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28/05/2007

LA PERIODE MODERNE

SAINT LAURENT DU XVIIIe SIECLE A AUJOURD'HUI 

Pendant la seconde guerre mondiale, des circonstances tragiques ont récemment remis en service le vieux pont de la digue des Français. Les bombardements de la dernière guerre ont durement atteins Saint Laurent en 1943 et 1944, environ 200 maisons détruites et 1000 endommagées.

Le pont du Var avait été touché à plusieurs reprises et le trafic interrompu. Sur l’emplacement de l’ancien pont de bois, un passage provisoire fut rétabli que la circulation automobile dût emprunter jusqu’à la reconstruction du pont routier remis en service en 1949.

Dans cette évocation du passé de Saint Laurent, accordons un souvenir au divertissement qui réunissait, au Carnaval de 1699, plusieurs habitants sous la docte présidence du prieur ou curé. Assemblés autour d’une table chargée elle-même de joyeuses bouteilles de vin muscat, les confrères de la Méduse, reconnaissables à un ruban rouge insigne de l’Ordre, vidaient force rasades. Lorsqu’un des assistants frappait la table avec son couteau chacun devait rester dans la position qu ‘il avait à ce moment sous peine de payer une amende de deux sols. Ainsi dans la mythologie, Méduse pétrifiait les malheureux qui la regardaient. Si l’un des convives lançait le cri de « Lampons » tout le monde devait vider son verre ou payer la même amende.

Pour avoir participer à ces agapes peu compatibles avec son état, le malheureux prieur fut admonesté par son évêque.

Rappelons aussi la mémoire de trois Français décédé à Nice au XIXe siècle et qui pour reposer en terre française ont demandé asile au cimetière de Saint Laurent. En 1832 le pauvre Desjobert, ancien consul général de France à Naples, atteint d’une maladie incurable, mit fin à ses jours, à Nice, en se tirant un coup de pistolet. Il dut à sa qualité d’étranger de ne pas subir le sort réservé par l ‘usage niçois au corps des suicidés qu’on exposait sur la potence.

Au contraire le général Dufriche de Valazé, ancien héros de la guerre d’Espagne, mort à Nice en 1838, reçu des obsèques imposantes. Le gouverneur de la province , Comte Rodolphe de Maistre, fils de l’auteur des « Journées de Saint Peterbourg » conduisait lui-même le deuil.

Enfin le marquis de Châteaugiron, ancien pair de France et consul de notre pays à Nice, y finissait ses jours en 1848. Sa sépulture ne fut pas cherchée au loin, la Compagnie des Pénitents de Saint Laurent l’accompagna dans le petit cimetière qu’il avait choisi pour son dernier asile.

En notre XXIe siècle où rivières et montagnes sont aisément franchies, le passage du Var n’impose plus au gueyeurs de veiller sur ses bords. , La commune de Saint Laurent, aux portes de Nice, participe à la croissance de la grande cité. La culture florale, celle des fruits et primeurs, lui assurent une activité et une prospérité inconnues des anciens âges. Sur ses coteaux qui dominent la vallée des amateurs de ciel clair viennent goûter une douce retraite dans la contemplation de la Baie des Anges. Les plaies de la guerre sont guéries et oubliées et l’avenir de Saint Laurent s’ouvre sur des perspectives chargées d’espoir.

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09:00 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : HISTOIRE

21/05/2007

RATTACHEMENT DU COMTE DE NICE A LA FRANCE

UNE ERE NOUVELLE AVEC LE RATTACHEMENT A LA FRANCE 

Mais l’année 1860 ouvre pour notre région une ère nouvelle. Le traité du 24 mars, suivi du plébiscite triomphal au suffrage universel par lequel les citoyens ont affirmé leur volonté réunit à la France le Comté de Nice. Les deux rives du Var appartiennent désormais à un même département qui reçoit le nom des Alpes Maritimes.

Le gouvernement français se préoccupe immédiatement d’améliorer les communications, afin d’ouvrir largement notre littoral aux courants de la vie moderne. Le chemin de fer est alors le grand agent du progrès. La voie prolongée depuis Toulon atteindra Nice dans l’été 1864. Elle traversait le Var par un pont en fonte et maçonnerie de six arches ayant chacune 50 mètres d’ouverture.

L’Etat, la compagnie P.L.M. avaient signé un contrat prévoyant la construction d’un pont route, dont la chaussée devait avoir 6 mètres de largeur, accolé au viaduc du chemin de fer. Cet ouvrage était livré à la circulation en mai 1865.

Mais en raison même de la position de cette nouvelle voie située nettement en aval, le village de Saint Laurent du Var se trouva éloigné de plusieurs kilomètres de la route nationale. Le pont de bois cessa d’être réparé et fut bientôt dans un tel état de délabrement qu’il devint un danger public. Un arrêté préfectoral du 27 juillet 1865 en interdit la circulation. Deux mois plus tard, le 28 septembre, un arrêté autorisait provisoirement le passage  des charrettes d’exploitation rurale du village, sous réserve que le pont serait entretenu aux frais des habitants. Une association syndicale ayant pour but de faire les réparations nécessaires et d’assurer la bonne tenue du pont fut constituée. Finalement un arrêté préfectoral du 19 janvier 1869 ordonnait la démolition de la passerelle.

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14/05/2007

AU XVIIIe SIECLE, LE RETOUR DE LA FRONTIERE DU VAR

UNE TRAVERSEE DU VAR TOUJOURS AUSSI PERILLEUSE... 

En 1808, en raison du mauvais état du pont, l’organisation des gueyeurs était provisoirement rétablie ; au surplus, les villageois voyaient d’un mauvais œil un ouvrage qui les privait d’une source de revenus, et la malveillance n’était pas toujours étrangère aux dégradations que l’on déplorait.

La construction d’un pont de pierre était réclamée, et en 1813, les travaux étaient commencés un peu en amont de celui livré alors à la circulation, mais la chute de l’Empire et la restauration de la Monarchie sarde les arrêtaient à leur début.

Pendant les quarante six ans durant lesquels le Var redevint une frontière, le vieux pont de bois continua à relier les deux rives. Souvent il était emporté, et en décembre 1858, Alphonse Karr qui abritait à Nice son opposition au régime bonapartiste et s’y adonnait à la culture florale pouvait noter dans sa chronique des événements locaux :

« Deux arches du pont du Var ont été emportées par les crues des eaux. C’est la seconde fois depuis cinq ans que pareil accident arrive. Je crois me rappeler qu'il y a cinq ans (j’arrivais à Nice) un charretier fut précipité avec sa charrette et ses chevaux. Cette fois, deux voitures, des Messageries, chargées de voyageurs, n’ont passé en se croisant que cinq minutes avant l’écroulement. Chaque fois le service des marchandises et des dépêches est interrompu pendant un jour ou deux et retardé pendant huit ou dix. Supposez l’écroulement plus considérable et les communications entre les Etats sardes et la France pourraient être interrompues, du côté de la terre, pendant un temps beaucoup plus long ».

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