22/05/2006
UN SITE HISTORIQUE VOISIN DE SAINT LAURENT
A CAGNES : LA LEGENDAIRE ABBAYE
DE SAINT VERAN
Comme Honorat, appelé au siège d'Arles où il sera suivi par Hilaire et son disciple Cézaire, Véran et Salone après avoir reçu 1 'habit monastique des mains de Maxime troisième abbé de Lérins et futur évêque de Riez, deviendront en 451 évêques de Vence et de Genève.
Véran très en cour est chargé de diverses missions auprès des papes. Il continue de mener de front la vie ascétique et la vie apostolique.
Mais c'est durant les invasions que Véran va montrer toute son influence.
Les Goths envahissent la Provence, l' arianisme se développe et les misères pour les chrétiens fidèles au Pape allaient commencer. Les moines de Lérins, installés sur les sièges épiscopaux de toute la Gaule, jouent ensemble un rôle important en se dressant contre les envahisseurs pour protéger les populations. A l'exemple des autres évêques de Provence, Véran suivi des habitants de Vence quitte la ville.
Mais l'exil sur les Baous ne durera pas. Pour dénouer la situation, il décide «plein de foi et de courage» de partir à la rencontre d'Euric, roi des Wisigoths de Toulouse, établi avec ses troupes sur la rive droite du Loup. «Animé d'une force surnaturelle» (citations de Tisserand) il lui parle et le bénit, la tradition rapporte que l'Eglise de Vence et le diocèse furent épargnés par cet acte héroïque.
Plus belle est la légende qui rappelle qu'Euric, après avoir pillé Arles, Marseille, Toulon, détruisit Fréjus et Antibes; Gratien, Léonce et Valère les courageux évêques de ces pauvres villes payèrent de leur vie leur dévouement aux populations.
Véran bien qu'informé de ces atrocités n 'hésita pas à affronter le Barbare.
Nous étions le soir, le roi Euric après l'avoir menacé de son épée, la planta dans un chêne, promettant la vie sauve à l'évêque si la lame fleurissait avant l'aube!...
A la suite d'un terrible orage, le miracle s'opéra; un liseron rouge enlaça l'épée.
Euric impressionné tint sa promesse, épargnant Véran et son diocèse, nous étions en 470. Pour commémorer l'événement, une chapelle fut édifiée sur la rive gauche du Loup et le quartier prendra le nom de Saint Véran.
Bientôt, sous l'impulsion des moines de Lérins, un moustier est établi en ces mêmes lieux pour que toute cette région reprenne vie et richesse par le travail et la prière, grâce à la culture au fil des saisons. Véran mourut en 492 son corps déposé dans un sarcophage fut placé dans l'église de Vence qu'il avait si bien su protéger.
Devenu une abbaye célèbre, le monastère de Saint Véran possédait dans l'un de ses bâtiments un oratoire où brillait une icône dorée de la Madone.
Cette représentation protectrice que l'on désignait sous le nom vénéré de la Dorée ou la « Dorade » attirait de nombreux pèlerins.
Charlemagne se rendant en pèlerinage à Rome s'arrêta au monastère de Saint Véran et après l'avoir richement doté l'exempta de «toute redevance et de toute espèce de servitude».
L'abbaye prospéra, les moines nombreux formèrent alors le Canadel (le futur Cagnes-sur-Mer), un moulin tourne alors au bord du Loup où des moines s'activent, certains comme passeurs aident au franchissement du fleuve. Ce lieu florissant sera plus tard dévasté par les terribles Sarrasins et son histoire se perdra dans la mémoire des hommes.
Le monastère possédait des prieurés dans les vallées de la Cagnes, du Loup et de L'Esteron, il sera cédé en 1050 à l'abbaye de Lérins.
En 1862 Tisserand indique encore la présence sur les bords du Loup d'une modeste chapelle.
DE SAINT VERAN
Comme Honorat, appelé au siège d'Arles où il sera suivi par Hilaire et son disciple Cézaire, Véran et Salone après avoir reçu 1 'habit monastique des mains de Maxime troisième abbé de Lérins et futur évêque de Riez, deviendront en 451 évêques de Vence et de Genève.
Véran très en cour est chargé de diverses missions auprès des papes. Il continue de mener de front la vie ascétique et la vie apostolique.
Mais c'est durant les invasions que Véran va montrer toute son influence.
Les Goths envahissent la Provence, l' arianisme se développe et les misères pour les chrétiens fidèles au Pape allaient commencer. Les moines de Lérins, installés sur les sièges épiscopaux de toute la Gaule, jouent ensemble un rôle important en se dressant contre les envahisseurs pour protéger les populations. A l'exemple des autres évêques de Provence, Véran suivi des habitants de Vence quitte la ville.
Mais l'exil sur les Baous ne durera pas. Pour dénouer la situation, il décide «plein de foi et de courage» de partir à la rencontre d'Euric, roi des Wisigoths de Toulouse, établi avec ses troupes sur la rive droite du Loup. «Animé d'une force surnaturelle» (citations de Tisserand) il lui parle et le bénit, la tradition rapporte que l'Eglise de Vence et le diocèse furent épargnés par cet acte héroïque.
Plus belle est la légende qui rappelle qu'Euric, après avoir pillé Arles, Marseille, Toulon, détruisit Fréjus et Antibes; Gratien, Léonce et Valère les courageux évêques de ces pauvres villes payèrent de leur vie leur dévouement aux populations.
Véran bien qu'informé de ces atrocités n 'hésita pas à affronter le Barbare.
Nous étions le soir, le roi Euric après l'avoir menacé de son épée, la planta dans un chêne, promettant la vie sauve à l'évêque si la lame fleurissait avant l'aube!...
A la suite d'un terrible orage, le miracle s'opéra; un liseron rouge enlaça l'épée.
Euric impressionné tint sa promesse, épargnant Véran et son diocèse, nous étions en 470. Pour commémorer l'événement, une chapelle fut édifiée sur la rive gauche du Loup et le quartier prendra le nom de Saint Véran.
Bientôt, sous l'impulsion des moines de Lérins, un moustier est établi en ces mêmes lieux pour que toute cette région reprenne vie et richesse par le travail et la prière, grâce à la culture au fil des saisons. Véran mourut en 492 son corps déposé dans un sarcophage fut placé dans l'église de Vence qu'il avait si bien su protéger.
Devenu une abbaye célèbre, le monastère de Saint Véran possédait dans l'un de ses bâtiments un oratoire où brillait une icône dorée de la Madone.
Cette représentation protectrice que l'on désignait sous le nom vénéré de la Dorée ou la « Dorade » attirait de nombreux pèlerins.
Charlemagne se rendant en pèlerinage à Rome s'arrêta au monastère de Saint Véran et après l'avoir richement doté l'exempta de «toute redevance et de toute espèce de servitude».
L'abbaye prospéra, les moines nombreux formèrent alors le Canadel (le futur Cagnes-sur-Mer), un moulin tourne alors au bord du Loup où des moines s'activent, certains comme passeurs aident au franchissement du fleuve. Ce lieu florissant sera plus tard dévasté par les terribles Sarrasins et son histoire se perdra dans la mémoire des hommes.
Le monastère possédait des prieurés dans les vallées de la Cagnes, du Loup et de L'Esteron, il sera cédé en 1050 à l'abbaye de Lérins.
En 1862 Tisserand indique encore la présence sur les bords du Loup d'une modeste chapelle.
Les travaux de l'autoroute, plus déterminés que les barbares d'Euric, anéantiront en 1974 les derniers vestiges rappelant l'exploit du Saint évêque de Vence.
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09:10 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0)
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