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04/04/2011

LES GRIMALDI SEIGNEURS DE CAGNES ET ANTIBES

 

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Le destin de cette branche provençale des Grimaldi reste liée au cours du XIVème siècle à celui de la famille de Monaco dont elle est issue.

Rappelons qu'en 1309, Cagnes est donné en fief par Robert d'Anjou à Rainier 1er, souverain de Monaco, qui y édifie un château-forteresse avec un imposant donjon carré, dominant encore la petite cité. Le fief passera à ses fils Vinceguerra ( 1314 - 1334) et Charles 1er de Monaco (1334- 1358) et enfin à Rainier II de Monaco. Ce dernier cèdera Cagnes à ses cousins Marc et Luc Grimaldi, qui achètent Antibes au pape Clément VII d ' Avignon. Yolande leur unique héritière est la mère de Nicolas 1er qui vers 1425 aura deux fils, Lambert et Gaspard.

Lambert prend le titre de Seigneur de Monaco (1457- 1494) par son mariage avec sa cousine Claudia. Les terres de Cagnes - Antibes restent à Gaspard. Nicolas II fils de Gaspard devient, par sa femme, Seigneur de Courbon dans le Dauphiné.

L 'histoire des Grimaldi de Cagnes - Antibes est moins mouvementée que celle de leurs cousins de Monaco et de Beuil. La situation géographique de leurs fiefs, à l'ouest du Var, les tiendra à l'abri des tentations d'alliances scabreuses avec les ennemis de la maison d'Anjou - Provence puis de la couronne de France.

Au XVlème siècle, les Grimaldi de Monaco se lient à l'Empereur Charles Quint, leurs parents Augustin et Jean Grimaldi, successivement évêque de Grasse et abbé commen­dataires de Lérins de 1483 à 1527, font de même. Profitant de leur juridiction temporelle sur une multitude de prieurés provençaux, ils permettent à Charles Quint de s'emparer de points stratégiques importants comme les îles et le monastère de Lérins.

Nicolas II seigneur d'Antibes, fidèle à François 1er, organise la défense de la région (1526) en préparant la riposte à un éventuel débarquement des galères espagnoles croisant autour des îles de Lérins.

Louis, successeur de Nicolas, assistera ses cousins de Beuil René et Jean-Baptiste, après leur désastreuse expédition contre les Savoyards en 1527. En 1560 René Grimaldi de Cagnes - Antibes épouse Yolande de Villeneuve, son fils Alexandre vend en 1608 la seigneurie d'Antibes à la couronne de France. Le vieil Antibes conserve le souvenir des Grimaldi avec son château, l'actuel Musée Picasso.

Le fief de Cagnes passe ensuite au frère d'Alexandre, Honoré 1er qui le laissera à son fils Jean-Henri. Ce dernier, sacré baron de Cagnes et marquis de Courbon, avait épousé Anne de Grasse du Bar, il restaure l'austère château, en fait une demeure élégante où se déroulent de nombreuses réceptions. Jean-Henri incitera son cousin Honoré II de Monaco à rompre avec l'Espagne et à se mettre sous la protection avantageuse de la France. Il meurt en 1651. Son fils Honoré II devient marquis de Cagnes après qu'il eût vendu le marquisat de Courbon.

 

Le Comte d'Artagnan, gouverneur de Grasse, débarque à Cagnes le 5 avril 1710 sur ordre de sa majesté Louis XIV. Cet envoyé spécial du roi vient arrêter dans son château Honoré III Grimaldi seigneur de Cagnes, marquis d’Antibes, pour trafic de fausse monnaie. Une perquisition des mousquetaires entraîne la découverte d'un atelier aménagé dans les caves ! Cette fraude mérite quelques explications. Nous étions alors en pleine guerre de succession d'Espagne, les passages et les retraites des armées françaises et savoyardes accompagnés par les pillages, les contributions de guerre jointes aux rudes hivers de 1707 et 1709, avaient entraîné famine et désolation. Face à cette situation catastrophique, le bon marquis de Cagnes avait trouvé une solution facile.

 

Sauveur Grimaldi sera le dernier seigneur de Cagnes, il se rendra célèbre par un procès intenté contre les princes de Monaco, prétextant qu'en vertu de la loi salique, la couronne aurait dû revenir à la branche cadette de Cagnes et non aux Matignon descendants de Jacques par Louise-Hyppolite. Mais la loi salique n'étant pas reconnue à Monaco, ses prétentions ne furent soutenues ni par Paris ni par Vienne.

A la Révolution française, Sauveur émigre à Gênes berceau des origines de sa famille. Son château est pillé par ses sujets puis vendu. Ce n'est qu'en 1937 qu'il sera racheté par la municipalité de Cagnes.

 

En dépit de leurs manigances, les différentes branches des Grimaldi perdent leurs fiefs et s'éteignent au cours des temps modernes. Une seule survivra, traversant la période contemporaine jusqu'à nos jours: les Grimaldi de Monaco.

 

D’après «Les Contes et Légendes du Pays d’Azur» (Editions Sutton),

En vente sur Internet http://www.editions-sutton.com

ou dédicacé, au prix de 23 euros, plus frais d’envoi, en téléphonant au 04 93 24 86 55

« Contes du Pays d’azur » ont pour cadre l’extraordinaire décor qui s’étend des Alpes du massif du Mercantour aux rivages de la Côte d’Azur.Dans cet univers tout est possible, puisque les outrances de la nature dépassent souvent les excès de l’imaginaire.

Les contes, histoires orales nées de la tradition populaire, attestent au travers du merveilleux de réalités historiques authentiques.

Reflets du passé, ces récits constituent les fondements de la mémoire collective d’un terroir au particularisme évident.

Edmond Rossi, écrivain niçois, auteur de différents ouvrages traitant de la riche histoire de sa région, témoigne à nouveau ici, en présentant une anthologie des contes les plus passionnants du Pays d’Azur.

Ce fabuleux florilège s’étend des mythes des origines aux relations insolites précédant l’apparition de la télévision, fatale à l’expression orale des veillées.

Les « Contes du Pays d’Azur » nous ouvrent la porte d’un  univers où l’émotion se mêle souvent à la magie du mystère.

Pour un temps, laissons-nous entraîner vers ce monde troublant pour y retrouver la chaude et naïve simplicité des récits de nos ancêtres.

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28/03/2011

LES ARMOIRIES DE SAINT LAURENT DU VAR

LES ARMOIRIES DE SAINT LAURENT DU VAR.jpg

Le blason, est une image représentant une personne ou un groupe de personnes, et obéissant à des règles précises. Les termes d'armes ou armoiries désignent également les emblèmes en couleurs possédés par une personne, une famille ou une collectivité. L'origine du blason remonte à la plus haute antiquité mais c’est au XIIème siècle qu’il apparaît vraiment en Europe.

La guerre à l’époque médiévale oppose des guerriers dont l’équipement disparate et peu distinctif entraîne une certaine confusion lors des batailles (l’uniforme n’apparaîtra que beaucoup plus tard).

Le blason, signe de reconnaissance individuelle ne disparaît pas à la fin du moyen âge. La capacité héraldique devenue universelle est même récupérée à  des fins financières sous Louis XIV. L’édit de 1696 impose l’inscription, moyennant un droit de vingt livres, de tous les blasons du royaume dans « l’Armorial Général de France » avec obligation pour toutes les villes d’y figurer. Certaines communes qui tardent à s’exécuter se voient octroyer un blason d’office. A la fin du XVIIIe siècle les deux tiers des blasons en usage sont non nobles, un tiers appartient même à des personnes morales.
Pendant la Révolution, considérés à tort comme des symboles de  féodalité, les blasons sont abolis le 19 juin 1790. Leurs représentations sur les monuments sont effacées et leurs usages interdits.

L’Empire en 1808 rétablit l’usage des armoiries et adopte une symbolique nouvelle souvent empruntée à Rome ou influencée par les campagnes napoléoniennes.

Avec la Restauration les vieux blasons réapparaissent. Aujourd’hui l’engouement pour l’héraldique connaît un renouveau  comme image de marque et de prestige. Elle suscite également un regain d’intérêt chez des historiens qui  étudient l’histoire des symboles et des mentalités.

 

Les armoiries de Saint Laurent du Var sont ainsi décrites à « l’Armorial Général de France »:à

" de gueules au gril d'argent, la poignée en chef,

accosté des deux lettres L et S d'or"

Selon la science héraldique le fond rouge (de gueules) symbolise le « désir de servir la patrie » et le blanc du gril la « netteté et la sagesse » de Saint Laurent martyr.

Les voici représentées: un gril blanc sur fond rouge, encadre d'une branche de chêne et d'olivier, symbolisant la sagesse, la force et la paix.

Le gril rappelle le martyre de Saint-Laurent brûlé vif selon la légende, la lettre L: LAURENTIUS et le S: SANCTUS (Saint Laurent). Les lettres sont jaunes d’or.

L’ensemble est souligné par la fière devise provençale «Digo li qué Vengon», en fran­çais « Dis leur qu'ils viennent » en forme de bravade liée à l’ancienne situation de  Saint Laurent ville frontière.

Rappelons que les Pisani, seigneurs de Saint Laurent, possédaient également leur propre blason différent de celui de la commune. Les armes de la famille apparaissaient dans l’église (chapelle Saint Joseph) décrites en 1699 par Monseigneur Crillon Lors de sa visite de la paroisse: un arbre surmonté de deux étoiles. Notons que Joseph-César Pisani, vendra ses terres laurentines à Monsieur Dayderi en 1773, lequel deviendra un temps seigneur du lieu jusqu’à la Révolution.

 

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

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SAINT LAURENT DU VAR : 50 ème ANNIVERSAIRE DU COMITÉ FNACA,

SAMEDI 28 MAI 2011 A 16 HEURES SALLE ROGER FERRIÈRE· ESPLANADE DU LEVANT

Le président Gilbert Charbit et le bureau SLGC seraient très honorés de compter sur votre présence à cette commémoration qui revêtira un air d'hommage à nos anciens qui ont fondé ce comité le 21 mai 1961 à l'hôtel Briatore de Saint-Laurent-du-Var, alors même que le cessez-le-feu n'était pas encore annoncé.

Un demi-siècle vient donc de s'écouler et des centaines de camarades nous ont rejoints pour l'obtention de leurs légitimes revendications. Carte et retraite du combattant entre autres.

Merci de venir donc célébrer ce moment patriotique et festif.

Programme

16 h 00 Dépôt de gerbes, place de la Résistance.

Départ des drapeaux, salle Roger Ferrière.

17 h 00 Discours des Présidents - Appel des plus anciens.

18 h 00 Chorale de Saint-Laurent-du-Var.

Buffet dînatoire et festif.

NB: l'entrée est gratuite • Tickets de tombola à disposition.  

21/03/2011

EDMOND ROSSI : TOUS LES LIVRES EN LIGNE

  

EDMOND 2011.JPG

 

  •  «Fantastique Vallée des Merveilles, Le Testament du Mont Bégo »

Editions Robert Laffont, Paris, 1978

 

  • « Saint Laurent, Porte de France » - Editions SERRE, Nice, 1980

 

  • « Les Vallées du Soleil » - Editions Robert Laffont, Paris, 1982

 

  • « Entre Neige et Soleil, Contes et Légendes de Nice et sa région »

Alp’Azur Editions, Antibes, 1985

 

  • « Histoires et Légendes du Pays d’Azur » - Editions du Cabri,

Breil sur Roya, 1993

 

  • « Légendes et Chroniques insolites des Alpes Maritimes »

Equinoxe Editions, Barbentane, 2002

 

·       « Châteaux du Moyen Age en Pays d’Azur »  Alandis Editions, Cannes, 2003

 

·       « Saint Laurent du Var à travers l’Histoire » Alandis Editions, Cannes, 2004

 

·       « Les Aventures du Diable en Pays d’Azur » Alandis Editions, Cannes, 2005

 

·       « Les Templiers en Pays d’Azur » Alandis Editions, Cannes, 2006

 

·       « Histoires de Loups en Pays d’Azur » Alandis Editions, Cannes, 2007

 

  • « Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » Editions Alan Sutton, Saint Cyr sur Loire, 2009

 

  • « Contes et Légendes du Pays d’Azur » Editions Alan Sutton, Saint Cyr sur Loire, 2010

 

Tous ces titres sont disponibles dédicacés par l’auteur, sur simple demande au

04 93 24 86 55

 

Magnifique ! Survolez Saint Laurent du Var en ouvrant le nouveau site ci dessous:

11:06 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)