sperada

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/07/2006

VISITE DE L'ANCIEN VILLAGE DE SAINT LAURENT, POUR Y RETROUVER UN RICHE PASSE

                      VISITE PROMENADE

                  DANS LES FRAICHES RUES

                  DU VIEUX-VILLAGE

La première étape de cette visite est logiquement consacrée à l’église romane datée du XI ème siècle, construite en belle pierre calcaire blanche de Gattières.

L’édifice se situe sur la place Adrien Castillon, ancienne « Place Vieille ». pour y accéder, il suffit d’emprunter les escaliers des anciens remparts, face au parc François Layet. On notera le magnifique campanile en fer forgé travaillé, caractéristique des églises provençales et l’abside en cul de four avec son bandeau « en engrenage » diffusé par les moines de Lérins au Moyen-Age.

La plaque datée de 1850, placée sur le mur sud de l’église, confirme les modifications apportées à l’édifice tout au long de son histoire. Ces agrandissements sont également visibles par le changement de matériaux de construction au fil des aménagements .

Avant de pénétrer dans l’église, on peut admirer les vestiges du premier hospice mentionné à Saint Laurent du Var : un mur percé d’une grande voûte qui devait servir d’entrée au porche de l’hospice et d’une petite fenêtre partagée par une élégante colonnette de marbre blanc.

Le mur est réalisé en briques façonnées sur place, avec l’argile rouge extraite au quartier des Pugets.

L’intérieur de l’église romane, caractéristique du style roman provençal, présente un intéressant reliquaire en bois doré du XVII ème siècle, contenant selon la tradition un os de la jambe de Saint Benoît, fondateur de l’ordre des bénédictins. L’église conserve également sous ses fondations, un ossuaire daté du XVIII ème siècle.

A la sortie de l’église, emprunter à gauche le passage voûté, construit en gros galets roulés par le Var. Après le passage à droite, rue Ferrareto, il est possible d’admirer le mur de l’hospice et sa fenêtre sous un autre angle. Ce patio est dédié à la mémoire des victimes des différents bombardements de la Seconde Guerre Mondiale.

L’église constituait le noyau du premier Saint Laurent, délimité à l’est par les rues Raphaël Monso et du Four et au nord par la rue des Gueyeurs.

Le reste du Vieux-Village date de la seconde période de construction, c’est à dire du XV ème siècle. Les temps étant devenus plus calmes qu’au Moyen-Age, les constructions s’inspirent du type urbain italien à l’initiative des monastères. A partir de la place de la Fontaine, point central, on peut observer la linéarité des rues des Petites Ecuries et Honoré Geoffroy.

A l’extrémité est de la rue du Var, au bord des remparts, il est possible d’admirer ce qui était à l’origine l’assise d’une des quatre tours de guet qui joignaient les quatre remparts ceinturant le quadrilatère du village. On notera également la présence des chasse-roues à l’angle des maisons, destinés à prévenir les dégâts des roues de charrettes.

La rue Desjobert a constitué jusqu’au XIX ème s, l’artère principale du petit bourg, la Grande Rue. C’est par cette voie que transitaient les voyageurs qui voulaient traverser le Var à gué.

En descendant la rue Desjobert, pénétrer dans l’impasse Roubion et admirer les vestiges d’une construction de galets en « museau de chat », caractéristique de l ‘architecture laurentine.

Pour terminer cette visite, longer les anciens remparts. On peut remarquer les traces de constructions successives, grâce aux matériaux utilisés, on passe de la noble pierre de taille du Roman aux gros galets extraits du lit du Var.

Notons pour terminer que Le Vieux Village, construit en damier, oriente ses rues étroites limitées à 2 m en fonction des vents dominants et de l’ensoleillement.

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com

03/07/2006

REJOIGNEZ EDMOND ROSSI SUR RADIO FRANCE BLEU AZUR

Chaque jour, retrouvez Edmond ROSSI sur

les ondes de « Radio France Bleu Azur ».

L’auteur des « CHATEAUX DU MOYEN-AGE EN PAYS D’AZUR » présente chaque matin à 10 h 45, une découverte attrayante d’un château fort de la région.

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com  

10:15 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : PAYS D'AZUR

02/07/2006

UN CHATEAU DE LEGENDES AU NORD DE SAINT LAURENT

           LE CHATEAU DE

                 LA TOUR,

            AUX PUGETS

 

   Sur un monticule situé à quatre kilomètres au nord de Saint Laurent, dans l’actuel quartier des Pugets, le Comte de Provence fait élever en 1232, après avoir détruit le « castrum d’Agrimontis » tenu par des rebelles, le nouveau « castrum de Pugeto » destiné à surveiller la rive droite du Var.

Si une partie du fief du castrum d’Agrimontis est donné à Cagnes, le castrum de Pugeto bénéficie au nord, d’une part de la seigneurie indivise de La Gaude–Saint Jeannet. Le castrum de Pugeto est inféodé à Romée de Villeneuve dès 1235, l’enquête de 1251-52 y révèle 30 feux (environ deux cent habitants).

Ce « castrum Pugetono tredecim dominarum » ou Puget treize Dames aurait été occupé avant le XIIIème siècle selon Louis Cappatti. Le fief, après avoir appartenu aux Villeneuve en totalité, est partagé en 1549 avec les Portanier pour revenir en 1700 aux Pisani.

La population du Puget est décimée en 1350 par la peste noire et le village ne sera plus qu’un hameau de Saint Laurent. Les chroniques mentionnent ensuite le château de la Tour, sans doute à cause de la présence d’un donjon du XIIIème siècle de l’ancien castrum.

Il apparaît au XVIIIème siècle comme un « pavillon » (carte géographique) puis comme une résidence de campagne du seigneur de Saint Laurent. Les vestiges bien visibles encore en 1980 ont été partiellement anéantis par une construction récente coiffant le site médiéval.

Le castrum de Pogeto et sa paroisse sont à nouveau signalés désertés (par Bouche) en 1667 à la suite d’opérations militaires. La chapelle Saint Jean Baptiste et le château voisin formaient le centre d’une importante communauté comme le laisse supposer la quantité d’ossements découverts près des ruines de la chapelle.

 

Anecdote :

 

La dénomination du château du Puget Treize Dames a donné prétexte à une légende moyenâgeuse sur la présence en ces lieux de treize châtelaines, épouses délaissées de courageux seigneurs partis guerroyer en croisade.

Réunies dans ce manoir isolé pour mieux tuer l’attente et supporter leur triste condition d’épouses abandonnées, ces treize Dames, tenues à une chasteté imposée par les circonstances, accueillirent au début les hommages enflammés de troubadours de passage avant de céder à leurs avances.

Les règles de l’amour courtois furent très vite oubliées et leurs manifestations dégénérèrent en parties fines, établissant la flatteuse renommée du château !

Célébrée jusque par Pétrarque, sa réputation en fit une étape incontournable sur la longue route joignant Rome à Avignon, le voyageur ou le pèlerin savait trouver là, en plus du gîte et du couvert, une chaude hospitalité.

Extrait des « Châteaux du Moyen-Age en Pays d’Azur » d’Edmond ROSSI, Alandis Editions à Cannes, 2003.

 

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com

 

09:25 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : AU PAYS D'AZUR