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13/06/2009

ANTOINE CASTILLON: CARRIÈRE D'UN INSTITUTEUR (1819-1881) 7 ème PARTIE

 
 
 
 
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Durant quinze ans, de 1845 à 1860, Antoine poursuit une carrière honorable dans l'arrondissement de Toulon. Autant qu'il est permis d'interpréter le laconisme d'un dossier administratif, il semble qu'il exerce à titre d'instituteur libre ou d'instituteur adjoint à Nans, canton de St-Maximin, à 71 km au N-O de Toulon. Il quitte ce village à 490 m d'altitude pour un bourg plus peuplé, à 293 m d'altitude, Saint-Zacharie.

L'école est réputée, elle a rang d'école stagiaire où sont formés de futurs instituteurs. Il en devient directeur. Au cours de cette carrière varoise surviennent les événements politiques et sociaux des années 1841 à 1852. Ils sont marqués par la dernière disette grave qu'ai connu la France dans l'hiver 1847, une révolution parisienne en février 1848 à laquelle, s'associent cette fois les villes et bourgs du Var.

Cette flambée républicaine est de courte durée. La réaction de peur triomphe, de décembre 1848 avec l'élection présidentielle du Prince Louis Napoléon, au coup d'état du 2 décembre 1851.

Au début du second Empire, l'enseignement primaire est encouragé.

Les instituteurs communaux voient leur traitement fixe porté à 500 F et 600 F.

Des dispositions favorables sont prises en faveur de leur caisse de secours et de retraite.

Le régime impérial renforce le contrôle de université sur l'en­seignement primaire. En mars 1852, la désignation des instituteurs publics relève du Recteur de l'Université d'Aix et non plus de la présentation par les communes. En 1854, un inspecteur d'Académie établi auprès du préfet de chaque département assure la nomination et les mutations du personnel. De Draguignan l'inspecteur d'Académie du Var, Charles Barberet, prend fermement en main l'orientation de l'enseignement dans ses premier et second degrés.

Avec le Second Empire, l'inspecteur d'Académie du département est un supérieur plus rapproché que le solennel et lointain Recteur de l'Académie d'Aix.

Les subalternes attachent une grande importance à la personnalité de leur chef.

Ils sont subjugués par l'énergie de Charles Barberet.

Le 3 décembre 1852, par une circulaire générale aux maires, il donne le sens de son action: "L'Empire est rétabli. Cette date glorieuse du 2 dé­cembre compte désormais un heureux anniversaire de plus. Huit millions d'élec­teurs ont replacé le Prince héroïque qui a sauvé la France sur le trône où son nom a déjà brillé d'un vif éclat".

Le 10 avril 1853, le Recteur de l'Académie du Var rappelle aux maires les nouvelles dispositions administratives. Le 20 avril suivant, une circulaire à Messieurs les insti tuteurs communaux affirme la volonté d'un chef décidé à reprendre en main un département qu'une insurrection de trois semaines a troublé.

Formé dans l'esprit de la loi Guizot de 1833, le Directeur de l'Ecole stagiaire de St-Zacharie insuffle l'esprit de la loi Falloux à ses disciples. Une mésentente professionnelle avec l'inspecteur primaire de Brignoles lui fait refuser le poste d’ instituteur titulaire de l’école communale de Bormes le 10 septembre 1860. Castillon prend une nouvelle décision importante dans la conduite de sa vie. Il souhaite revenir dans la Provence orientale de ses origines.

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Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulière­ment capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.

Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.

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15:59 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire