sperada

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/03/2010

LES RESTES D’UNE « VILLAE » ROMAINE À SAINT LAURENT

RECONSTITUTION D'UNE TOMBE ROMAINE.jpg

En 1970, lors du creusement des fondations d'un immeuble situé près de square Bénes, il fut mis au jour les vestiges d'une ancienne « villa » romaine, datée par M. VINDRY, conservateur du musée Fragonard à Grasse.

Les tessons de céramiques qui permirent la datation de l'ensemble archéologique furent trouvés au voisinage de murs bas, construits avec des galets maçonnés, ce type de construction utilisant les matériaux locaux a prévalu jusqu'au XVIII e siècle.

La surface de cet habitat a été estimée à 150 mètres carres.

Les débris de poterie exhumés au cours des fouilles datent pour les plus anciens de la fin du 1er siècle et pour les plus récents du début du IIIème siècle.

Cette exploitation avait une vocation à la fois rurale et industrielle.

Pour la première fois dans la région, des amas importants de scories ont, en effet, été mis à jour et leur présence permet de supposer qu'il y eut naguère, là, un atelier métallurgique. D'après des informations complémentaires, le minerai recueilli dans la « villa » serait un magma de fer et de fonte. S'agit-il d'un fond de forge ou bien d'une coulée de fer fondu? Les deux hypothèses sont possibles.

Le minerai pourrait être ce fer natif, facilement recueillable sur les plateaux voisins des Baous, sous forme de nodules.

Des morceaux de creusets ont été envoyés dans un laboratoire' spécialisé près de Nancy, afin de déterminer la nature du minerai utilisé et le type de four employé par ces lointains artisans.

Le gisement n'a livré qu'une seule pièce de monnaie trop usée pour permettre une datation.

La « villa » fut rasée à une époque imprécise et ses matériaux ont pu être réemployés dans d'autres constructions. Les chercheurs n'ont retrouvé que les fondations faites à l'aide de galets, il ne restait plus rien des murs, peut-être construits en pierres taillées.

La présence de cette exploitation antique, en ces lieux, s'explique par le fait de la densité importante des habitats romains le long de la côte et plus particulièrement au voisinage de la voie reliant Rome à l'Espagne en passant par le sud de la Gaule.

 

 

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com

 

10:17 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

Les commentaires sont fermés.