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06/05/2012

LE CHÂTEAU DES GRIMALDI DE CAGNES

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Au Ve siècle, Saint Véran, moine de Lérins, établit une abbaye près de l’embouchure du Loup qui sera détruite par les Sarrasins. Elle renaîtra à l’initiative de l’évêque de Vence avant d’être abandonnée au XIme siècle par l’Abbaye de Lérins.

Le castrum de Cagna ou Caïna existe dès le XIme siècle nanti d’un château cité en 1032, la seigneurie appartient alors aux Vicomtes de Nice. Caigno est au XIIème siècle ceinturé de murailles.

Lors de la guerre de conquête entreprise par le Comte de Provence, le castrum cagnois est investi et confié à son capitaine et fidèle compagnon Romée de Villeneuve. Celui-ci prélève sur la seigneurie de Cagnes, au nord, les terres destinées à Cagnettes et à l’ouest une partie pour former le fief de Villeneuve.

Le castrum de Cangna est cité en 1230 (Liste des Castra), en 1235 (Statuts de Fréjus) et en 1251-52 (Enquête de Charles d’Anjou), il est placé en 1325 dans la circonscription administrative de Vence.

Au XVme siècle, on ne recense qu’une centaine d’habitants en 1400 et la moitié ensuite jusqu’à 1471 où un cheptel important comporte : 260 bovidés, 30 équidés et 6500 moutons. L’abondance de ces troupeaux oblige la communauté à utiliser les pâturages voisins de La Garde et du Loubet.

Au début du XVIème siècle, les consuls de Cagnes remettent en état les fortifications entourant le bourg. Des murailles cernaient Cagnes dès le XIme siècle, elles avaient été renforcées au XIIème et XIIIème siècles. C’est au XIVème siècle que Raynier Grimaldi décide la construction d’une forteresse dominant l’ensemble.

Ce « château gardé », bâti après les Croisades, est destiné à surveiller la mer. On y accède alors par une voie souterraine. Si l’on signale avant l’invasion sarrasine un Hugues Grimaldi, fils de Thibaud à qui Pépin le Bref aurait donné les terres de Cagnes, en 1300 le fief appartient à Robert d’Anjou, Comte de Provence qui le restitue aux Grimaldi de Monaco. C’est ainsi qu’en 1309, Rainier, souverain de Monaco et amiral de France, y fait élever un château.

La forteresse médiévale subit de graves dégâts lors des invasions de la Provence par le Connétable de Bourbon en 1524 et de Charles Quint en 1536. Jean Henri Grimaldi transforme en 1620 l’austère château en demeure seigneuriale. De grandes fenêtres sont ouvertes, un jardin extérieur, sorte de patio, est aménagé, un vaste escalier de marbre grimpe vers une salle des fêtes, alors qu’une large porte perce la façade donnant sur la place intérieure. Devenu en 1635 Maréchal de camp des armées du Roi, le lieutenant général Jean Henri, sacré Baron de Cagnes, organise de nombreuses réceptions dans son élégante demeure. A sa mort en 1651, son fils Honoré sera fait Marquis de Cagnes.

Le 11 juin 1707, la flotte hollandaise débarque 1200 hommes à Cros de Cagnes, le bourg résiste cinq jours avant d’être pillé et le château saccagé par les Austro-sardes.

Le 5 avril 1710, sur l’ordre de Sa Majesté le Roi Louis XIV, le Comte d’Artagnan arrête dans le château de Cagnes le Marquis de Grimaldi, seigneur d’Antibes, pour la fabrication et le trafic de fausse monnaie. Une perquisition permet de découvrir un atelier installé dans les caves !…

Le 30 novembre 1746, les Impériaux repassent le Var, les habitants de Cagnes s’enfuient dans la campagne. Le général autrichien Braun occupe le château ; grâce à l’entremise de l’évêque Surian, les dégâts seront minimes.

Le dernier seigneur, Sauveur Grimaldi, se rendit célèbre par un procès où il réclama, sans résultat, la couronne des Princes de Monaco. Emigré à Gênes à la Révolution, son château fut pillé en 1790, les marbres descellés et emportés, les boiseries utilisées comme bois de chauffage.

Vendu à plusieurs reprises, le château devient en 1873 propriété de M. C. Gerecke qui le restaure et ajoute la tour centrale déparant l’ensemble.

Acquis en 1937 par la ville de Cagnes, il abrite aujourd’hui un musée et un centre de manifestations culturelles.

Le patio renaissance de forme triangulaire, entouré de deux étages de galeries à colonnes superposées, est ombragé par un poivrier. Les salles basses voûtées du XIVème siècle, au nombre de sept, accueillent une rétrospective médiévale et un musée de l’olivier. Un escalier monumental conduit aux salles du premier étage auxquelles donne accès une galerie ceinte d’une élégante balustrade. Se succèdent : la salle des réceptions, la salle des audiences avec son plafond à la française et la salle des fêtes avec au plafond une peinture en trompe l’œil dessinée de 1621 à 1624 par le génois Carlone : « La chute de Phaéton », d’une étonnante perspective.

Cette fresque célèbre dans le passé, attirait les visiteurs troublés par l’extraordinaire illusion d’optique obtenue par l’artiste. En 1707, le Duc de Savoie et le Prince Eugène, occupent les lieux. Le Duc voit dans la chute du fils du Soleil un présage néfaste et décide de le détruire. Le Prince évitera le pire. Mais des soldats austro-sardes, enivrés par le muscat de Saint Laurent tireront tout de même au fusil sur le pauvre Phaéton !

L’ensemble de ces salles d’apparat de pur style Louis XIII se poursuit avec l’oratoire décoré de gypseries. La salle d’histoire locale et de la pêche en Méditerranée retiendra l’attention du visiteur.

Au second étage, se trouvaient les appartements privés des Grimaldi. Le sommet de la tour offre un panorama incomparable sur Cagnes, la mer et les Alpes.

La visite du château-forteresse doit se compléter par un parcours des rues aux maisons pittoresques de la cité médiévale : le Haut de Cagnes. Restes de l’enceinte fortifiée des XIIème et XIIIème siècles, les portes ogivales restituent une atmosphère remontant aux origines de cette attirante bourgade.

Le château Grimaldi, au Haut de Cagnes, se visite chaque jour de 10h à 12h et de 14h à 18h, renseignements au 04 92 02 47 30

 

D’après « Les Châteaux du Moyen-âge en Pays d’Azur » (Alandis-éditions Cannes), pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 20 € : contacter edmondrossi@wanadoo.fr

 

Le Moyen Âge a duré plus de mille ans, presque une éternité ! Aussi, les différences l’emportent largement sur les points communs.

Quel rapport entre la Provence romaine, soumise aux déferlements des hordes barbares et celle annexée au Royaume de France de Louis XI ?

Terre de passage et de partage, les Alpes Maritimes – ou Provence orientale – sans ignorer ces disparités, conservent les facteurs d’une unité enracinée dans le sol et dans les mentalités.

Qu’il s’agisse de la langue latine, de la religion chrétienne, de la construction des états modernes aux œuvres de l’intelligence, cette époque fournit en ce lieu tous les éléments nécessaires pour appréhender dix siècles de cataclysme et de grandeur.

La découverte des châteaux et des forteresses médiévales du « Pays d’Azur » (Alpes Maritimes), témoins authentiques des bouleversements de cette période clé n’est pas aisée ; elle constitue pourtant le meilleur moyen de retrouver ces temps disparus.

Les plus anciennes constructions datent d’un millénaire ; en parties détruites ou restaurées, elles offrent rarement leur visage primitif, laissant le plus souvent à l’imagination le pouvoir de les faire renaître.

L’archéologie de l’âme peut nous aider à retrouver l’image vivante de la chevalerie et des nobles hantant ces demeures oubliées.

Elle nous sera restituée grâce à de nombreuses anecdotes émaillant l’austère description des sites. Puisées dans les chroniques et les légendes, elles restituent une vision de valeurs fondées sur l’honneur et la foi.

Confronté à l’hostilité et à la violence d’un monde obscur, l’homme médiéval exprimera une part de ses ambitions et de ses craintes par des ouvrages défensifs. Ces orgueilleux édifices inscrivent dans le paysage les premières empreintes de l’histoire mouvementée des Alpes Maritimes.

Laissons-nous entraîner à la fabuleuse découverte de ces 140 châteaux et vestiges médiévaux présentés avec précision par Edmond Rossi, un niçois passionné par le passé et les traditions d’une région qu’il connaît bien. Il nous offre en plus la part d’imaginaire qui entoure ces vieilles pierres.

Rappelons qu’Edmond Rossi est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’Histoire des Alpes Maritimes et de la mémoire de ses habitants.

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargé d’anecdotes et d’images du passé : Cliquez sur

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

28/04/2012

"ALP'AZUR" LES HISTOIRES INSOLITES D'EDMOND ROSSI

TRÉSORS DES VALLÉES DU MERCANTOUR.jpg

A découvrir :

 

http://alpazur-edmondrossi.monsite-orange.fr

 

 

Des histoires extraordinaires naissent sous tous les cieux, mais seul un cadre favorable les fait éclore.

 

La situation géographique du « Pays d’Azur » où les Alpes plongent dans la mer dans un chaos de montagnes et de vallées profondes lui confère déjà un caractère exceptionnel. Les climats qui s 'y étagent de la douceur méditerranéenne de la côte aux frimas polaires des hauts sommets sont tout aussi contrastés. Si l'on ajoute que l'homme a résidé sur ces terres d'opposition depuis ses origines, on ne peut s'étonner de trouver en lui la démesure du fantastique révélée par les outrances du décor.

Cet environnement propice ne devait pas manquer de pro­duire dans la vie de ses habitants une saga où l'imaginaire rejoint naturellement la réalité.

 

Depuis les milliers d'étranges gravures tracées à l'Age du Bronze sur les pentes du Mont Bégo dans la Vallée des Merveilles, en passant par les fabuleux miracles de la légende dorée des premiers chrétiens, ou les fresques tragiques des chapelles du Haut-Pays, jusqu'aux héroïques faits d'armes des Barbets pendant la Révolution française, longue est la chronique des «Histoires extraordinaires» du « Pays d’Azur »  s'étalant dans la pierre et la mémoire de ses habitants.

 

Par un survol du passionnant passé de cette région, qu'il connaît bien, Edmond Rossi nous entraîne à travers des récits mêlant la réalité historique au fantastique de la légende.

 

Rappelons qu'Edmond ROSSI, né à Nice, est entre autre l'auteur de divers ouvrages d'Histoire appréciés, dont «Fantastique Vallée des Merveilles», d'une étude sur les traditions et le passé des Alpes du Sud: «Les Vallées du Soleil» et d'un recueil de contes et légendes de Nice et sa région: «Légendes et Histoires insolites des Alpes Maritimes».

 

Un nouveau site,  pour remonter le temps

dans les Alpes Maritimes.

Le passé et la mémoire de ce carrefour géographique et historique sont enfin accessibles aux amateurs d’Histoire locale.

Régulièrement mis à jour, pour une découverte attrayante, ce site

( tenu par Edmond ROSSI auteur de plusieurs ouvrages appréciés ) attend votre visite et vos appréciations.

A ajouter à vos favoris.

http://alpazur-edmondrossi.monsite-orange.fr

 

23/04/2012

L'ÉLECTION DU NOUVEAU MAIRE DE SAINT LAURENT DU VAR EN 1945

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L'élection du maire

Le 18 Mai 1945, le conseil municipal se réunit pour élire le maire et ses adjoints. Provençal alité et Roubaudy sont notés absents. La séance est présidée par Jules Pinaud, le doyen.

Eugène Provençal est élu maire avec seize voix contre cinq pour Charles Aubert. Léon Bérenger est élu premier adjoint avec vingt voix sur vingt bulletins exprimés (un bulletin était nul ou blanc). Il est surprenant de voir qu'à ce moment-là les conseillers sont au nombre de 21 (23 moins les deux absents). Mais pour le vote suivant, Marcel Cortese est élu avec 22 suffrages (sur 22 exprimés) comme deuxième adjoint. On peut supposer que François Roubaudy est arrivé entre temps. François Giusti est élu également avec 22 voix (sur 22 exprimées) adjoint spécial, chargé de l'administration en l'absence du premier et du second adjoint. Le conseil a peut-être ainsi anticipé le fait que la santé de Provençal risquait de l'empêcher de tenir son rôle de maire. Les conseillers savaient que Provençal était malade. C'est effectivement pour cette raison que Léon Bérenger demande la création de deux postes d'adjoints supplémentaires.

C'est clairement mentionné dans le registre des délibérations du 18 Mai 1945:

« M Léon Bérenger, premier adjoint faisant fonction de Maire, expose qu'en raison de l'état de santé actuel de M le Maire, et que d'autre part, vu le programme de rénovation de la commune de St Laurent du Var qu'il vient d'exposer et des nombreux travaux administratifs et lois que la commune se doit d'appliquer, il est devenu extrêmement difficile à la Municipalité, malgré l'application et l'activité de ses membres d'en surveiller exactement la marche et de remplir ses multiples obligations avec toute la précision et la promptitude désirables.

Il propose en conséquence au Conseil d'user de la faculté donnée par la Loi du 27 Juillet 1923 et de créer, pour la durée de son mandat, deux postes supplémentaires d'adjoints. »

Si Bérenger devait assurer l'intérim, la présence de deux adjoints supplémentaires ne serait pas de trop. Un autre adjoint spécial, détaché lui au quartier de la gare, est donc élu. C'est le doyen, Jules Pinaud, qui obtient 22 voix sur 22 bulletins exprimés.

Les contestations

Plusieurs conseillers protestèrent à propos de différents événements liés aux élections municipales. L'arrêté du 30 Mai 1945 concernant les protestations des élections municipales du 13 Mai 1945 relate en détails les plaintes et les décisions prises par la préfecture.

Joseph Capra et Félix Battua déposèrent une protestation à la Préfecture des Alpes Maritimes le 18 mai 1945. Ils faisaient remarquer que « le nommé RENAUD Georges a voté bien que né le 17/11/1924 et par conséquent âgé de moins de 21 ans ». Il n'était pas inscrit sur les listes électorales mais avait pu voter à cause d'une erreur (le nom de Jean Renaud qui était décédé avait été émargé sur la liste d'émargement). Georges Renaud avait voté en lieu et place de Jean Renaud. Par conséquent, une voix fut retirée à tous les candidats élus au second tour. Les chiffres du tableau précédant ne tiennent pas compte de cela.

Les deux protestaient aussi contre le fait que le Président du bureau de vote Maurin ait effectué lui-même le dépouillement des bulletins. Mais aucun texte législatif n'interdisant cela, ce grief fut rejeté.

Le 17 mai 1945, Louis Ravet avait également déposé une protestation à la Préfecture. Il informait que 27 bulletins de vote avaient été annulés à tort au 2ème bureau. Le conseil de préfecture estima que certains étaient bien nuls ou blancs mais neuf bulletins étaient toutefois valables. Ils avaient été annulés pour différentes raisons. Un bulletin comportait vingt-trois fois le nom de Ravet, mais celui-ci avait été élu au premier tour. Un bulletin portant le nom de Caussimon avait été rayé et portait la mention « dit le patron de ma femme ». Malgré annotation mention étrangère à l'élection, le bulletin fut jugé valable. Il en fut de même pour huit bulletins qui avaient été annulés car ils portaient des marques accidentelles au crayon. Donc, Mme Fossat, MM. Nègre, Loir et Hébert eurent neuf voix de plus chacun.

Louis Ravet protestait contre l'élection de Marius Boniard. Selon lui, il n'aurait même pas dû être électeur, puisque son domicile et son exploitation agricole étaient depuis plusieurs années sur le territoire de Cagnes-sur-mer. Mais, Boniard étant inscrit sous le numéro 355 sur la liste électorale, le conseil de préfecture estima qu'il n'y avait pas de raison de refuser son élection. En effet, d'après l'article 31 de la loi du 5 Avril 1884, les électeurs de la commune étaient éligibles au conseil municipal.

Ravet indiquait que François Giusti avait été élu alors que ses père et mère étaient italiens, non naturalisés. La protestation fut rejetée car Giusti avait opté pour la nationalité française à sa majorité. En outre, il s'était engagé volontairement pendant la première guerre et avait servi l'armée française pendant la guerre de 1939 à 1940.

Ravet et Giusti avaient également protesté contre l'élection de Vincent Nègre car son beau-frère, Charles Maurel, avait été aussi élu. Le conseil de préfecture jugea que :

Considérant qu'aux termes de l'article 35 alinéa 4 de la loi du 5 Avril 1884 dans les communes de 501 habitants et au-dessus, les ascendants et les descendants, les frères et alliés au même degré ne peuvent être simultanément membres du même Conseil Municipal.

Considérant qu'il n'est pas contesté que le Sieur Nègre élu Conseiller Municipal de Saint-Laurent-du-Var au 2ème tour de scrutin est le beau-frère du Sieur Maurel élu à la même assemblée au 1er tour ; qu'ils sont dès lors alliés au degré prohibé et ne peuvent simultanément faire partie du Conseil Municipal de la Commune de Saint-Laurent-du-Var, dont la population dépasse 501 habitants ;

Qu'il y a lieu dans ces conditions d'annuler l'élection du Sieur Nègre, qui n'a été élu qu'au 2ème tour de scrutin.

L'élection de Vincent Nègre en qualité de conseiller municipal fut donc annulée. Les conseillers élus sur la liste Ravet n'étaient plus que quatre.

Caractéristiques de ce conseil

Le benjamin est plus vieux que celui du CLL (27 contre 20 ans). Mais le CLL était une exception, il est donc logique que l'âge du benjamin soit plus élevé. D'ailleurs, l'âge du plus jeune conseiller de la municipalité élue en 1945 est le même que celui de la municipalité nommée par Vichy.

Le doyen est le plus vieux de toutes les municipalités lors de son installation (72 ans).

La moyenne d'âge est 48,82 ans. C'est encore un retour à la normale, cette municipalité se situant entre celle de Vichy (45,16) et celle élue en 1935 (53,43).

Deux femmes figuraient parmi les candidats. Elles furent toutes les deux élues.

Les classes plus jeunes (20-30 et 30-40 ans) sont en nette diminution par rapport au CLL. Les 30-40 ans sont très peu représentés (8,69%). C'est leur taux le plus bas.

La classe des 50-60 retrouve un niveau plus habituel avec 26,08% des conseillers appartenant à cette catégorie. Comme en 1935, c'est la seconde classe en ordre d'importance. Avec 13,04%, les plus de 60 ans continuent leur croissance. Les plus nombreux en 1935, ils avaient été écartés en 1941 (0%) et un peu oubliés en 1944 (5,88%). La majorité des membres du conseil municipal sont des propriétaires (12 sur 23, soit 52,17%). C'est une constante.

Extrait du Mémoire d’Histoire de Jérémie Thomas