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SAINT LAURENT DU VAR A TRAVERS L'HISTOIRE

SAINT LAURENT DU VAR A TRAVERS L'HISTOIRE

Auteur : EDMOND ROSSI

Éditeur : ALANDIS EDITIONS CANNES ( 17 € )

Année : 2004

Qui mieux qu’un représentant d’une des plus anciennes familles de Saint Laurent pouvait préfacer cet ouvrage ?
Depuis le XVIIéme siècle, les Bellissime ont marqué par leur présence cette terre chargée de leur propre histoire. Je remercie Clément Bellissime d’avoir accepter d’honorer de sa plume ce modeste travail de mémoire.
Edmond Rossi

PREFACE


Lorsque l’auteur de « Saint Laurent Porte de France » m’a appris avoir recueilli de nouveaux documents sur le passé de mon terroir, je l’ai vivement encouragé à les publier pour mieux les transmettre. Convaincu de l’intérêt porté par les anciens et nouveaux laurentins à l’histoire de leur commune, je suis persuadé de l’attrait de ces pages puisées aux meilleures sources.

L'origine de notre cité se perd dans la nuit des temps et les légions romaines foulèrent son sol bien avant l'ère chrétienne. Lieu de passage de toutes les invasions ou expéditions militaires, elle subit maintes et maintes fois le sort cruel des villes frontières.

En l'an 1248 le Pape Innocent IV avait confié à des religieux augustins qui avaient fondé un hôpital au lieu dit d'Agrimont, le droit d'entretenir une barque pour faciliter le passage du fleuve Var aux voyageurs.

A la suite de la guerre de Cent ans, la cité périclita et la peste noire dépeupla entièrement les campagnes. L'évêque de Vence, Raphaël Monso, seigneur de l'époque dut faire appel à des paysans de la côte de Ligurie (Italie), et, le 16 mai 1468, trente familles du Val d'Oneille prirent possession des terres incultes, avec l'obligation d'entretenir une barque pour la traversée gratuite du fleuve.

Mais les malheurs continuèrent de s'abattre sur Saint-Laurent : en 1691 (guerre contre le duc Victor Amédée II), en 1704 (pillage), en 1706 (démolition de maisons pour faciliter le ravitaillement des armées, en 1707 le marquis de Sailly lieutenant général, fait couper les plus beaux arbres des propriétés pour faire des fascines et consolider les retranchements le long du fleuve, en 1709 nouvelle période de tension. Le calme revient jusqu'en 1789, date où les graves événements qui secouèrent la France et l'Europe, provoquèrent un changement important dans les communications entre les deux rives du Var. Dès novembre 1792, un pont en bois fut construit. Par la suite, en 1813, débuta la construction d'un pont en pierre, mais la chute de Napoléon arrêta les travaux. Il faudra attendre 1860 et le traité du 24 mars suivi du plébiscite réunissant les deux rives du Var dans le même département des Alpes-Maritimes pour que le gouvernement décida l'amélioration des communications. Le chemin de fer devenant l'agent principal du progrès, la voie ferrée prolongée entre Toulon, et Nice était terminée courant été 1864 et le pont route, livré à la circulation en 1865.

Malheureusement, pendant la dernière guerre mondiale, le pont fut en partie détruit en 1943, 1944. 200 maisons rasées et 1.000 endommagées firent de notre agglomération la cité martyre du département et le gouvernement lui décerna à ce titre la Croix de guerre.
Ce fut sur un nouveau pont que la circulation fut rétablie normalement courant 1949, mais bien vite, par suite de l'augmentation du parc automobile, un deuxième pont fut construit pour desservir la route dite du bord de mer, précédant l’ouverture de l’autoroute en 1976. Depuis une ère de prospérité est venue, facilitant l'épanouissement de notre Ville.

Permettez-moi de m’estimer heureux si le seul effet de mes premières lignes aura entraîné le lecteur au fond même de l’ouvrage, pour y retrouver, grâce au talent d’historien d’Edmond Rossi, la mémoire vivante de Saint Laurent du Var.

Clément Bellissime

Ce livre de 116 pages, abondamment illustré, en vente au prix de 17 €, est édité par ALANDIS EDITIONS
disponible dédicacé en contactant: edmondrossi€wanadoo.fr

Note : 10/10

LE PASSE ET LA MEMOIRE DE SAINT LAURENT DU VAR

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