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31/07/2006

PREMIERS DROITS DE PEAGE POUR LE FRANCHISSEMENT DU FLEUVE VAR

TOUT COMMENCE AVEC LES ORDRES RELIGIEUX !

 

Il faut attendre le Xllème siècle, pour apprendre que les chevaliers de Castrum Olivum (village médiéval situé près du BROC, dont il ne subsiste aujourd'hui que quelques demeures en ruines après sa disparition au XVllème siècle) percevaient un droit de péage pour le passage du Var; ils firent donation de ce droit aux puissants moines de Lérins qui possédaient une bonne partie des terres situées sur la rive droite du Var. (Cartulaire de l'Abbaye de Lérins. Moris et Blanc).

Ces terres et ces biens avaient été reçus par l'Abbaye lors de la grande menace de l'an mille où devait avoir lieu « la fin du monde ». De nombreux propriétaires: petits sei­gneurs du lieu avaient fait don de leurs biens matériels, pour ménager leur vie dans l'autre monde, en s'alliant les sympa­thies de l'Eglise toute entière.

Plus tard, en 1205, l'ordre des Chevaliers Hospitaliers de St. Jean de Jérusalem possédait à ST. LAURENT un hô­pital destiné à recevoir les pèlerins qui traversaient le fleuve; cet hôpital fut ensuite desservi par les chevaliers de Rhodes, puis pal les moines Augustins. Ces différents ordres monasti­ques et militaires fleurissaient au Moyen-Age; leur rôle social symbolise la puissance de l'Eglise en ces temps instables.

Parce qu'ils avaient le seul tort d'exploiter une affaire prospère, les bons moines de l'ordre des Augustins firent des jaloux; un de ceux-ci, et pas des moindres, l'évêque de VEN­CE, devait au XIII ème siècle leur causer quelques ennuis.

Le Var aujourd'hui endigué avait, alors que St. Laurent n'existait pas encore, un lit large où il pouvait laisser à loi­sir divaguer ses eaux capricieuses.

Ce « fleuve » , comme le baptisa le premier Jules CE­SAR, sujet à des crues soudaines et imprévues causées par les violents orages alpins, fut qualifié de « Grand fou » par VAU­BAN. Aussi longtemps que le comté de NICE fut sous la do­mination des ducs de Savoie, le Var servit de barrière naturel­le entre Piémontais et Provençaux.

Ainsi nul n'est étonné d'apprendre qu'au XIII ème siè­cle, les voyageurs arrivaient avec inquiétude sur les rives mou­vantes, face à ce fleuve hostile.

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15:05 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : VACANCES

23/07/2006

LES PREMIERES MENTIONS DU SITE DE SAINT LAURENT DU VAR

A L’EMBOUCHURE D’UN GRAND FLEUVE ALPIN

 Lorsque ST. LAURENT n'était encore que les berges boisées de ce fleuve sans nom, que les premiers hommes s'y installèrent, il n'y avait ni pont ni chemin, ils choisirent, comme en témoignent des vestiges de pilotis d'habitations la­custres, l'embouchure du Var (1).

C'est au débouché de ce fleuve qu'après avoir abat­tu les grands sapins qui le bordaient, nos lointains ancêtres édifièrent des huttes en rondins semblables aux isbas contem­poraines. Ces demeures reposaient sur un socle de bois supporté par des pilotis enfoncés dans un sol vaseux. La pêche était leur principale activité.

Bien des siècles conservèrent cette paix première de l'humanité, avant que l'homme écrive les premiers instants historiques de ce lieu, qui n'était que les rives d'un torrent alpin. (2) .

A l'époque romaine, 49 ans avant Jésus-Christ, de re­tour d'une expédition punitive en Espagne, l'empereur CESAR (vainqueur de la GAULE) licencia les légions pompeïennes qu'il avait soumises et ramenées de si loin!... Le lieu choisi? les bords du Var où se situe l'actuel ST. LAURENT (selon De Bello Civili). La via Julia-Augusta, voie romaine reliant ROME aux provinces ouest, traversait le Var à gué; à la hauteur des quartiers nord de la Baronne; jamais il n'a été découvert tra­ces d'un pont à cet emplacement.

(I) Selon M. Brun (AN. SOC. des S.L. et A. des A.M. T .: V) pilotis enfouis à 8 m sous le sol actuel.

(2) Selon une étude géologique, le Var roulait cent fois plus d'eau à l'époque diluvienne et la moitié à l'époque miocène, pliocène.

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15/07/2006

UN CARREFOUR DE CIVILISATION

SAINT LAURENT DU VAR, UN SITE PARTICULIER 

Le Var a constitué de tout temps une frontière naturelle qui s'opposa à la pénétration humaine. Les premiers vestiges mé­galithiques, témoins d'une civilisation où l'homme apprenait l'agri­culture, voici quelques 5000 ans, se regroupent à l'ouest du Var.

De même, lorsque les spécialistes de la protohistoire recen­sent le., tombes à incinération de la fin de l'âge du Bronze, ils constatent qu'elles sont limitées à la rive droite du fleuve.

Qu'il s’agisse des curieuses bories, ces sortes d'igloos en pierre, ou des traces d'influence celte, comme les décorations en forme de têtes sculptées, là encore tout s'arrête sur les bords du Var.

Plus tard, lorsque l'homme commencera à écrire son histoire, la limite de la Transalpine et de la Cisalpine sera fixée au « Va­rum flumen ».

 L'Empire romain arrêtera l'Italie sur le bord du fleuve, la Narbonnaise débutant au-delà.

Au Moyen-Age, la Provence se séparera du Comté de Ni­ce, un demi-millénaire entrecoupé de courts changements, impo­sera la frontière du Var.

Saint Laurent, carrefour placé sur la côte à l'embouchure du fleuve, va jouer des siècles durant un rôle capital qui s'impose à la mémoire des hommes.

Ce survol historique n'a aucune prétention exhaustive, il s'agit d'une série de clichés pris à des époques successives, re­liés par une toile de fond: Saint Laurent du Var et son site.

EDMOND ROSSI SIGNERA SES DERNIERS OUVRAGES RELATIFS A L'HISTOIRE DE LA REGION :

SAMEDI 22  JUILLET A LA " JOURNEE DE LA LITTERATURE " DE SAINT MARTIN VESUBIE.

 

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