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06/09/2007

LE REPEUPLEMENT

En 1381, un niçois, Alessio Gioffredo laissa à sa mort une importante somme d'argent à l'hôpital, afin de permettre la construction d'un pont sur le Var. Mais quelques années plus tard, la dédition de NICE à la SAVOIE, séparant NICE de la Provence, devait arrêter la réalisation de ce généreux projet. Le Pont fut inachevé. En 1446, le village de ST. LAURENT baptisé alors Castrum-Agrimontis (Château-Agrimont), fut abandonné par ses habitants décimés par une effroyable épidémie de peste. St. Laurent est dépeuplé, ravagé par la peste, les inondations, les incendies des pillards (anciens mercenaires de la Guerre de cent ans) ; après ces fléaux successifs, il fallait songer à lui redonner vie. Les écrits de l'époque laissent supposer que le bourg du XIIIème siècle était situé dans l'actuel quartier des Agrimonts surélevé et à l'abri des inondations. Faute de preuve, il faut supposer que les terres désignées sous le nom d'Agrimont, longtemps désertées, reprirent naissance autour de l'Hospice situé au bord du Var au Xlème siècle, sous le nom de CASTRUM AGRIMONTIS. (Fortifié, puis détruit au XVème siècle). L 'Hospice, placé sous le patronage de Saint-Laurent prévalut; le lieu (en 1205 « Vieux Statuts de Nice ») devint l'HOSPITALE SANCTI LAURENTII DE VARO. Les évêques de Vence, seigneurs du village, résolurent le problème à leur manière, compte tenu des nécessités économiques de ST, LAURENT, village frontière commandant le passage du fleuve. Le 16 février 1468, Raphaël Monso, évêque de Vence, passa une convention avec trente familles d'Oneglia (en Ligurie). Cette convention qui porte le nom d'acte d'habitation et d'emphytéose (bail à très long terme) fut rappelé dans le traité de 1760 (Traité de Turin qui mit fin sous le règne de Louis XV à la guerre de succession d'Autriche entre les Franco-Espagnols et les Austro-Sardes). Aux termes de cette convention, les terres étaient données à ces nouveaux habitants avec, en échange pour eux, l'obligation d'assurer gratuitement le passage du Var avec une barque, de « faire traverser le fleuve aux hommes, aux bêtes sans rémunération, même à titre d'aumône, de tenir prêts pour les pèlerins et voyageurs six lits dans l'hôpital .» Les descendants de ces familles s'empressèrent d'oublier cette fameuse convention et firent payer et la traversée du fleuve et le gîte à l'hôpital.  ST. LAURENT qui prit son nom en 1480, fut entièrement reconstruit à cette époque; une activité nouvelle se développe, celle de l'extraction du sel marin, grâce à des salines installées à l'embouchure du Var.

En 1480, un nouvel hôpital dédié à St. Laurent (d'où le nom du village qu'il a conservé jusqu'à nos jours) est installé sur ces rives désolées, compte tenu des promesses oubliées des familles du lieu; cet établissement est confié à des religieux chargés s'assurer gratuitement le passage.

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08:50 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : HISTOIRE

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