09/01/2012
QUEL DESTIN POUR L'ANCIEN MOULIN DES PUGETS DE SAINT LAURENT DU VAR ?
Les archives signalent déjà au XVIIe siècle un moulin à blé dans ce quartier des Pugets, avant que n’y soit construit vers 1772, par le seigneur Pisany, un moulin à moudre qu’il proposera aux Laurentins contre paiement d’un « droit de mouture »…
En 1978, procédant à l’inventaire des monuments historiques de la commune de Saint Laurent du Var, je signalais à cette occasion, le « Moulin des Pugets » alors propriété de la famille Martin.
Par la suite, la municipalité dirigée par Marc Moschetti, acquiert le moulin par donation sous réserve d’en faire un musée du patrimoine laurentin.
Prenant la suite, Henri Revel, le maire actuel, repoussera cette idée en mettant en avant les lourdes contraintes sécuritaires inhérentes à une visite du public dans ce bâtiment ancien.
« Nice Matin » rapporte récemment que le maire a jugé sa réhabilitation onéreuse, avant que de le qualifier ruiné.
Enfin, le projet d’implantation d’une future caserne des pompiers sur le terrain voisin de 800m2, ravive l’intérêt pour cette propriété. Quel sera l’avenir du Moulin dans ce nouveau contexte ?
Aujourd’hui, le Moulin des Pugets reste l’unique rescapé des moulins du XVIIIe siècle. Il apparaît composé de trois bâtiments servant à la mouture des céréales et des olives.
L'ensemble d'une surface de 800m2 construit sur deux niveaux se compose d'une terrasse, d'un parc laissé en l'étatet et d'un sous-sol encombré de gravats de 324m2..
Elément essentiel du passé agricole et sociale laurentin, le Moulin des Pugets est interdit au public.
Ce vénérable témoin, auquel les Laurentins sont très attachés, reste dans l’attente d’un destin incertain, peu conforme à son riche passé.
D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : contacteredmondrossi@wanadoo.fr
Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.
Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.
Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.
Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.
Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.
Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.
Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?
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05/01/2012
"HISTOIRES ET LÉGENDES DES BALCONS D'AZUR": CAGNES, VENCE, LA GAUDE, SAINT JEANNET, GATTIÈRES, CARROS, LE BROC, TOURRETES SUR LOUP, LA COLLE SUR LOUP, SAINT PAUL DE VENCE, VILLENEUVE LOUBET, ROQUEFORT LES PINS, COURSEGOULES, BEZAUDUN
CES LÉGENDES LOCALES QUI FONT L’HISTOIRE DES BALCONS D’AZUR
Passionné, Edmond ROSSI présente son 15ème ouvrage
"Histoires et Légendes des Balcons d'Azur"
Des Templiers à la légendaire abbaye Saint Véran, l’écrivain Edmond Rossi retrace dans son dernier livre les petites et grandes histoires de la région
Incontournables, inédites, mystérieuses, passionnantes. Ces grandes histoires et petites légendes de la région n'ont aucun secret pour lui. Niçois, très investi dans la vie laurentine et Gaudois d'adoption, Edmond Rossi plonge avec son nouvel ouvrage au cœur des Histoires et légendes des balcons d'Azur. Une invitation au voyage dans le passé de La Gaude et des treize autres communes qui embrassent le baou de Saint-Jeannet. « Je fais le tour de ce grand polygone, trente hectares de solitude et de plateaux. Je décris les vestiges que l'on y découvre, avec une grande place faite au fameux Castellet de Saint-Jeannet ou au site mégalithique des Courmettes, à Tourrettes-sur-Loup, où le "Tombeau de l'Ancêtre" a été révélé dans les années 1950. »
Les Templiers, Marcel Pagnol et Manon des sources, la disparition du premier village médiéval de Roquefort-les-Pins ou la légendaire abbaye de Saint-Véran à Cagnes-sur-mer, sont autant de sujets contés avec soin par Edmond Rossi.
« Faire découvrir des choses insolites »
Passionné, il construit son livre entre ces histoires et légendes « qu'il est bon de faire connaître car elles font parties du patrimoine ». Tous les lieux sont d'ailleurs répertoriés avec leurs coordonnées géographiques pour permettre au lecteur de devenir acteur et de découvrir de ses propres yeux les sites où se sont déroulées ces Histoires et légendes des balcons d'Azur. « J'essaie de faire découvrir aux gens des choses insolites dans tous les villages, confie l'écrivain. Je veux leur donner le goût de connaître ces petites histoires de l'Histoire. » Edmond Rossi poursuit son cheminement avec l'édition prochaine d'un ouvrage sur les Templiers dans les Alpes-Maritimes ainsi qu'un autre sur les vallées du Mercantour.
AUDREY MINELLI (NICE MATIN DU 20-12-2011)
Savoir +
« Histoires et Légendes des Balcons d’Azur », Edmond ROSSI, Éditions Campaniles, 157 pages, prix 18 euros. Sites Internet : www.editions-campanile.fr
Pour un ouvrage dédicacé par l’auteur contacter: edmondrossi@wanadoo.fr
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29/12/2011
ENFIN UN PONT SUR LE VAR !
Les grands événements qui secouent la France et l’Europe à partir de 1789 amènent un changement important dans les communications entre les deux rives du Var. Le 29 septembre 1792, les Français, sous la conduite du général Anselme, font leur entrée à Nice. Le Comté de Nice, réuni à la France, constitue le département des Alpes Maritimes. Dès le mois de novembre, un pont en bois à hauteur de Saint Laurent du Var est jeté sur le Var. Il est fragile et souvent détérioré.
Lorsqu’en 1807, la sœur de l’Empereur, la belle et romanesque Pauline Borghèse, toute à sa passion du moment pour son maître de musique italien Blangini, vient séjourner à Nice, les autorités s’inquiètent de l’état de la passerelle : « Les dernières crues, dit une note officielle, ont emporté quatre palées vers Saint Laurent. La rivière, réunie en un seul et unique courant paraît devoir entraîner tout ce qui n ‘a pas été rétabli pendant les années passées. La communication interceptée pendant plusieurs jours n’a été rétablie que provisoirement au moyen de madriers posés sur des anguilles, mais les voitures ne passent plus , on est forcé de décharger les bêtes de somme, les cavaliers sont obligés de mettre pied à terre. Malgré ces précautions, le passage n’est pas sans danger, et l’arrivée dans cette ville de S.A.I. Madame la Princesse Pauline a donné beaucoup d’inquiétude. Son Altesse Impériale s’est présentée au pont au moment où le torrent affouillait les quatre palées qui ont été emportées le lendemain et jours suivants. Malgré toutes les précautions qui furent prises par l’ordre du préfet, et, en sa présence, MM. les ingénieurs rendus sur les lieux, ont été obligés de regarder comme un acte d’imprudence plutôt que de prudence la traversée du pont pendant la crue et moment de l’averse ».
L’année suivante, en raison du mauvais état du pont, l’organisation des gueyeurs était provisoirement rétablie , au surplus, les villageois voyaient d’un mauvais œil un ouvrage qui les privait d’une source de revenus, et la malveillance n’était pas toujours étrangère aux dégradations que l’on déplorait.
La construction d’un pont de pierre était réclamée, et en 1813, les travaux étaient commencés un peu en amont de celui livré alors à la circulation, mais la chute de l’Empire et la restauration de la Monarchie sarde les arrêtaient à leur début.
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