le plus grand nombre de villages perchés de tout le bassin méditerranéen, à des altitudes variant de 350m à 1600m. Leur mode de vie agropastoral est resté longtemps protégé, au bout de chemins sinueux surplombant des gorges et des clues autrefois dangereuses et impénétrables.

Lieux difficiles d’accès, isolés, leur charme de petit monde clos et moyenâgeux restitue l’image des premiers castra.

Bien qu’il soit reconnu qu’on se défende mieux sur un sommet, le phénomène est ici accentué par la pression de la menace sarrasine qui s’opéra du VIIIème au Xe siècle, ramenant la population des plaines et des vallées sur les hauteurs.

Ce mode de positionnement élevé est une continuité du passé, lié à la nature d’un sol rocheux qui se décline de la pierre sèche des terrasses, à celle taillée pour les maisons et les donjons ou creusée pour les citernes. Qualifiée de civilisation du rocher ou de la pierre, celle-ci débute dans les Alpes Maritimes dès la protohistoire avec les « castellaras », ces solides fortifications faites d’énormes blocs superposés dressées sur des éminences. Les 350 citadelles de ce type dénombrées dans le département ne seront que les ancêtres des futurs castra du Moyen Âge.

Lorsqu’au tournant de l’an mille un puissant élan mystique s’empare de la région libérée des Sarrasins, la côte et les vallées se hérissent peu à peu d’églises et de villages ecclésiaux, fortifiés de châteaux et donjons, véritables joyaux architecturaux.

Certains de ces sites ont su résister à l’épreuve du temps et des guerres, pour faire des Alpes Maritimes un des départements les mieux dotés en matière de villages perchés, fortifiés d’un château.

Lorsque va naître le castrum, avec ses ruelles étroites et ses hautes maisons construites sur des pitons rocheux ou accrochées au bord d’un plateau, la volonté évidente des bâtisseurs sera de rassembler la population autour du château et de l’église.

L’espace était mesuré dans le village groupé entre les murs d’enceinte, derrière le front continu des habitations, limitant la cité et lui tenant lieu de remparts, seul un dédale de passages permettait la circulation.

Ainsi s’expliquent les escaliers raides, les enfoncements ténébreux, les impasses tortueuses, les ruelles pavées munies d’une allée médiane en briques, pour éviter que les sabots des bêtes ne glissent, les passages couverts, les traverses encaissées débouchant sur des placettes étroites et irrégulières.

Cet urbanisme médiéval collectif nous est restitué aujourd’hui avec plus de bonheur que ne le sont les châteaux qui le plus souvent couronnaient l’ensemble à cette époque. Le château, ouvrage militaire devait au Moyen Âge affirmer l’autorité du seigneur. Visible de loin, ce symbole d’un pouvoir fort, installé sur un éperon escarpé, s’entourait souvent d’un village doté d’éléments défensifs complémentaires.

De nos jours, il est inutile d’envisager une restauration toujours infidèle des vestiges fortifiés qui nous sont parvenus. Il est préférable de leur conserver l’aspect ruiniforme qui leur convient, souvent révélateur de leur authenticité. Préservés de toute restitution hasardeuse, ces monuments constituent alors un élément remarquable du paysage. 

Une approche attentive est alors permise pour écouter, appuyé aux pierres tièdes, les frôlements de la brise qui en raconte l’histoire.

08/04/2017

LES TEMPLIERS À SAINT LAURENT DU VAR ET DANS LES ALPES MARITIMES

Les Templiers ont joué un rôle considérable dans l’histoire du Moyen-Age.

En dépit des archives et des travaux qui ont partiellement démystifié leur vocation, les chevaliers de « la croix et des roses » conservent encore une auréole de mystère.

 Leur consécration au sommet de la gloire et de la puissance, suivie d’une brutale chute dans l’ignominie n’est pas le moindre des paradoxes attachés au destin singulier de ses moines soldats.

A son apogée en 1253, l’Ordre comptera 15000 frères et 3468 châteaux, forteresses et maisons dépendantes, ainsi que quelques 9000 commanderies en Occident.

Incontestablement, la richesse des Templiers causera leur perte, après avoir suscité la convoitise coupable de leurs détracteurs.

Arrêtés dès 1307, après d’invraisemblables accusations, les chevaliers au blanc manteau à croix rouge périrent dans les flammes après des procès iniques et des aveux incohérents obtenus sous les pires tortures.

Bien que guerroyant contre les Infidèles en Palestine et dans la Péninsule ibérique, leur présence est attestée dans toute l’Europe occidentale, mais c’est sans doute dans les Alpes Maritimes qu’ils sont le mieux « dotés » .

C’est vers 1135, à la suite d’un accord entre le Pape et l’Empereur d’Allemagne, suzerain de la Provence que les Templiers s’installèrent sur la rive niçoise. La première mention d’un hospice fondé en face par Raimbaud de Vence, ne date que de 1162. Cet hospice dédié en 1205 à Saint Laurent, destiné à accueillir pèlerins et voyageurs, passera dans les mains de plusieurs ordres religieux dont certains prélevèrent un droit de péage pour la traversée du Var à dos de mulet.

 Un procès opposera longtemps l’évêque de Vence, seigneur du lieu, aux moines agustins détenteurs temporaires de l’hospice, au sujet des profits accumulés par ces derniers. Ils seront finalement chassés sur l’autre rive en 1328.

Un acte de vente de terres sises à Saint Laurent du Var fut effectué le 23 avril 1208 par devant le notaire Maître Isnard. Le nouveau propriétaire, commandeur des Templiers, se nommait G. Olivier Audier. Ainsi le Temple s’installait sur les deux rives du Var.

 Les biens du Temple signalés à Saint Laurent du Var, relevaient de la commanderie de Nice, en charge du passage du fleuve. Les restes de l’hospice, contigus à l’église paroissiale, sont encore visibles aujourd’hui.

POUR EN SAVOIR PLUS CONSULTER

 

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 LES TEMPLIERS DANS LES ALPES MARITIMES

ET

EN PROVENCE ORIENTALE

Le mot de l'éditeur

Reconnu comme le département de France le plus pourvu en possessions templières, les Alpes-Maritimes conservent encore de multiples et intéressantes traces de la présence au Moyen Age de ces fiers chevaliers. Quel fut le rôle des Templiers, très tôt installés dans cette région entre mer et montagne ? Que connaît-on des chroniques oubliées et des règles secrètes de l'Ordre du Temple ? Par ailleurs, quel crédit accorder aux légendes relatives à leurs trésors cachés ? Enfin, quels monuments et vestiges portent encore l'empreinte des chevaliers « de la croix et des roses » ? Les Templiers inspirent d'abord l'image glorieuse de moines soldats se jetant la lance ou l'épée au poing, pour défendre ardemment les lieux saints, à l'époque des Croisades. Par la suite, ce tableau avantageux se nuance, avec l'évocation de leurs richesses, pour s'obscurcir enfin dans l'épaisseur du mystère, avant de n'être plus éclairé que par les sinistres lueurs des bûchers où s'achève l'épopée des frères du Temple, accusés d'hérésie. Auteur de divers ouvrages traitant de l'Histoire des Alpes Maritimes, Edmond Rossi, Niçois passionné par le passé et la mémoire d'une région qu'il connaît bien, nous entraîne dans une attentive et fascinante découverte des annales et des sites toujours hantés par l'ombre des chevaliers au blanc manteau à la croix rouge. L'auteur : Edmond Rossi, né à Nice en 1932 a fait des études d'Histoire et d'Ethnologie régionale. Passionné par le passé de sa région, il rédige des articles sur l'Histoire des Alpes Maritimes, publiés dans le quotidien local Nice Matin. Installé à Saint-Laurent-du-Var, il effectue de 1975 à 1978 l'inventaire des monuments historiques de la commune. Ce travail de recherche l'entraîne sur la publication de nombreux ouvrages historiques sur les Alpes-Maritimes. Il a déjà publié aux éditions Campanile : « Histoires et légendes des balcons d'Azur ».

Ce livre format 15X24 abondamment illustré en couleurs de 250 pages au prix de 22€ sera chez vous, dédicacé, sur simple commande à :

edmondrossi@orange.fr


Également présent dans toutes les bonnes librairies, à la FNAC et chez Amazon.

14/02/2016

"SAINT LAURENT PORTE DE FRANCE", LE LIVRE

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Voici le livre indispensable pour qui souhaite connaître le passé historique de Saint Laurent du Var : 

« SAINT LAURENT PORTE DE FRANCE »

Auteur : EDMOND ROSSI

Éditeur : SERRE

Année : 1980

Désormais ce livre phare numérisé est disponible sur simple demande en contactant :

edmondrossi@orange.fr

Le Var a constitué de tout temps une frontière naturelle qui s'opposa à la pénétration humaine. Les premiers vestiges mégalithiques, témoins d'une civilisation où l'homme apprenait l'agriculture, voici quelques 5000 ans, se regroupent à l'ouest du Var. De même, lorsque les spécialistes de la protohistoire recensent le." tombes à incinération de la fin de l'âge du Bronze, ils constatent qu'elles sont limitées à la rive droite du fleuve. Qu'il s’agisse des curieuses bories, ces sortes d'igloos en pierre, ou des traces d'influence celte, comme les décorations en forme de têtes sculptées, là encore tout s'arrête sur les bords du Var. Plus tard, lorsque l'homme commencera à écrire son histoire, la limite de la Transalpine et de la Cisalpine sera fixée au« V arum flumen ». L'Empire romain arrêtera l'Italie sur le bord du fleuve, la Narbonnaise débutant au-delà. Au Moyen-Age, la Provence se séparera du Comté de Nice, un demi-millénaire entrecoupé de courts changements, imposera la frontière du Var . Saint Laurent, carrefour placé sur la côte à l'embouchure du fleuve, va jouer des siècles durant un rôle capital qui s'impose à la mémoire des hommes. Ce survol historique n'a aucune prétention exhaustive, il s'agit d'une série de clichés pris à des époques successives, reliés par une toile de fond: Saint Laurent du Var et son site. A PROPOS DE « ST LAURENT PORTE DE FRANCE » « Cette monographie rassemble avec talent et précision des éléments permettant de connaître le passé de cette commune et du comté de Nice. Ce recueil d'articles bien documentés et agréables à lire ne manquera pas de rendre de grands services ». E. HILDESHEIMER Directeur des Archives Départementales des Alpes-Maritimes

Edmond ROSSI écrivain et historien auteur de cette étude a effectué l’inventaire des monuments historiques de la commune de Saint Laurent du Var (1976 à 1977). Il a occupé les fonctions de « correspondant histoire » au quotidien « Nice Matin » dans lequel il a tenu une chronique régulière sous le titre « Un Peu d’Histoire » de 2003 à 2010.

Voir le site de l’auteur :

http://alpazur-edmondrossi.monsite-orange.fr