sperada

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/05/2011

LE COMITÉ DE LA FNACA DE SAINT LAURENT DU VAR FÊTE SON CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE LE SAMEDI 28 MAI 2011

 

LE COMITÉ FNACA (20-10-1977).jpg

 

HISTORIQUE DU COMITÉ FNACA DE SAINT LAURENT DU VAR,

LE PREMIER CRÉÉ DANS NOTRE DÉPARTEMENT

Le 21 mai 1961 alors que la guerre d'Algérie n'avait pas cessé, une vingtaine de jeunes de 20 à 30 ans, se retrouvaient fraternellement unis, comme ils l'étaient lorsque rappelés, appelés et maintenus, ils servaient sous les drapeaux.

La réunion se tenait à l'Hôtel Briatore un dimanche matin. Les "quil­lards" n'oubliaient pas ceux qui restaient là-bas dans les Djebels.

Le 11 novembre suivant, ils seront une trentaine à entourer Messieurs  Olivieri et Ferraretto pères de deux de leurs camarades morts en Algérie. Ils honoreront leur mémoire devant le monument aux morts de la commune. L’amicale y dépose sa première gerbe.

Dès le 23 novembre, l'actif comité de la Fédération Na­tionale des Anciens d'Algé­rie (future FNACA) réclamait la carte d'ancien combattant et la Paix en Algérie, après la mort de deux laurentins Ferraretto et Olivieri.

Sur le plan revendicatif, alors que les combats se poursuivent, l’amicale réclame la paix en Algérie et la carte du combattant pour les démobilisés.

Malgré les intimidations policières et les menaces de l’OAS une réunion d’information se tient présidée par Maurice Sicard dirigeant national de la Fédération Nationale des Anciens d’Algérie, venu spécialement de Paris. A l’issue de celle ci naîtra  à Saint Laurent du Var le premier Comité de la FNAA présidé par Jean Berté (à l’époque conseiller municipal) secondé par Edmond Rossi vice-président avec comme secrétaire Guy Dégl’Innocenti.

Le dimanche 7 janvier suivant, à la suite d’une nouvelle réunion présidée par Lefèvre délégué régional FNAA venu de Marseille, décision est prise d’organiser un grand bal de solidarité le 4 février 1962, dont la recette sera intégralement répartie entre tous les jeunes Laurentins mobilisés en Algérie, quarante mandats seront ainsi adressés à ces derniers.

La première assemblée générale du 11 mars 1962 élit un nouveau bureau avec Edmond Rossi président, assisté de Guy Dégl’Innocenti secrétaire et Georges Battaïni trésorier.

Le 18 mars 1962, à l’annonce du cessez le feu en Algérie, le Comité réunit le soir ses adhérents devant le monument aux morts pour une manifestation silencieuse.

Le soulagement qui suit la signature des accords de paix d’Evian est de courte durée, le 5 mai le comité participe dans son entier aux obsè­ques de Maurice DANZI, jeune caporal médaillé militaire, croix de la Valeur militaire avec palme, tué en Algérie par l'OAS.

Une souscription est ouverte après le plasticage du siège parisien de la FNAA le 28 mars.

Les activités du Comité se poursuivent avec un effectif de 90 adhérents : banquet du 22 mai 1962 et gros succès des bals populaires des 14 et 15 juillet.

Le 17 octobre 1962 une campagne de pétitions pour la carte de combattant réunit  de nombreuses signatures sur le plan local.

1963 débute avec un « bal des rois » le 6 février qui regroupe plus de 300 participants et le 17 du même mois le premier congrès départemental de la FNAA se tient à Saint Laurent du Var sous la présidence de J.C. Citerne du Bureau national.

Le drapeau du Comité offert par la Municipalité parrainé par Madame Paule Bellissime et Monsieur Louis Ravet (résistant, ancien maire de Saint Laurent du Var)  est présent pour la première fois au monument aux morts. Une réunion suivie d’un repas fraternel rassemble 140 adhérents et leurs familles à Castagniers. Là se prépare le Congrès National des 30 et 31 mars qui aura lieu à Noisy le sec, où la FNAA devient la Fédérations Nationale des Anciens Combattants en Algérie Maroc et Tunisie (FNACA).

Depuis ces moments diffici­les, le comité a poursuivi sans relâche son action au sein de la FNACA.

Le comité obtiendra de la municipalité le baptême d’une rue des anciens combattants en AFN, ainsi que le 10 juin 1976 celles portant les noms de Danzi, Ferraretto et Olivieri en mémoire des camarades morts en Algérie.

Après une pause, la vie du Comité se poursuit par un brillant redémarrage le 3 février 1975.

Le dynamisme du Comité est tel qu’il accueillera le Congrès départemental le 19 octobre 1975.

Un siège local est inauguré en juin 1977 rue de l’Ancien Pont. Le 200ème adhérent est fêté en 1979 !

Développant ses activités avec succès le Comité s’installe dans son siège actuel 54 rue de l’Eglise. Suivront des années où de nombreux adhérents obtiendront la carte d’ancien combattant et le titre de reconnaissance de la nation, après dépôt et le suivi de leurs dossiers élaborés par le Comité. Le 4 octobre 1987 le 16ème Congrès départemental tient ses assises à Saint Laurent du Var, il en sera de même pour les 24ème et 30ème, les 29 octobre 1995 et 3 novembre 2007.

Dans un souci d’efficacité le Comité de Saint Laurent va regrouper les membres de la FNACA de Carros et de La Gaude avec un total de 250 adhérents parmi lesquels 42 titu­laires de la carte d'A.C. sous la présidence de Gilbert Charbit.

Durant ces années et jusqu’à aujourd’hui, l’actif Comité poursuit son action de défense et de mémoire des combattants de la troisième génération du feu à l’initiative des présidents successifs Jean Berté, Edmond Rossi, André Perrin et aujourd’hui Gilbert Charbit, entouré des membres actifs de son bureau parmi lesquels les fidèles Georges Bat­taïni, trésorier, et Charles Cirri, porte-drapeau.

Le samedi 28 mai 2011 le Comité fêtera son 50 ème anniversaire.

En voici le programme:

16 h 00 Dépôt de gerbes, place de la Résistance.

Départ des drapeaux, salle Roger Ferrière.

17 h 00 Discours des Présidents - Appel des plus anciens.

18 h 00 Chorale de Saint-Laurent-du-Var.

Buffet dînatoire et festif.

NB: l'entrée est gratuite • Tickets de tombola à disposition.

28/03/2011

LES ARMOIRIES DE SAINT LAURENT DU VAR

LES ARMOIRIES DE SAINT LAURENT DU VAR.jpg

Le blason, est une image représentant une personne ou un groupe de personnes, et obéissant à des règles précises. Les termes d'armes ou armoiries désignent également les emblèmes en couleurs possédés par une personne, une famille ou une collectivité. L'origine du blason remonte à la plus haute antiquité mais c’est au XIIème siècle qu’il apparaît vraiment en Europe.

La guerre à l’époque médiévale oppose des guerriers dont l’équipement disparate et peu distinctif entraîne une certaine confusion lors des batailles (l’uniforme n’apparaîtra que beaucoup plus tard).

Le blason, signe de reconnaissance individuelle ne disparaît pas à la fin du moyen âge. La capacité héraldique devenue universelle est même récupérée à  des fins financières sous Louis XIV. L’édit de 1696 impose l’inscription, moyennant un droit de vingt livres, de tous les blasons du royaume dans « l’Armorial Général de France » avec obligation pour toutes les villes d’y figurer. Certaines communes qui tardent à s’exécuter se voient octroyer un blason d’office. A la fin du XVIIIe siècle les deux tiers des blasons en usage sont non nobles, un tiers appartient même à des personnes morales.
Pendant la Révolution, considérés à tort comme des symboles de  féodalité, les blasons sont abolis le 19 juin 1790. Leurs représentations sur les monuments sont effacées et leurs usages interdits.

L’Empire en 1808 rétablit l’usage des armoiries et adopte une symbolique nouvelle souvent empruntée à Rome ou influencée par les campagnes napoléoniennes.

Avec la Restauration les vieux blasons réapparaissent. Aujourd’hui l’engouement pour l’héraldique connaît un renouveau  comme image de marque et de prestige. Elle suscite également un regain d’intérêt chez des historiens qui  étudient l’histoire des symboles et des mentalités.

 

Les armoiries de Saint Laurent du Var sont ainsi décrites à « l’Armorial Général de France »:à

" de gueules au gril d'argent, la poignée en chef,

accosté des deux lettres L et S d'or"

Selon la science héraldique le fond rouge (de gueules) symbolise le « désir de servir la patrie » et le blanc du gril la « netteté et la sagesse » de Saint Laurent martyr.

Les voici représentées: un gril blanc sur fond rouge, encadre d'une branche de chêne et d'olivier, symbolisant la sagesse, la force et la paix.

Le gril rappelle le martyre de Saint-Laurent brûlé vif selon la légende, la lettre L: LAURENTIUS et le S: SANCTUS (Saint Laurent). Les lettres sont jaunes d’or.

L’ensemble est souligné par la fière devise provençale «Digo li qué Vengon», en fran­çais « Dis leur qu'ils viennent » en forme de bravade liée à l’ancienne situation de  Saint Laurent ville frontière.

Rappelons que les Pisani, seigneurs de Saint Laurent, possédaient également leur propre blason différent de celui de la commune. Les armes de la famille apparaissaient dans l’église (chapelle Saint Joseph) décrites en 1699 par Monseigneur Crillon Lors de sa visite de la paroisse: un arbre surmonté de deux étoiles. Notons que Joseph-César Pisani, vendra ses terres laurentines à Monsieur Dayderi en 1773, lequel deviendra un temps seigneur du lieu jusqu’à la Révolution.

 

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com

 

SAINT LAURENT DU VAR : 50 ème ANNIVERSAIRE DU COMITÉ FNACA,

SAMEDI 28 MAI 2011 A 16 HEURES SALLE ROGER FERRIÈRE· ESPLANADE DU LEVANT

Le président Gilbert Charbit et le bureau SLGC seraient très honorés de compter sur votre présence à cette commémoration qui revêtira un air d'hommage à nos anciens qui ont fondé ce comité le 21 mai 1961 à l'hôtel Briatore de Saint-Laurent-du-Var, alors même que le cessez-le-feu n'était pas encore annoncé.

Un demi-siècle vient donc de s'écouler et des centaines de camarades nous ont rejoints pour l'obtention de leurs légitimes revendications. Carte et retraite du combattant entre autres.

Merci de venir donc célébrer ce moment patriotique et festif.

Programme

16 h 00 Dépôt de gerbes, place de la Résistance.

Départ des drapeaux, salle Roger Ferrière.

17 h 00 Discours des Présidents - Appel des plus anciens.

18 h 00 Chorale de Saint-Laurent-du-Var.

Buffet dînatoire et festif.

NB: l'entrée est gratuite • Tickets de tombola à disposition.  

14/03/2011

MADAME DE SEVIGNE, AMBASSADRICE DU « VIN MUSCAT » DE SAINT LAURENT, A LA COUR DE FRANCE

23 MADAME DE SEVIGNE.jpg

Plusieurs historiens, comme E. Garcin et J.A. Garidelli, signalent qu’au XVIIe siècle  la célèbre Marquise de Sévigné dégusta à la table de son gendre M. de Grignan gouverneur de Provence, le réputé vin muscat de Saint Laurent. Celui-ci l’avait savouré en visitant la place de Saint Laurent en 1690. La Marquise l’apprécia au point d’en vanter les mérites jusqu’à la cour du roi de France où il fut prisé lors des meilleurs banquets.

Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné est estimée comme écrivain français. Née à Paris en 1626 elle eut une fille et un fils. Après la mort de son mari, tué en duel en 1651, et qui ne l'avait guère rendue heureuse, elle se consacra à ses enfants. Son deuil passé en Bretagne, elle retourna à la cour. Elle y trouva de nombreux soupirants : Turenne, le prince de Conti, Fouquet et son cousin Bussy-Rabutin.

En 1669, sa fille épousa François d'Adhémar, comte de Grignan, qui, bientôt nommé lieutenant général en Provence, appela sa femme auprès de lui (1671). Mme de Sévigné avait concentré toute sa tendresse sur sa fille. La séparation fut cruelle. C'est pour la rendre moins douloureuse et pour distraire Mme de Grignan que Mme de Sévigné entreprit une correspondance qui devait durer plus de vingt-cinq ans. Cependant, elle vivait le plus souvent à la cour.

Dès  1677, elle allait habiter l'hôtel Carnavalet. Elle séjournait fréquemment dans son domaine des Rochers ou à Livry, et là faisait des économies pour payer les dettes des Grignan, qui furent la préoccupation de sa vieillesse. Elle se rendit à plusieurs reprises auprès de sa fille. C'est à Grignan qu'elle mourut, emportée par la petite vérole, à l'âge de soixante-dix ans.

D'une santé florissante, surtout en sa jeunesse, plaisante à voir, blonde aux yeux brillants et au teint frais, Mme de Sévigné fut gaie, enjouée, exubérante, libre en ses propos, mais sage en sa conduite.

François de Castellane Adhémar de Monteil, comte de Grignan, lieutenant général en Languedoc et en Provence, né et mort à Grignan (1629-1714), s'empara, en 1673, de la principauté d'Orange, et sauva par son énergie, en 1707, Toulon menacé par le duc de Savoie et le prince Eugène. Il épousa en troisièmes noces, en 1669, Françoise-Marguerite la fille de Mme de Sévigné, née en 1646, morte en 1705. Spirituelle et instruite, elle savait l'Italien et le latin et avait un goût prononcé pour la philosophie de Descartes.

Très belle, pénétrée d'ailleurs de tous ses avantages, elle fit, vers 1663, une apparition à la cour, où elle fut admise à danser dans les ballets royaux, et mérita d'être appelée : « la plus jolie fille de France ». Mme de Grignan eut trois enfants: l'une de ses filles, Pauline, fut Mme de Simiane, à laquelle on doit la publication de la fameuse Correspondance de Mme de Sévigné.

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

 

Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com

 

COMITÉ DE LA FNACA

 (Fédération des Anciens Combattants en Algérie Maroc et Tunisie)

 de Saint Laurent du Var

Célébration du 49ème anniversaire du cessez le feu en Algérie, samedi 19 mars

9h30 Cimetière saint Marc, puis place de la Résistance au monument aux morts de Saint Laurent du Var.