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28/09/2006

LA RENAISSANCE DE L'AN MILLE

            L'APPARITION D'UN VILLAGE

       AU BORD DU VAR VERS L'AN MILLE

 

De la menace permanente des invasions naîtra le type de village concentré et fortifié, les murs extérieurs formant remparts, le clocher de l'église servant de donjon, avec à l'intérieur des rues étroites et des maisons serrées, exemple type de l'actuel vieux village de Saint-Laurent.

Après ces siècles d'insécurité et de vie misérable, le XIème siècle marque dans notre pays une résurrection. Pour la première fois apparaissent dans les documents d'époque les noms de nos villages qui sont constitués en paroisse et qui payent tribut aux évêques et aux abbés.

Saint-Laurent est cité en 1033 sous le nom de CASTRUM AGRIMONTIS. Son site originel devait géographiquement être établi à proximité de l'église actuelle au cœur du vieux village, dominant les bords du Var .

La présence des Chevaliers du Temple est signalée en 1135 sur la rive opposée du Var (1), où ils se fixèrent au lieu dit « lei SERROI SOBRANOI » près de CAUCADE, au che­min de SAINTE MARGUERITE. Selon DURANTE, ils y éta­blirent un hospice destiné à secourir les voyageurs qui traver­saient le fleuve. passage réputé périlleux à cause de la rapidité des eaux, de la traîtrise des sables mouvants et des sombres forêts qui couvraient les deux rivages.

De cette même époque, XIème et XIIème siècle, date la construction, le long de la côte, des tours de guette, à l'ini­tiative des seigneurs et abbés, pour surveiller l'arrivée toujours possible des pirates sarrasins.

Saint-Laurent en possédait une dont les vestiges subsis­tent encore de nos jours au quartier qui a emprunté son nom. quartier de la Tour (2).

Le premier art roman apparaît à cette époque, l'église de Saint-Laurent avec son clocher en possède les caractéristiques: avant 1925, date à laquelle le clocher fut restauré, ce­lui-ci était une simple tour carrée surmontée d'une pyramide, distinction spécifique des clochers romans lombards du pays niçois.

(1} Un acte de vente de terres sises à St. Laurent fut effectué le 23 Avril 1208 par devant le notaire Maître Isnard. Le nouveau propriétaire, commandeur des Templiers, se nommait G. OLIVIER AUDIER. Ainsi le Temple s'installait sur les deux rives du Var.

(2) Les cartes du XVIIIème siècle notent une autre tour plus récente, cons­truite au sud du village au bord du Var « la tour Castillon ., édifiée au XVIIIème siècle:

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24/09/2006

LES GRANDES INVASIONS

                LA CHUTE DE L'EMPIRE ROMAIN

                SOUS LES COUPS DES BARBARES 

Au début du Vème siècle, des peuples germains envahis­sent l'Empire Romain et s'y établissent; la Provence reste ro­maine.

A la mort du dernier empereur romain en 476, la Pro­vence devient l'objet de partages successifs entre les rois goths puis entre leurs successeurs mérovingiens.

De 570 à 756, les Lombards (*), après avoir envahi le nord de l'Italie, passent les Alpes et ravagent le pays jusqu'au Rhône, laissant subsister, dans la mémoire, de nombreuses lé­gendes de destruction et de mise à sac, mais, pas de vestiges archéologiques. Selon le Commandant OCTOBON, « les ban­des de Lombards ont dû détruire tout ce qui était antérieur à leur passage. La Côte a dû être déserte pendant toute la période sarrasine » .

La destruction des quelques établissements romains de Saint-Laurent devrait dater de cette époque.

Après les Barbares d'origines germanique, les Arabes (Maures ou Sarrasins) viendront par voie de mer pour piller la côte provençale et ce, de la fin du IXème siècle au dernier quart du Xème siècle, jusqu'à la victoire de Guillaume de Provence en 972.

Là encore, les Sarrasins sont passés en Provence com­me des malfaiteurs sans laisser de traces. Leurs raids sur les côtes se poursuivront pendant tout le Moyen Age et ils écu­meront la Méditerranée jusqu'au début du XIXème siècle.

(*) L 'historien P. Canestrier indique que les Vandales dévastèrent la région de 440 à 460 puis les Saxons en 573, poussés en Provence par les Lombards.

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20/09/2006

LE PONT ROMAIN DE SAINT LAURENT

         COMMENT TRAVERSER LE VAR

                 A L'EPOQUE ROMAINE ?

De l’occupation romaine naquit la nécessité d'un passage du Var à la hauteur du site actuel de Saint-Laurent. Déjà existait au pied des collines niçoises le tracé est-ouest d'une voie sur­plombant les marais du Magnan et du Fabron.

La Forme ORBIS ROMANI signale au N. 47 à l'ouest de Saint ­Laurent sur la colline de GRIMONT des vestiges notés par Edmond BLANC (AN. des SOC. des A.M. 1878 p. 218) et dans son « Epigraphie Antique I p. 34 ». L'auteur écrit qu'il a été trouvé sur cette colline, en grand nombre, des débris de meule, des pesons de filets en brique et en pierre, ces pièces ne sem­blent pas avoir été répertoriées.

E. BLANC ajoute que cette colline s'appelait au Moyen Age AGRI-MONS (mont des champs cultivés), que probablement un habitat devait être édifié sur ce promontoire. Des familles se livrant à la pêche et à la culture des champs voisins pouvaient y demeurer. Il indique encore qu'au XIIIème siècle l'Hôpital des Augustins devait s'y dresser. Il s'agirait d'un habitat préludant au véritable Saint-Laurent: le CASTRUM AGRIMONTIS.

L'historien Gioffredo indique CASTRUM AQUENTIS ou AGRIMONTIS en 1200. Honoré Bouche dans sa chronologie de Provence 1664 cite: « CASTRUM QUONDAM AGRIMONTIS, UBI EST MODO HOSPIAL V ARO ».

Faute de vestiges authentifiés et de ruines corroborant cette hypothèse sé­duisante d'un premier site habité sur la colline des AGRIMONTS, nous som­mes tenus à la réserve.

Peut-être les quelques vestiges trouvés à Saint Laurent en 1970 appartenaient-ils à une « villa » romaine?

Signalons également la mise à jour en 1949, Pté AICARD, de fondations en gros galets et de débris de jarres relevant peut-être d'un habitat rural du premier millénaire ou de l'époque romaine.

L'urbanisation intensive de ce lieu historique, l'absence de toute recherche archéologique conduite pendant les travaux, repoussent dans un lointain futur toute confirmation possible.

Sur la rive droite, s'inspirant de principes analogues valables pour la rive opposée, une voie circulait à la base des collines digitales et des val­lons situés entre Saint-Laurent et Cagnes, évitant leurs obsta­cles orientés nord-sud.

De la réunion de ces deux voies primitives par une tra­versée du Var, devait naître la succession des événements his­toriques propres à Saint-Laurent.

A ce propos, Albert Garidelli n’hésite pas à indiquer que la voie aurélienne aboutissait au site actuel de Saint Laurent du Var. Il cite « un pont romain en charpente franchissant le Var face à l’église actuelle, sa défense étant assurée par le « castellum du Var ». Cet ouvrage sera détruit par les Lombards en 577, tout comme le castellum.

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