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29/02/2016

MÉMOIRE EN IMAGES DE SAINT LAURENT DU VAR: LES IMAGES DU PASSÉ ENFIN RÉUNIES !

MÉMOIRE EN IMAGES DE SAINT LAURENT DU VAR.jpg

 

PRÉSENTATION DU « MÉMOIRE EN IMAGES DE SAINT LAURENT DU VAR »

Construit entre mer et collines, Saint-Laurent-du-Var s'étire face à Nice, le long de la rive droite du Var, sur 7 kilomètres. Avant 1860, la cité était la première bourgade de France en Provence, sentinelle d'un carrefour historique avec le comté de Nice. Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, elle a subi les aléas de cette situation géographique singulière qui a profondément marqué son histoire. Les épidémies, les guerres, les invasions, les inondations et les bombardements ont rythmé la vie de la commune à travers les siècles. L’historien Edmond Rossi et le photographe Pierre Alliez vous proposent une passionnante rétrospective de Saint-Laurent-du-Var en images. Grâce à la photographie et à des clichés inédits, la mémoire de ce bourg agricole, devenu lieu de villégiature, prend vie, évoquant un passé oublié, offert aujourd'hui à ses habitants avides de souvenirs.

 

Référence de l’ouvrage : 9782813805454

Prix TTC 21,00 €

Collection « Mémoire en images » Editions Sutton

Hauteur : 235 , Largeur : 165

Nombre de pages : 128

Disponible :

A la Maison de la Presse de Saint Laurent du Var Bouquier-Otto 293 Av Gal Leclerc Tél.04 92 04 23 76

Aux Editions Sutton: http://www.editions-sutton.com/

Dédicacé en contactant : edmondrossi@orange.fr

Une séance publique de dédicace se tiendra le samedi 8 décembre de 9 heures à 12 heures à la Maison de la presse 293 avenue du Gal. Leclerc à Saint Laurent du Var

 
Ce livre, véritable trésor de la mémoire laurentine, contient  plus de 200 images composées de gravures anciennes, cartes postales et photos diverses de l'apparition de la reproduction photographique aux années 70. Un livre que les amoureux de l'histoire et du passé laurentin se doivent de posséder.

 

11/12/2015

REFLETS DU PASSÉ

COUVERTURE D'UN PEU D'HISTOIRE DE SAINT LAURENT DU VAR.jpg

Les bombardements de la dernière guerre ont durement atteints Saint Laurent en 1943 et 1944, environ 200 maisons détruites et 1000 endommagées.

Le pont du Var avait été touché à plusieurs reprises et le trafic interrompu. Ces circonstances tragiques avaient remis en service le vieux pont de la digue des Français. Sur l’emplacement de l’ancien pont de bois, un passage provisoire fut rétabli que la circulation automobile dût emprunter jusqu’à la reconstruction du pont routier remis en service en 1949.

Dans cette évocation du passé de Saint Laurent, accordons un souvenir au divertissement qui réunissait, au Carnaval de 1699, plusieurs habitants sous la docte présidence du prieur ou curé. Assemblés autour d’une table chargée elle-même de joyeuses bouteilles de vin muscat, les confrères de la Méduse, reconnaissables à un ruban rouge insigne de l’Ordre, vidaient force rasades. Lorsqu’un des assistants frappait la table avec son couteau chacun devait rester dans la position qu ‘il avait à ce moment sous peine de payer une amende de deux sols. Ainsi dans la mythologie, Méduse pétrifiait les malheureux qui la regardaient. Si l’un des convives lançait le cri de « Lampons » tout le monde devait vider son verre ou payer la même amende.

Pour avoir participer à ces agapes peu compatibles avec son état, le malheureux prieur fut admonesté par son évêque.

Rappelons aussi la mémoire de trois Français décédé à Nice au XIXe siècle et qui pour reposer en terre française ont demandé asile au cimetière de Saint Laurent. En 1832 le pauvre Desjobert, ancien consul général de France à Naples, atteint d’une maladie incurable, mit fin à ses jours, à Nice, en se tirant un coup de pistolet. Il dut à sa qualité d’étranger de ne pas subir le sort réservé par l ‘usage niçois au corps des suicidés qu’on exposait sur la potence.

Au contraire le général Dufriche de Valazé, ancien héros de la guerre d’Espagne, mort à Nice en 1838, reçu des obsèques imposantes. Le gouverneur de la province , Comte Rodolphe de Maistre, fils de l’auteur des « Journées de Saint Peterbourg » conduisait lui-même le deuil.

Enfin le marquis de Châteaugiron, ancien pair de France et consul de notre pays à Nice, y finissait ses jours en 1848. Sa sépulture ne fut pas cherchée au loin, la Compagnie des Pénitents de Saint Laurent l’accompagna dans le petit cimetière qu’il avait choisi pour son dernier asile.

En notre XXIe siècle où rivières et montagnes sont aisément franchies, le passage du Var n’impose plus aux gueyeurs de veiller sur ses bords. Saint Laurent, aux portes de Nice, participe à la croissance de la grande cité. Sur ses coteaux qui dominent la vallée, les amateurs de ciel clair viennent goûter un doux séjour dans la contemplation de la Baie des Anges.

Après un riche passé, l’avenir de Saint Laurent s’ouvre sur des perspectives chargées d’espoir.

Extrait du livre « UN PEU D’HISTOIRE DE SAINT LAURENT DU VAR »

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

 Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var. Ce livre est préfacé par René Ramella président fondateur du « Comité de sauvegarde du vieux village de Saint Laurent du Var ».

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

L’ouvrage illustré de 160 pages édité dans la collection « Provinces Mosaïques » par les célèbres Editions Suttonme, est en vente au prix de 22€ dans toutes les bonnes librairies de la région et disponible sur catalogue dans la France entière.

Pour obtenir un exemplaire dédicacé, téléphonez au 04 93 24 86 55.

 Savoir + :

 

http://pays-d-azur.hautetfort.com

08/09/2015

LA CONFRÉRIE DES GUEYEURS DE SAINT LAURENT DU VAR

GUEYEUR DE SAINT LAURENT.jpg

Depuis les origines des temps, le fleuve Var a constitué pour l’homme un dangereux obstacle dans sa progression côtière. Aussi, une étape s’imposait avant cette traversée délicate. Saint Laurent du Var naîtra de cette nécessité géographique.

De ce fait, les hommes occupant le site seront mis à contribution dans l’aide et l’assistance apportées au franchissement du fleuve, et ceci, jusqu’à la construction définitive d’un pont en 1792. 

A l’origine Saint Laurent du Var fut bâti au bord du Var pour en assurer la traversée. 

Rappelons que déjà en 1005 l’abbé de Saint Véran reçut une habitation dans un hameau dénommé Varum, sur la rive droite du fleuve, où Saint Laurent s’est installé par la suite.  

Au XIIè siècle un ermite se rendait chaque année sur les bords du Var avec deux chevaux pour faire passer les pèlerins se rendant à l’abbaye de Lérins. 

La création d’un hospice confié à des religieux va poursuivre cette coutume pendant les siècles suivants jusqu’au XVè siècle. « La barque de l’hospice » assurait alors le passage d’une rive à l’autre du Var.  

Au Moyen-âge, les autorités religieuses soucieuses de faciliter le flux des pèlerins circulant vers Rome et Saint Jacques de Compostelle vont garantir le passage du fleuve.  

L’installation d’un hospice sur la rive droite va satisfaire à cette exigence.  

Au XVeme siècle, après la renaissance du village repeuplé suite aux épidémies et aux pillages, il appartiendra aux nouveaux habitants, venus de la proche Ligurie, d’assurer la traversée du Var. Lorsque Saint Laurent est repeuplé en 1468 par son seigneur l’évêque de Vence, Raphaël Monso, désireux de garantir la sécurité du gué, obligation est faite aux nouveaux venus, de tenir une barque sur le Var pour en assurer le passage. Ces premiers gueyeurs laïques, dénommés « Riveraschi », vont s’organiser en corporation et  maintenir leur activité jusqu’au XIXè siècle. 

« Les gueyeurs ou barquiers doivent être des gens choisis et craignant Dieu 

Qui fréquentent les sacrements et fassent leurs Pâques chaque année, 

Qui portent un « tableau » autour de leur ceinture, 

Qui ai de la pudeur et de l’honnêteté envers les personnes du sexe, 

Qu’ils soient charitables envers les pauvres et traitables envers les autres, 

Qu’ils ne soient points abrutis par le vin pour ne pas se noyer et noyer les autres ! » 

Les Gueyeurs vont s’acquitter de leurs devoirs dans le cadre d’une une véritable confrérie soumise à des règles strictes.  

Néanmoins, au XVIIIème siècle, les services des gueyeurs se dégradent : indélicatesses en tous genres, voyageurs volés et rançonnés, prestations d’un prix exorbitant, litiges et incidents divers conduiront même certains gueyeurs jusqu’à la prison. Cette situation persiste, entraînant les autorités à confier la gestion du passage du Var à un entrepreneur privé.  

En 1760, le traité de paix de Turin impose de nouvelles règles avec un retour de la traversée du fleuve à la charge de la communauté : 

Elle nommera 12 gueyeurs « les plus propres, les plus experts dans cette fonction ». 

Ils se tiendront deux de chaque bord, depuis le lever au coucher du soleil. 

Ils sonderont et marqueront les passages difficiles avec des piquets. Les gueyeurs seront toujours vêtus décemment avec des caleçons ou ceintures  et ne pourront passer les voyageurs lorsqu’il y aura du danger. 

Ils passeront les pèlerins gratuitement. 

Le salaire est de 6 sols d’argent de France. » 

Les gueyeurs disparaîtrons lorsqu’un pont traversera enfin le fleuve de manière  

définitive en 1864. Ils avaient été durant plus de huit siècles les maîtres du fleuve.  

Laissons Smolett les décrire: «Au village de Saint-Laurent, il y a une équipe de passeurs toujours prêts à guider les voyageurs dans le passage de la rivière. Six de ces hommes, les pantalons retroussés jusqu'à la ceinture, avec de longues perches en main, prirent soin de notre voiture et, par mille détours, nous conduisirent sains et saufs à l'autre bord.» 

 Et Papon, dans son «Voyage en Provence», de préciser : «... si l'on ne passe (le Var) ni en voiture, ni à cheval, on s'assied sur l'épaule de deux hommes qui se tiennent l'un contre l'autre». 

Aujourd’hui le souvenir des gueyeurs se perpétue dans le Vieux Village par une modeste rue portant leur nom, elle relie la place de la Fontaine à la rue des Remparts.  

Récemment, en 2000, un rond point au carrefour des rues du 11 novembre, du Point du Jour et de l’Ancien Pont s’est vu paré d’une sculpture représentant une voyageuse à califourchon sur le dos d’un de ces porte-faix, acteurs glorieux de l’Histoire de la cité. 

Ces données historiques fondées sur la tradition locale ne peuvent négliger le plus illustre des gueyeurs, leur patron  Saint Christophe, qui est également celui des porte-faix dont la fête est célébrée le 21 août.  

Aujourd’hui, grâce au « Comité de sauvegarde du vieux village de Saint Laurent du Var » une « Fête des gueyeurs », célébrée en août, conserve la mémoire de ces robustes laurentins qui oeuvrèrent pour leur prochain durant quatre siècles afin d’assurer le passage du Var.  

Les gueyeurs sont une particularité exceptionnelle unique en France dont peut s’enorgueillir Saint Laurent du Var. 

 

Extrait de « Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » d’Edmond ROSSI publié aux Éditions Sutton, pour obtenir ce livre dédicacé par l’auteur, contactez : 

edmondrossi@orange.fr