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13/12/2007

PISANI SEIGNEUR DE SAINT LAURENT

La famille Pisani  venue avec 35 autres d'ONEGLIA, acheta la seigneurie à l'évêque de Vence en 1698. Ses représentants furent notaires, trésoriers généraux. Le dernier seigneur, père du dernier évêque de Vence, vendit ses droits à la commune en 1789. Leurs armes figurent un arbre surmonté de deux étoiles. Leur tombeau se trouvait dans une chapelle de l'église. La communauté contesta auprès du Parlement d'Aix puis du Pape l'acte de vente de 1698, refusant la tutelle laïque du nouveau Seigneur.   Jusqu'à l'apparition d'un seigneur de St. Laurent au XVIIIème siècle, les Laurentins n'avaient eu à subir que l'autorité des évêques de Vence. Ce seigneur issu de la famille PISANI, une des plus notables de celles venues d'Oneglia au XVème siècle, fit baptiser pompeusement sa demeure « Le Château ».   Pour se distinguer de la communauté populaire des fidèles, une place de choix lui fut attribuée à l'église du village, la famille des Pisani tenait à cette prérogative qui fera plus tard lorsqu'elle fut contestée, l'objet d'un véritable procès.   Au recensement de 1749, le titulaire de la seigneurie de St. Laurent était défini avec les titres suivants: « Messire Joseph Pisani Villeneuve, seigneur de Puget, marquis de la Gaude, conseiller du Roi à la Cour des Comptes ».   Comme on peut s'en rendre compte, ce seigneur habile avait su enrichir son blason par de fructueux mariages permettant de profitables acquisitions.   Ce puissant seigneur entretenait des rapports excellents avec l'Eglise, gouvernant avec son appui, percevant les impôts sur les Laurentins et autres gens de son fief.    L'Eglise savait (après avoir exercé son autorité pendant des siècles sur St. Laurent) trouver dans la personne du nouveau seigneur, un allié sûr, garantissant ses privilèges aux dépens du peuple laurentin assujetti.   A cette époque on franchissait le Var au moyen d'une barque qui servait à traverser le gros bras. En 1743 la barque fonctionnait encore mais, en 1758, elle n'existait plus depuis plusieurs années. C'est alors que le gué fut confié à 12 guéyeurs de St. Laurent. En 1763, au traité de Paris qui rectifia la frontière du Var donnant à la France Gattières et Bouyon, il fut décidé que la barque serait rétablie sur le gros bras frontière du Var et que le passage serait gratuit et confié à St. Laurent.

Les guéyeurs assuraient le passage des petits bras et possédaient un véritable monopole, le transport des bagages et des personnes s'effectuait à dos d'homme.

 

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17:05 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : HISTOIRE

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