sperada

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/03/2012

EDMOND ROSSI SIGNE SON QUINZIÈME LIVRE "HISTOIRES ET LÉGENDES DES BALCONS d'AZUR"

 DEDICACE%20DU%2025-02-2012%20(5)a.jpg

Reprenant ses activités dans le cadre de son bâtiment remis en état après l'incendie de l'année passée, la Bibliothèque de Saint Laurent du Var accueillait son premier invité l'écrivain Edmond ROSSI.

La directrice, Madame Christiane Mathelin, entourée d'une équipe de bénévoles offrit à cette occasion un "Café gourmand" au nombreux public venu là, à l'occasion de la présentation par l'auteur de son dernier et quinzième livre "Histoires et Légendes des Balcons d'Azur".

Sur notre photo, Mme Mathelin aux côtés de son invité.

27/02/2012

SAINT LAURENT DU VAR : LE PREMIER CONSEIL MUNICIPAL DE 1945

 26 LOU BARRI, PLACE SAINT ANTOINE 1925.jpg

Les résultats électoraux

Selon les sources, les chiffres des inscrits et des suffrages exprimés varient. Le nombre d'électeurs et d'électrices inscrits sur les listes électorales est de 2103 ou de 2101. Le nombre de suffrages exprimés varie aussi (1698 ou 1728).

Il fallait élire 23 conseillers municipaux. Onze le furent au premier tour. La liste de l'URD compte dix élus et treize candidats en ballottage.

Ravet réalise un score remarquable puisqu'il obtient 862 voix, ce qui le place en troisième position au nombre de voix. Mme Michelis (870 voix) et Provençal (868 voix) le devancent. Ravet est donc élu au premier tour. D'une certaine manière, les laurentins ont adressé par ce vote leurs remerciements à leur ancien maire pour son action durant la guerre. En effet, Ravet n'était pas seulement un résistant, il était aussi le représentant de la ville face à l'occupant. Il avait démontré qu'il était un homme d'honneur, qui avait fait son devoir, même pendant les épreuves (les bombardements notamment).

Même s'ils ne partageaient pas tous ses idées, les habitants de St Laurent reconnaissaient que Ravet avait bien fait son travail. Un autre facteur de sa réussite électorale est le fait qu'il était le seul, au premier tour, à s'opposer à la liste Provençal. Les électeurs de droite l'ont certainement soutenu.

 

Candidats élus 11          Suffrages               Candidats en ballottage:13          Suffrages

Mme Michelis          870                           Alzial             851

Provençal            868                                      Maurel Léon   847

Ravet862                                                 Girard          845

Cortese          861                                      Giusti            844

Franco          859                                      Nirascou      843

Cinti               858                                                 Lantelme Henri          841

Roubaudy          857                                       Pinaud          836

Sallé              857                                            Boniard        835

Aubert                     855                                            Berenger     824

Dalmas          852                                  Bellissime Victor          815

Maure! Charles          852                        Maurin Marin  811

Degl'Innocenti         810

Garnier                    803

Le second tour a lieu le 13 Mai 1945. Louis Ravet réussit à constituer une liste dont les candidats ne se présentèrent pas sous une étiquette politique. Elle était intitulée « Liste Républicaine d'Union et d'Intérêt local ».

1756 personnes votèrent, 1711 suffrages furent exprimés. « La Liberté de Nice et du Sud-Est » du Lundi 14 Mai 1945 donne les mêmes chiffres. Douze conseillers devaient être élus.

Au second tour, la liste Ravet avait présenté douze candidats contre onze pour celle de Provençal. Seulement quatre membres de la première liste (tous indépendants) furent élus. La liste Provençal obtint huit élus (2 communistes, 4 indépendants, 1 SFIO, 1 UP). Cette liste remporte donc largement les élections puisque 18 des 23 nouveaux conseillers municipaux figurent dessus. Toutefois, beaucoup d'indépendants composent cette liste. La liste Ravet n'a que cinq conseillers.

Quatre membres de la municipalité de 1944 se sont présentés mais n'ont pas été élus (Girard, Garnier, Degl'Innocenti, Maurin). Présents au premier tour, les deux premiers n'apparaissent plus au second. On peut supposer qu'ils se sont retirés. Quant aux deux derniers, ils n'ont pas obtenu assez de voix pour être élus.

La nouvelle municipalité est nettement orientée à gauche. Elle comprend six membres de l'ancienne délégation spéciale. Louis Ravet est le seul conseiller nommé par Vichy à s'être présenté et à avoir été élu. Deux membres de l'ancienne municipalité élue en 1935 sont élus en 1945 (Joseph Dalmas et Charles Maurel).

D'après le "Mémoire d'Histoire" de Jérémy Thomas

 

 Pour connaître le passé de Saint Laurent du Var, lire:« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : contacter edmondrossi@wanadoo.fr

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com

20/02/2012

SAINT LAURENT DU VAR: LA TAXE D'ENTRETIEN DES ROUTES DE 1797

41 LE PONT DU VAR AU XIXe SIECLE.jpg

Le Directoire, en état permanent de crise financière, ne pouvant payer l'entretien des routes, institua en 1797 une taxe d'entretien des routes, véritable péage visant les voitures et les bêtes de somme et de monture.

L'Administration des Alpes Maritimes plaça une barrière destinée à la perception de cette taxe sur la rive gauche du Var, celle du département du Var installa la sienne sur la rive droite à Saint-Laurent, si bien qu'il fallait payer deux fois.

L'affaire fut tranchée un mois plus tard en octobre 1798 par le Ministre de l'Intérieur lui-même qui fit supprimer celle de la rive gauche.

La taxe était proportionnelle à la distance parcourue mais nul contrôle n'avait lieu si bien que toutes les fraudes étaient permises.

A côté de la barrière était installé un poste de perception. Entre les préposés et les passants, les discussions et les querelles se produisaient à tout moment, soit à propos du calcul de la taxe, soit au sujet des exemptions (bêtes et voitures allant au travail ou de retour de pâturage).

Le Général Garnier, commandant la place de Nice, était lui-même exempt, mais lorsqu'il se présentait, sa voiture suivie de deux ou trois autres occupées par ses amis, celles-ci étaient soumises à la taxe. Le Général refusait tout paiement et il fallut un ordre du Ministre de l'Intérieur pour qu'il s’y soumit.

Les tentatives de fraude étaient permanentes. Certains qui conduisaient des voitures à quatre chevaux taxées à 0,75F par cinq kilomètres, dételaient deux chevaux avant d'arriver à la barrière et n'avaient ainsi à payer que pour une voiture à deux chevaux, suivie de deux chevaux tenus en laisse, soit 0,35 F.

Les muletiers, bien que ce fut interdit et puni d'amende, passaient par des sentiers contournant les barrières, d'autres, trouvaient plus efficace de les enlever, comme il arriva pour la barrière de Cimiez par deux fois le 22 octobre et le 1er novembre 1798, il fallut y placer une sentinelle en arme.

Les réclamations étaient nombreuses, ainsi en février 1803 le Général Eberlé, commandant d'Armes à Nice, qui sortait de la ville en voiture pour aller visiter la porte du pont de Saint Laurent où se trouvait un poste militaire, est mis en demeure de payer, il protesta: « Mon état et la situation physique où m'ont réduit les blessures que j'ai reçues aux armées ne me permettent pas toujours de vaquer à pied aux devoirs que m'impose la place que j'occupe ». Le Préfet Dubouchage intervint en sa faveur.

L'impopularité était telle que le gouvernement impérial décida sa suppression. Elle fut remplacée par une taxe sur le sel !

Le 22 septembre 1806, à minuit, la barrière de Saint Laurent fut enlevée par un agent du Service des Travaux Publics en présence du Maire de la commune.

 

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : contacteredmondrossi@wanadoo.fr

 

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com