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14/05/2006

DES AGRIMONTS A SAINT LAURENT

                     LA NAISSANCE DE

                   SAINT LAURENT DU VAR

Le Castrum Agrimontis (ou Agrimont) a précédé le premier Saint Laurent du Var.                                                                                                                                             

Le médiéviste J.C. Poteur signale qu’Agrimont apparaît dans les chroniques au milieu du XIII ème siècle, lorsqu’un membre de la famille, Raimondus de Aigremont est cité en 1148, comme témoin des Princes d’Antibes.
Le castrum est mentionné plus tard, au début du XIII ème siècle et nous apprenons qu’il est alors détruit : « castrum quondam Agrimontis », vers 1232 (selon Bouche). Ceci semble s’être produit peu avant, à l’occasion des guerres opposant le Comte de Provence aux aristocrates rebelles de la Provence orientale.
En effet, l’historien C.F.. Achard précise que Saint Laurent, s’est appelé autre fois Agrimont, puis Barcilonnette, laissant supposer la responsabilité du Comte de Provence de la Maison de Barcelone, dans la disparition d’Agrimont, puis la naissance d’un nouveau village, établi autour de l’église de Saint Laurent, ancienne paroisse d’Agrimont.
 
Plus au nord, le château du Puget, construit sans doute par le Comte de Provence durant les guerres du début du XIII ème siècle, prend la succession du château d’Agrimont, pour veiller sur le passage du Var.
La seigneurie d’Agrimont est démantelée, perdant une partie à l’ouest, au profit de Cagnes, alors que le fief du Puget est augmenté d’une portion de la seigneurie de
La Gaude-Saint Jeannet au nord. Au Synode de 1312 et dans le compte des décimes de 1351, les prieurs et vicaires de Puget et Saint Jeannet sont regroupés, marquant cette union territoriale.

Notons que le castrum du Puget, mentionné pour la première fois en 1232 (d’après Bouche), apparaît dans la liste des « castra » (1232-1244), dans les Statuts de Fréjus (1235), ainsi que dans l’enquête de Charles 1er d’Anjou (1251-1252), puis dans la Viguerie de Grasse (Baillie de

Vence), en 1264 et   finalement au XIV ème siècle, (1325) dans la Baillie de Vence. Le toponyme varie de Puget à Puget Treize Dames.
 
Au Castrum Agrimontis, un procès d’un siècle opposera l’Evêque de Vence, seigneur du lieu et les moines augustins de l’hospice au sujet des profits accumulés par ces derniers. Les moines seront chassés en 1328 sur la rive gauche.
La dédition de Nice à la Savoie en 1388 mettra fin au projet d’une passerelle sur le Var. Le fleuve devient frontière entre les états de Savoie et la Provence rattachée en 1481 au royaume de France

Les épidémies successives de peste jointes à des inondations, aux pillages et incendies des bandes de mercenaires licenciés après la guerre de Cent Ans, ont ravagé et vidé Castrum Agrimontis. Les nécessités de la traversée du Var vont faire renaître un nouveau village construit autour de l’église et de l’ancien hospice. Il sera baptisé Saint-Laurent du Var (1471).

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07/05/2006

LE HAUT MOYEN AGE

                DES ROMAINS

              AU MOYEN-AGE

  
Si en -49 la Côte est désormais pacifiée, il n’en est pas de même pour les Alpes voisines.
En -14, Auguste entreprend de soumettre les peuples qui habitent l’arc alpin. Le Trophée de la Turbie (-7) témoigne de sa victoire. La voie Julia Augusta permet dès
-13 de circuler de Rome en Gaule en longeant la Méditerranée. Elle traverse le Var à la hauteur des Plans de Gattières.
 
Les colons soldats s’installent à l’embouchure du Var, édifiant des « villae », sorte de ferme où l’on pratique l’oléiculture.
Les vestiges romains sont rares à Saint-Laurent du Var. Signalons les fondations d’une villa mise au jour en 1970 au sud de l’actuel square Bénes, ainsi que des débris de tuiles (de tegulae et imbrices, voir photo) découverts au quartier des Galinières et le long du chemin romain reliant Saint-Laurent à Cagnes (l’actuel chemin de Provence).
 
Au bord de mer, des pêcheurs tirent leurs filets lestés de pierres trouées, retrouvées sur le bas de la colline d’Agrimont.
 
Après cette période de paix, les grandes invasions ravagent la Côte dès le IVe siècle : Ostrogoths, Lombards (500-576). Sous la menace sarrasine (829-972), les villages se regroupent et se fortifient. Le bord du Var n’est qu’une halte, nécessitée par la traversée du fleuve, dépendante de la puissante abbaye de Lérins.
 
Autour de l’an 1000, les communes se créent et les pèlerinages se développent vers Rome. La première mention d’un village situé près du Var date de 1033 ; il est question de Castrum Agrimontis (village fortifié des Agrimonts : les monts des champs cultivés).
 
En 1135, les Templiers installent un hospice sur la rive gauche du Var, pour surveiller et faciliter le passage du Var. Ils posséderont des propriétés sur la rive droite (L. Daillez). L’ensemble dépend de la puissante commanderie de Nice.
 
Au XIe siècle s’édifient l’église actuelle et un hospice fondé en 1162 par Raimbaud de Vence pour accueillir les voyageurs en transit. Cet hospice, dédié en 1205 à Saint-Laurent, passera dans les mains de plusieurs ordres religieux dont  certains prélèvent un droit de péage pour la traversée du Var à dos de mulet.

 

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01/05/2006

PROVERBES METEOROLOGIQUES DU MOIS DE MAI

       PROVERBES DU

          PAYS D’AZUR

 

                       Le calendrier

              météorologique du mois de mai
 

Voici retrouvés, dans la tra­dition orale du Pays d'Azur, quel­ques dictons, valables pour le mois de mai, et traduits du niçois en en français.

  • Abrieu plouvignous, mai ventous, an frutuous. Avril pluvieux, mai venteux, année fructueuse.
  • Se ploù per l’Assensioun, tout va en perdissioun. S’il pleut à l’Ascension, tout va en perdition.
  • Cu noun fa en maî noun fara jamaï. Celui qui ne fait pas en mai ne fera jamais.
  • A San Brancaî encar aver encar un fais. A Saint Pancrace (12 mai) encore à avoir à faire.
  • Se ploù à Santa Petronilla ploù 40 gious de fila. Sil pleut à la Sainte Petronille (31 mai) il pleuvra 40 jours de suite.
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