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18/10/2007

SAINT LAURENT DU VAR DANS LA GLOIRE DE VERSAILLES

A la mort de Maximilien en 1519, l'Empire était sans titulaire. Charles d'Autriche et François 1er se disputèrent la couronne. Charles l'emporta et devint Charles Quint (le cinquième du nom) . Des hostilités s'ensuivirent. En 1522 les Français étaient battus à la Biccoque en Italie et Charles assurait sa victoire dans la péninsule en faisant élire pape son ancien précepteur Adrien VI. La situation se fit tragique pour la France. Le plus grand seigneur de l'état, le connétable de Bourbon, se joignit à l'ennemi au moment où François 1er s'apprêtait à traverser les Alpes. L'ancien royaume d'Arles, qui comprenait la Provence, lui était promis. Bonnivet reçu la mission de recouvrer l'Italie. Blessé, il échoua à Biograsso, Bayard lui succéda, il fut tué en avril 1524. La Provence se trouva menacée d'invasion. Bourbon était en juin à Monaco, où mouillait l'escadre impériale. Pescaïre, autre chef ennemi, allait franchir le col de Tende. Tout le pays de Vence et de Grasse fut mis en alerte. La flotte française et celle de l'amiral Andréa Doria au service de François 1er cinglèrent de Marseille vers la frontière du Var. Pescaïre s'installa dans Nice. Le 4 juillet, l'escadre française qui gênait, à l'embouchure du Var, les efforts réunis de Pescaïre et Bourbon, réussissait à s'emparer du prince d'Orange. Le 7 juillet, elle battait l'escadre de Hugues de Monaco. vice-roi de Naples, devant St. Laurent. Bourbon put passer le Var, le 10 juillet, sous le canon de la flotte française, il occupa St. Laurent et Cagnes laissés sans défense. Il s'engagea ensuite en Provence parvenant jusqu'à Marseille où, faute de matériel et d'artillerie, il abandonna le siège. Beaucoup plus tard, lorsqu'au XIXème siècle Louis Philippe entreprit de transformer le Château de Versailles en musée consacré « aux gloires de la patrie », il n'oublia pas la bataille de 1524 dont les effets évitèrent une invasion de son pays. En 1839, Gudin peintre officiel, se vit confié le soin de fixer la bataille navale de St. Laurent « dans le temple de la bravoure française » .  

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11/10/2007

LES DEMELES ENTRE LAURENTINS ET NICOIS A PROPOS DES ISCLES

Lorsqu'en 1388, la Viguerie de Nice se détacha de la Provence pour devenir savoyarde, de graves conflits prirent naissance entre Provençaux et Niçois pour la possession des terres du lit du Var; ceux-ci se poursuivirent durant des siè­cles, dégénérant souvent en véritables affaires d'état. Le Var étant la nouvelle Frontière, il fallait définir avec précision la propriété des Iscles, ces terres émergentes dans le lit du fleuve au gré de ses crues. Selon un juriste niçois du XVllème siècle « les Iscles seraient des endroits qui ont été inondés, mais qui ne sont cependant point séparés du continent par un bras d'eau; les Iscles sont agrégées de broussailles et d'arbres .» Devant Lingostière, le Balme de Saint-Jean, Crémat, Saint-Sauveur, la Comba Plana, la Séréna, les Mille Faïsses, Sainte-Marguerite, Sambuc, le Baou de Carlon, les Iscles étaient plantées de vignes, d'arbres fruitiers, ou ensemencées en blé. Ces bonnes terres cultivées attiraient la convoitise des Laurentins qui en réclamaient la jouissance du fait « que la puissance du plus grand Roy est suffisante pour justifier la possession .» Ils ajoutaient « le Var n'a jamais cessé d'être aux Comtes de Provence, auxquels Nice appartenait, et lorsque le transfert du Comté a été fait au Duc de Savoie, la rivière ne bougea pas pour cela .» Le Var restait donc possession royale et « l'usage et les facultés du Var et des Iscles qui s'y sont formés sont aux habitants de Saint-Laurent à l'exclusion des Messieurs de Nice .» Les Laurentins concluaient « tous les endroits recou­verts par les inondations, ainsi que les terres contournées par quelques petits bras du Var transformées provisoirement en Iscles et que les Niçois désignaient sous le nom de Plan du Var devaient leur revenir . » Selon le Duc de Savoie, les habitants des rives proven­çales « n'avaient aucun droit en deçà d'y celui » car dans les traités, le fleuve ne figurait que comme « confins et confront » sans qu'il ne soit fait état des Iscles. « Le Var coulant sans tarir » doit être considéré « de régale .» Il est donc « pos­session des souverains dont il sépare les états .» Les Consuls de Nice estimaient que « si les Ministres du Roy de France avaient su ce que la ville serait obligée de représenter pour soutenir ses intérêts, son droit, sa possession, et ceux de ses citoyens, et pour se garantir dans la suite des insultes et des violences de ceux de Saint-Laurent, ils leur auraient défendu d'inquiéter ceux de Nice en les contenant au-delà du Var .» , Dans cette situation, tout devenait prétexte à incident. Le 26 janvier 1498, un niçois, Jean Camous, se prit de querelle avec le « gaïeur » laurentin MORENA. Après avoir coupé la corde qui amarrait le bac, il voulut rejoindre la rive provençale. Morena refusait le passage « à cause d'un soupçon de peste » du côté de Nice. La Communauté niçoise dut verser pour cet esclandre quatorze écus d'or à Saint-Laurent. Le 14 novembre 1595, au quartier des Pugets « à la requête des syndics, manants et habitants de Saint-Laurent », MILLO, juge de Vence, et FERON, notaire à Cagnes, en­quêtent sur l'incursion d'une « centaine de Niçois armés d'ar­quebuses, pistolets et autres armes offensives », venus jusque sous les murs de Saint-Laurent « injurier les habitants et tirer des coups d'arquebuses, pendant que des muletiers coupaient et emportaient les bois des Iscles .» Le procès-verbal relatait « qu'un des syndics, s'étant aventuré hors des remparts en compagnie d'un valet du seigneur d'Antibes, avait été blessé au cours de cette affaire .» En 1602, à la suite d'un nouvel incident, le Gouverneur de Provence désigna le Général SERRE pour étudier sur place la question des Iscles. Deux faits semblent confirmer au XVIIème siècle la thèse sarde du partage du Var. En juillet 1678, GAUTIO, auditeur au Conseil d'Etat de Nice « est autorisé à enquêter jusqu'au milieu du gros bras du Var, suite à une affaire de déserteurs .» De même, le 30 septembre 1701, un procès-ver­bal fait état de la découverte d'un noyé sur les berges de la rive gauche du Var; ce document est établi par le juge d ' Aspremont. Mais en 1703, une nouvelle intervention « à main armée » des habitants de Saint-Laurent remet en question le fragile équilibre. Un Niçois, nommé COTTO, se plaint en justice que PISANI avait « fait couper et transporter de nom­breux arbres » avec une escorte en armes sur la rive droite. Prévenu des faits, le Seigneur de Saint-Laurent fit afficher l'annonce « d'une prime de cinquante louis d'or à qui lui amènerait le plaignant .» En 1728 « à la suite d'un attentant commis par des par­ticuliers de Saint-Laurent » le Président du Sénat de Nice éleva une vive protestation auprès de MALLAREDE. Ce même Pré­sident du Sénat, RICHELMI, ordonna en 1732 à ses officiers de justice de couper le câble de traction du bac, parce que LA VIE (Consul de Saint-Laurent) refusait de faire déplacer un poteau qui, de par sa situation, facilitait l'érosion de la rive gauche. Prévenu de ces représailles, Mr de LA TOUR intendant de Provence, écrivit au Gouverneur du Comté: « Il est étonnant que les Consuls de Nice, sans droit et sans autorité, aient voulu faire la loi à ceux de St. Laurent. J'ai cru, Monsieur, devoir m'adresser à vous pour les obliger à rétablir les choses en même état qu'elles étaient avant. Jusqu'à ce jour, on n'avait pas douté que le lit de la rivière appartint au Roy »(!). En 1748, le Gouverneur d'Antibes proteste vigoureuse­ment auprès du Chevalier de CORBEAU; en effet, des Niçois couverts par un détachement militaire sarde avaient coupé et emporté des vernes dans le lit du Var: « Ce terrain appar­tient à la France » est-il précisé. En 1759, afin de préparer le traité de Turin du 24 mars 1760, une commission se réunit à Nice pour examiner la question des Iscles. Présidée par Mr. de BOUVERET, elle a pour mission d'entendre les deux parties: le premier Consul de Saint-Laurent, assisté «des particuliers les plus capables» d'une part et Mr. DEFONSET, Commissaire principal du Roy de Sardaigne, d'autre part. Il fut admis que le gros bras du Var fixerait la frontière; mais pour les Iscles, aucune règle ne put être définie. Après ce traité, les incidents diminuèrent jusqu'à la Révolution qui effaça pour un temps la frontière des deux Etats. Il n'y eut plus de déprédations des Iscles par les Laurentins, ni d'incursions armées par les Niçois. Peu avant cette période, en août 1781, deux Laurentins BARBERIS et MARTIN furent interpellés par les gardes des finances royales alors qu'ils étaient au-delà « du grand bras du Var .» Ils avaient franchi la frontière avec chacun un baril de vin muscat sur l'épaule pour les transporter à Nice sans en régler les droits. Le Gouverneur d'Antibes dut s'excuser auprès du Comte de Saint-André à la suite de cette violation. La fertile plaine du Var, objet de tant de convoitises, appartenait sur la rive gauche à plusieurs propriétaires: les religieux de Saint-François, la Commanderie de Malte (libé­ralité faite par la ville de Nice le 12 de Calendes d'août 1164) et le domaine « vil » des Ducs de Savoie. Les Iscles bordant ces terres sont données par des baux emphytéotiques à des paysans niçois. La communauté niçoise possédait un haras pour lequel elle versait aux souverains d'abord 30 écus (Em­manuel Philibert), puis en 1591 60 écus (Infante Catherine) et plus tard 100 florins en 1601 (Charles Emmanuel). En 1605, les Consuls niçois louèrent les Iscles en leur possession devant Me LEOTARDI. Une réglementation fixée par le Sénat interdisait l'abat­tage des arbres retenant le sol instable, aux bergers, de faire paître les brebis dans les pâturages (rosto). Les chemins d'accès aux Iscles devaient avoir une largeur de 16 pans. La surveillance des Iscles était assurée par « trois sergents de campagne »; en 1693 ils se nommaient COTTO, HUGO et TRAVACCA.

 L'annexion du Comté à la France en 1792 mit fin pour un temps aux incertitudes de la possession des terres du lit du Var.

 

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03/10/2007

LES PENITENTS BLANCS

Les confréries de pénitents ont joué et jouent encore un grand rôle en Provence et dans le Pays Niçois. Ces associations mi-religieuses, mi-civiles prirent la suite des Compagnies pieuses que suscitèrent au XIIIème siècle Saint-François d'Assise, Saint Dominique et leurs ordres mendiants. Ils se distinguent par la couleur de leur cagoule ou « capa .» La tradition médiévale des pénitences publiques a imprégné fortement ces confréries. Il était d'usage à cette époque d'effectuer un pèlerinage pieds nus, tête rasée, entravé de fers aux chevilles, pour obtenir l'absolution d'un crime « à scandale », Le rachat était refusé pour l'idolâtrie, l'homicide et l'adultère. Les pénitents reprendront ces rigoureuses mortifications en y ajoutant la flagellation, le jeun et d'autres macérations. Le 20 mars 1306, à l'initiative des Frères Prêcheurs de Gênes (probablement des Dominicains) était fondée à Saint-Laurent la Confrérie des Pénitents Blancs. La lecture des statuts de cette association révèle des règles très précises de recrutement, de fonctionnement et de protocole lors des cérémonies religieuses. Il s'agit d'un cadre de vie morale qui régit la vie quotidienne des Frères au sein de la société. Quand on sait que la majorité de la population masculine faisait partie de cette confrérie, on comprendra mieux l'importance de ces préceptes dans l'existence personnelle de chacun de ses membres. Ce texte rédigé en provençal date du 29 mars 1587 (Statuts de la Confrérie des Pénitents Blancs, Archives départementales des Alpes Maritimes, Série E, Confréries, Liasse III.). Le lieu de réunion de cette pieuse association est situé à la Chapelle Saint-Antoine, détruite voici quelques années pour permettre l'élargissement du carrefour des routes allant vers Montaleigne et la Baronne; ce carrefour en a conservé le nom: Place Saint-Antoine. Les Frères se réunissent à l'appel de la cloche chaque dimanche, ils doivent obéissance totale à ceux qu'ils ont élus comme le « priou » et le « souto priou » (père prieur et vice-prieur). Ils sont tenus d'assister à la messe au moins deux fois par semaine, de jeûner chaque vendredi, les quatre jours précédant les fêtes de la Vierge Marie, ainsi que tous les autres jours prévus par l'Eglise. Ceux qui ne pourraient jeûner sont dispensés moyennant une aumône dont la valeur est estimée par le confesseur. Ils communient au moins quatre fois l'an et leur présence est indispensable lors des fêtes de Noël, Pâques, Pentecôte et mi-Août. Les mariés doivent vivre chastement les liens du mariage; les célibataires doivent rester « purs et nets .» Tous doivent éviter les tavernes et les lieux « disonests » ainsi que la pratique du jeu et les conversations et familiarités avec les personnes de mauvaise renommée ( ! ) Le premier dimanche du mois, après-midi, le prieur et son second donnent audience et jugent les litiges relatifs à la Compagnie. Aucun membre ne peut s'arroger le droit de juger lui-même ses propres erreurs. Ne sont acceptés comme novices que les candidats de plus de 18 ans, parrainés par la majorité des Frères après enquête sur 1 'honnêteté de leur vie privée. Après avoir juré fidélité aux règlements, le novice revêtira la cagoule et portera le brandon enflammé lors des messes célébrées dans la chapelle. La hiérarchie s'établit ainsi: prieur, vice-prieur, conseiller officiers, frères, novices. Toute absence injustifiée entraîne l'élection d'un remplaçant et la rétrogradation du sanctionné. Lors de la maladie grave d'un Frère, les Pénitents doivent encourager le malade à purifier sa conscience. Si celui-ci trépasse, une enquête de moralité déterminera s'il peut être enterré vêtu de la « capa «, les mains en croix avec son fouet dans la main droite, accompagné par la Confrérie, torches en mains. Suivront des messes de requiem. Une caisse de solidarité permet d'aider les Frères sans moyens ni nourriture. Le choix du prieur et du vice-prieur se fait par un vote de l'ensemble des Frères qui élisent trois représentants, lesquels désignent ensuite avec les anciens élus: huit conseillers, lesquels élisent douze officiers, deux « massiers », deux secrétaires (tabularis) deux visiteurs, deux « massiers », deux secrétaires des morts), et ceci chaque année, le jour de Pâques. Les pouvoirs du prieur et du vice-prieur sont seulement limités par la volonté du confesseur; ils ne doivent pas obliger les Frères à commettre un péché (!) mais fouetteront les indisciplinés. Ceux qui n'assistent pas aux obsèques paieront trois sous. Ceux qui blasphèmeront paieront chaque fois un brandon du meilleur bois et seront fouettés par le prieur et les conseillers. Celui qui quittera la chapelle sans y être autorisé paiera un brandon de « deux quarts .» Sera exclu celui qui refusera une charge. Les statuts sont lus à des dates définies quatre fois l'an; les absents paieront un brandon pour servir aux messes. Au-delà de 60 ans, la flagellation n'est plus obligatoire. Interdiction de sortir la cagoule hors de la chapelle sans autorisation du prieur. Toute exclusion est irrévocable. L'accès de la chapelle est interdit aux étrangers à la Confrérie. Si un Frère joue aux cartes, aux dés ou autres jeux interdits, il paiera la première fois 4 livres d'amende, 8 la seconde fois et sera exclu à la troisième récidive. Les statuts obligent les confrères à la flagellation une fois par mois, en principe le premier dimanche. Les torches de cire jaune de ces cagoulards de la vertu s'éteignirent au XIXème siècle. Reflets d'une autre époque, quelques rares confréries de pénitents subsistent encore dans le pays niçois. Rappelons qu’au XVIIème siècle la paroisse de Saint Laurent s'appelait ND. de MAJOUR, fête patronale le 8 septembre. Elle possédait les reliques de Saint-Benoît (un os de la jambe). Sous le pavé de l'église étaient enterrées les familles de La Vie et Vians. Il fallait régler 3 livres pour ce privilège. Les Laurentins peu respectueux se servaient « des maisons démolies, proches de l'église, pour y faire du fumier et jeter des immondices .» (Godeau 1654). En plus de la chapelle Saint-Antoine, en 1699, il est cité la chapelle d'une confrérie des pénitents noirs « hors les murs et au-dessus des moulins .» Elle était connue sous le titre de N.D. des Neiges ou vulgairement N.D. de la Rive. Elle possédait une relique de Saint-Laurent conservée dans un médaillon, datée de mars 1771, par l'évêque de Nice. Autres chapelles signalées: celle de Saint-Roch, sur le chemin de Cagnes, détruite déjà au XIXème siècle, celle de Saint-Jacques chemin des Pugets, celle de ND. de la Pitié, vers le Cros, détruite, celle de ND. du Lac, côté mer, vers le Var au-delà de la chapelle Saint-Sébastien. (Monographie des Paroisses. G. Doublet 1903). On comptait 300 communiants en 1654, 330 en 1683. En 1654, l'église fut restaurée ainsi qu'en 1850. Les ordres des Pénitents furent institués pour les Blancs par Godeau, et, pour les Noirs par Bourchenu (deux évêques de Vence).

En 1759, selon le prieur, la dévotion n'est pas ranimée pour autant: « Le voisinage de Nice cause beaucoup de désordre: de là tous ces pêcheurs scandaleux, ces usuriers, ces femmes débauchées, ces libertins qui travaillent le dimanche, ces cabarets ouverts pendant les offices .»

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