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08/12/2010

LE COMITÉ DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DES ANCIENS COMBATTANTS D'ALGÉRIE MAROC ET TUNISIE DE SAINT LAURENT DU VAR VA FÊTER SES 50 ANS

COMMEMORATION DU 19 MARS 1978.jpg

PRÉPARATION DU 50ème ANNIVERSAIRE DE A CRÉATION DU COMITÉ FNACA DE SAINT LAURENT DU VAR

Le 21 mai 1961, des anciens d'AFN mobilisés se sont réunis à l'Hôtel Briatore de Saint-Laurent-du-Var et constituèrent une ami­cale afin de renforcer les liens de solidarité et d'amitié et revendi­quer leurs droits légaux. Ils étaient environ une vingtaine et mani­festèrent un enthousiasme probant dont pour certains ce furent des retrouvailles. Le 11 novembre suivant, l'amicale déposa une pre­mière gerbe sur les tombes de Vincent Olivieri et Emmanuel Ferra­reto, par la suite on apprenait le décès de Maurice Danzi puis celui de Anne-Marie Matteudi.

La résolution principale était d'obtenir la paix en Algérie et l'oc­troi de la Carte du Combattant.

Le comité laurentin élit son premier président Jean Berté, Edmond Rossi, vice-président et Guy Degl'Innocenti, secrétaire. Le 4 février 1962 fut organisé un grand bal de solidarité qui permit d'envoyer 39 colis aux soldats restés en AFN, puis le 11 mars 1962, le nouveau bureau se constituait sous le sigle de la FNACA avec président : Edmond Rossi, secrétaire : Guy Degl'Innocenti, trésorier : Georges Battaini. Le 18 mars eu lieu une commémoration au monument aux Morts. Le 22 mai 1962, la section comprend 90 adhérents.

Le 6 février 1963, un bal regroupa 300 personnes et le 12 février se tient le premier congrès départemental à Saint-Laurent avec Jean-Claude Citeme du Bureau national qui présida cette réunion. Le dra­peau FNAA (Fédération Nationale des Anciens d’Algérie) offert par la municipalité eut pour marraine Mme Belissime. Le 31 mars 1963, la FNAA devient FNACA au congrès natio­nal de Noisy-le-Sec. En 1975, le comité laurentin organise de nou­veau le congrès départemental.

Le 200ème adhérent est fêté en 1973 et le siège social se déplace de l'avenue de l'Ancien Pont au 59, rue de l'Eglise.

Les Cartes du Combattant sont décernées à l'ensemble des ayants droit.

D'autres congrès ont encore eu lieu en 1987 et 1995, le dernier se tient en 2007.

En octobre 1993, Gilbert Charbit prit la succession d'André Per­rin à la tête du comité qui dépassa largement les 500 adhérents (533 en 2006). Ainsi le comité de Saint-Laurent-du-Var devient comité intercommunal sous le sigle SLGC (Section Saint-Laurent La Gaude, Garros).

On peut évaluer à plus de 750 le nombre de Cartes du Com­battant obtenues et autant de Titre de Reconnaissance de la Nation. Le comité procéda à la remise de multiples décorations aux adhé­rents dont les fameuses triples Croix du Combattant, Commémo­rative AFN, Médaille de Reconnaissance de la Nation.

Le bureau actuel, reconduit depuis plusieurs années, comprend toujours le président Gilbert Charbit, le Président honoraire Edmond Rossi, la secrétaire générale Simone Cadro et l'inusable trésorier Georges Battaini (depuis 50 ans donc). L'effectif  actuel tourne autour de 450 adhérents qui seront confirmés à la prochaine assemblée générale du 16 octobre 2010.

Les prochaines sorties du bureau SLGC seront : le loto de Noël samedi 11 décembre 2010 à 14h 30 et la galette des rois dansante samedi 15 janvier 2011 à 14h 30 ; ces deux sorties à la salle Roger Ferrière à Saint-Laurent-du-Var. Mais la réunion phare de l'année sera incontestablement la célébration du 50ème anniversaire de la créa­tion du comité samedi 21 mai 2011 à 16 heures, salle H, Roger Deboulle, esplanade du Levant à Saint-Laurent-du-Var. Venez nom­breux nous manifester votre soutien et accueillir nos valeureux anciens qui seront cités et honorés par notre Fédération qui com­prendra pour la circonstance des personnalités responsables des différentes associations patriotiques de la région. Le maximum de porte-drapeaux est souhaité pour rendre hommage à nos disparus. Ensuite les anciens présidents du comité prendront la parole et lais­seront la place à la chorale de Saint-Laurent-du-Var qui animera la soirée. Merci aux anciens de se manifester dès-à présent en nous téléphonant ou écrivant à l'adresse ci dessous.

 

PROGRAMME

Notre programme ci-dessous vous est proposé, nous vous convions toujours aussi nombreux à nos réunions.

- Samedi 11 décembre 2010: loto de Noël à 14 h 30 organisé à la salle Roger Ferrière.

- Samedi 15 janvier 2011: galette des rois dansante à 14 heures, à la salle Roger Ferrière.

- Samedi 19 mars 2011 : 49ème anniversaire du cessez le feu de la guerre d’Algérie, 9h30 :au cimetière Saint Marc de Saint Laurent du Var ;

11 heures : au Mémorial départemental de Valbonne.

- Mardi 3 mai 2011: 8° anniversaire de l'inauguration du Mémorial.

- Dimanche 8 mai 2011 :cérémonie de la Victoire au monument aux Morts suivie d'un banquet (lieu à préciser).

- Samedi 21 mai 2011: 50° anniversaire du comité laurentin (le pro­gramme sera précisé), salle H.

- Dimanche 26 juin 2011: déjeuner gastronomique à Rio Del Molino, riviera italienne, départ en car à 8 heures de Cagnes-sur-Mer et Saint-Laurent-du-Var.

Pour toutes précisions détaillées de ces sorties, merci de télé­phoner aux numéros ci-dessous.

Votre président, Gilbert CHARBIT - Présidence : FNACA, 1, rue des Reynes, 06800 Cagnes-sur-Mer, tél. 06.13.66.05.26.

- Siège social : FNACA, 59, rue de l'Eglise, 06700 Saint-Laurent-du-Var, tél. 04.93.31.24.59.

- Permanence le vendredi à partir de 18 h 30.

 

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 Edmond ROSSI Président honoraire de la FNACA

30/11/2010

LES VICISSITUDES D’UNE BOURGADE FRONTALIÈRE

  

20 LES ARMEES EN MARCHE.jpg

Saint-Laurent, placé à la frontière du Royaume de France sera soumis aux vicissitudes des guerres opposant les Français à leurs voisins Savoyards souvent alliés aux coalitions autrichiennes successives qui embrasent l’Europe de 1519 à 1748 (Traité d’Aix la Chapelle).

Les dévastations et les pillages vont s’échelonner du XVI e au XVIII e siècle.

- Septembre 1536 : au retour des Impériaux décimés par la famine et la maladie.

- Juillet 1623 : incursion barbaresque avec massacre de la population

- Février et juillet 1704 : pillage et incendie par les troupes savoyardes de M. de Blagnac.

- Mars 1706 : destruction des maisons par les Français fortifiant le village assiégé.

- Juillet 1707 : saccage des cultures et du mobilier par les Impériaux.

Ces opérations militaires entraînent la construction de ponts provisoires de 1538 à 1813 :

- 1538 : à l’occasion du passage de François Ier venu rencontrer son ennemi, Charles Quint, lors de la Trêve de Nice imposée par le pape Paul III.

- Mars 1629 : le Duc de Guise édifie un pont de bateaux niçois pour la traversée de 10.000 chevaux et 12.000 fantassins. L’ouvrage est démonté à la retraite.

- Avril 1744 : un pont sur pilotis est dressé par les Franco-Espagnols et coupé en octobre 1746.

- Novembre 1746 : les Austro-Sardes et les Anglais se préparent à envahir la Provence. Les Anglais construisent un pont détruit en février 1747.

- Enfin en octobre 1792, les Français bâtissent un pont définitif ouvert à la circulation le 8 décembre 1792, doublé en juin 1793 - refait en  1813.

Le gué disparaît avec sa barque pittoresque. Les diligences peuvent traverser le fleuve sans problème. L’ouvrage sera souvent endommagé par les crues et par les Laurentins eux-mêmes qui verront chaque fois renaître avec bonheur leurs activités traditionnelles de gueyeurs ! La construction d’un pont de pierre débute en 1813, mais les travaux seront suspendus à la chute de l’Empire.

 

Un reflet du caractère opiniâtre et vindicatif des Laurentins apparaît à l’occasion d’un procès qui durera de 1769 à 1782, opposant deux membres de la communauté au sujet de la possession d’un banc d’église ! La chicane entraînera les plaideurs jusqu’à la Cour d’Appel d’Aix !

 La Révolution française apaisera les cœurs, après une certaine crainte le nouveau régime est bien accueilli à Saint Laurent où  l’on lève une milice bourgeoise le 16 août 1789. Les cocardes tricolores sont arborées et les tours de garde veilleront à protéger le bourg des incursions venues de la rive niçoise, refuge des immigrés fidèles à l’ancien régime.

Un calme relatif s’installe après le passage des armées de la République qui envahissent le Comté de Nice rattaché à la France de 1792 à 1814.

 Pourtant sous le Consulat en mai 1800, le Général Suchet, après avoir reculé sous la pression des Autrichiens, contre-attaque sur la rive gauche du Var. A cette occasion, les corvettes anglaises bombardent Saint-Laurent. Ce sera le dernier combat historique.

 A la chute de l’Empire, la frontière s’installe à nouveau sur le Var entre la France et les Etats de Piémont-Sardaigne. Le pont est mesuré et partagé par les deux royaumes. Saint Laurent reprend ses prérogatives de bourgade frontalière. Rappelons que de 1792 à 1860, les activités liées au passage du Var : hôtels, poste de gendarmerie, poste de douane, charrons, maréchaux-ferrants, se déplacent de la « Grande-rue » dans celle située face au pont (l’actuelle rue de l’Ancien Pont).

 

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

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20/11/2010

LA SULFUREUSE RÉPUTATION DU CHÂTEAU DE LA TOUR

CHATELAINE HOSPITALIERE.jpg

Sur un monticule situé à quatre kilomètres au nord de Saint Laurent, dans l’actuel quartier des Pugets, le Comte de Provence fait élever en 1232, après avoir détruit le « castrum d’Agrimontis » tenu par des rebelles, le nouveau « castrum de Pugeto » destiné à surveiller la rive droite du Var.

Si une partie du fief du castrum d’Agrimontis est donné à Cagnes, le castrum de Pugeto bénéficie au nord, d’une part de la seigneurie indivise de La Gaude–Saint Jeannet. Le castrum de Pugeto est inféodé à Romée de Villeneuve dès  1235, l’enquête de 1251-52 y révèle 30 feux (environ deux cent habitants).

Ce « castrum Pugetono tredecim dominarum » ou Puget treize Dames aurait été occupé avant le XIIIème siècle selon Louis Cappatti. Le fief, après avoir appartenu aux Villeneuve en totalité, est partagé en 1549 avec les Portanier pour revenir en 1700 aux Pisani.

La population du Puget est décimée en 1350 par la peste noire et le village ne sera plus qu’un hameau de Saint Laurent. Les chroniques mentionnent ensuite le château de la Tour, sans doute à cause de la présence d’un donjon du XIIIème siècle de l’ancien castrum.

Il apparaît au XVIIIème siècle comme un « pavillon » (carte géographique) puis comme une résidence de campagne du seigneur de Saint Laurent. Les vestiges bien visibles encore en 1980 ont été partiellement anéantis par une construction récente coiffant le site médiéval.

Le castrum de Pogeto et sa paroisse sont à nouveau signalés désertés (par Bouche) en 1667 à la suite d’opérations militaires. La chapelle Saint Jean Baptiste et le château voisin formaient le centre d’une importante communauté comme le laisse supposer la quantité d’ossements découverts près des ruines de la chapelle.

La dénomination du château du Puget Treize Dames a donné prétexte à une légende moyenâgeuse sur la présence en ces lieux de treize châtelaines, épouses délaissées de courageux seigneurs partis guerroyer en croisade.

Réunies dans ce manoir isolé pour mieux tuer l’attente et supporter leur triste condition d’épouses abandonnées, ces treize Dames, tenues à une chasteté imposée par les circonstances, accueillirent au début les hommages enflammés de troubadours de passage avant de céder à leurs avances.

Les règles de l’amour courtois furent très vite oubliées et leurs manifestations dégénérèrent en parties fines, établissant la flatteuse renommée du château !

Célébrée jusque par Pétrarque, sa réputation en fit une étape incontournable sur la longue route joignant Rome à Avignon, le voyageur ou le pèlerin savait trouver là, en plus du gîte et du couvert, une chaude hospitalité.

 

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

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