02/09/2011
LES MOULINS TOURNAIENT JADIS A SAINT LAURENT DU VAR
Saint Laurent placé au bord du Var qui marqua son histoire, ne pouvait manquer d’utiliser la force de l'eau du fleuve pour faire tourner des moulins, mais aussi les mécaniques des scieries alimentées par le flottage du bois.
Pour l’utiliser l’eau devait être captée en amont, puis conduite à l’aide de canaux ou
« béals ».
Aujourd’hui, au nord de la cité, le moulin des Pugets témoigne encore de cette époque tout comme le corps d’habitations situé à l’angle de la rue des Remparts et de celle de Anciens combattants d’AFN, lequel abrita un moulin au XVIIIe siècle.
Le « Palais Toesca », qui lui fait face, occupe l’ossature d’une minoterie et d’une scierie nées au début du XIXe siècle des rêves industriels de son propriétaire le curé Toesca.
Les archives signalent dès le XVIIe siècle un moulin à blé, avant que ne soit construit vers 1770 au quartier des Pugets, par le seigneur Pisany, un moulin à moudre qu’il proposera aux Laurentins contre paiement d’un « droit de mouture »…
En 1782, la communauté possède ses moulins à huile, avant que l’on signale un moulin « à sang » affermé en 1804 avec quatre bêtes et quatre hommes chargés de le faire tourner.
Nouvelle construction, par Jean Baptiste Passeron, d’un moulin à huile doublé d’un moulin à farine, en 1826 au quartier des Condamines.
Suite à des travaux d’endiguement, il est question en 1862 des douze scies hydrauliques (dont une à cinq lames) et des cinq moulins des « usines » Toesca.
En 1885, un rapport décrit les moulins situés quartier des Pugets, appartenant à Auguste Raynaud, gérés par les frères Pin. Si le moulin à huile est actionné par une roue à auges, celui à farine est mu par trois rouets à axe vertical de sept mètres de haut.
Le Moulin des Pugets, unique rescapé de cette époque, est daté du XVIIIe siècle. Il apparaît composé de trois bâtiments servant à la mouture des céréales et des olives. Elément essentiel de la vie agricole et sociale laurentine, le Moulin des Pugets n'est pas accessible au public. Ce vénérable témoin reste dans l’attente d’un destin culturel à la mesure de son riche passé.
D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : contacteredmondrossi@wanadoo.fr
Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.
Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.
Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.
Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.
Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.
Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.
Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?
Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com
17:17 Publié dans DECOUVERTE DU PASSE, HISTOIRE, TRADITION | Lien permanent | Commentaires (0)
19/08/2011
"MÉMOIRE EN IMAGES DE SAINT LAURENT DU VAR, C'EST PARTI !
APPEL PUBLIC POUR D’ANCIENNES PHOTOS DE SAINT LAURENT DU VAR
La collection des livres « Mémoire en images » des Editions Sutton compte aujourd'hui plus de 1700 ouvrages sur toute la France métropolitaine, qui valorisent le passé des villes et villages de France.
A toutes les villes importantes du département des Alpes Maritimes, il fallait ajouter celle de Saint Laurent du Var, cette lacune sera bientôt comblée grâce à l’historien Edmond ROSSI et à Pierre Alliez ingénieur retraité d’IBM.
Pour cela nous vous invitons à sortir de vos tiroirs et vos armoires vos albums photographiques de famille, vos anciennes cartes postales afin de les soumettre à examen pour être éventuellement publiés.
Une garantie contractuelle vous assurera le bon usage et le retour de vos images dans les meilleurs délais : contacter le 04 93 24 86 55 ou le 04 93 31 74 35, emails à : edmondrossi@wanadoo.fr ou pierre.alliez@sfr.fr
« MÉMOIRE EN IMAGES » des Editions Sutton s'attache à retracer le passé des villes et villages de France.
Pérennisés par la publication, ces documents constituent une mine d'informations relatives à l'évolution économique, sociologique et culturelle des communes françaises au XXe siècle.
L'importance du patrimoine photographique français d'une part et le regain d'intérêt pour l'héritage culturel régional d'autre part assurent le succès de la collection auprès d'un large public.
Votre participation assurera la réussite de cette initiative de sauvegarde de notre patrimoine !
08:45 Publié dans DECOUVERTE DU PASSE, HISTOIRE, Livre, TRADITION | Lien permanent | Commentaires (0)
12/08/2011
"BLANCHETTE" MÉMOIRE VIVANTE DE SAINT LAURENT DU VAR
Blanchette, une des mémoires de Saint Laurent du Var, auquel elle est très attachée, particulièrementau vieux village ainsi qu’au moulin des Pugets « hélas à l’abandon ».
Blanchette figure laurentine, toujours alerte à près de 90 ans, elle ne manque aucun événement de la vie de la commune.
Elle ne rate pas un conseil municipal, ni une réunion publique. Dernièrement, à la présentation du « printempsdu conseil général », elle était encore là. Ce jour-là, elle a même pu s'asseoir dans le siège d'un élu, au beau milieu de la salle du conseil municipal. A 88 ans,« Blanchette »est un vrai personnage connu de tous à SaintLaurent-du-Var.
«Le conseil municipal, ça me plaît. J'y fais des « études psychologiques »
Moi, j'aime tout le monde. Quand ils s'entredéchirent, ça me fait de la peine! » Et pourtant, elle continue à y assister. « Depuis la Révolution, c'est le droit du peuple », explique-t-elle.
Dans Saint-Laurent, tout le monde connaît sa petite silhouette fluette vêtue d'une éternelle robe-tablier bleue toute simple. Dans la rue, on la hèle gentiment. A présent, elle vit dans l'appartement occupé par sa fille, près de l'école Djibouti, pas loin de sa maison, qu'elle n'habite plus. Les voisins voudraient que les arbres soient taillés et le jardin entretenu. Mais la maison est grande pour elle, et elle peine à entretenir la propriété. C'est son fils qui l'a baptisée « Villa Blanche » . « C'est la propriété Tardieu, après avoir été la propriété Isnard ", préfère-t-elle dire modestement. Ou Boniard, du nom de son arrière-grand-père, «Honoré Boniard, qui l'a fait construire » .
Surnommée « Bianchette», elle est connue de l'état-civil sous le nom de Blanche Clémence Joséphine Tardieu, veuve Vaïani. Avant la « Villa Blanche ", sa famille habitait à l'emplacement de la boulangerie Brun, près du Prieuré, dans le vieux-village. « Ma famille vit à Saint-Laurent depuis le XVIIIe siècle », dit-elle. Et avant? « Nous venons de Lorraine. Nous serions des descendants de la famille de Jeanne d'Arc ». Comme Jeanne, elle a les cheveux courts et une franchise désarmante. « Je suis trop gentille », dit-elle, « Maman était une Basse-Piémontaise. Elle était coléreuse. Elle a été la dernière à se marier dans l'ancienne mairie au vieux-village ». Des maires elle en a connu: Louis Benes, avec la fille duquel elle a été en pension chez un particulier à
Nice, Louis Ravet qui lui a « évité de partir en Allemagne pour le STO (Service du Travail Obligatoire)» durant l'Occupation, Marc Moschetti, dont l'épouse, Pierrette «avait le
mal de l'altitude », une façon de dire qu'elle donnait à BIanchette l'impression de la prendre de haut. « Mes parents étaient riches. Mon père était bijoutier à Nice», se souvient-elle. « J'ai toujours été plutôt rêveuse », ajoute Blanchette, qui a pourtant montré très tôt du tempérament : «Après ma naissance, j'ai braillé jour et nuit pendant 9 mois ». Le certificat d'études en poche, elle est envoyée au collège technique de Magnan où elle obtient un CAP de couture. Elle épouse le fils d'un métayer de sa famille. Mais ce dernier décède en 1976 d'une leucémie, un an après la mère de Blanchette
« Je n'ai pas eu une vie facile » dit cette dernière. Son drame, c'est l'accident, puis le décès de son second fils. Accidenté à 15 ans, il subit de lourds traitements dont il ne se remet pas complètement. II disparaît sans donner de nouvelles le 18 février 1983, alors qu'il est âgé de 23 ans. On ne le retrouve que le lendemain au fond d'un puits. Tout Saint-Laurent s'émeut de ce drame, et s'interroge sur les circonstances. L'enquête conclut à un accident. « Je suis tombée à 34 kg. Pourtant, je n'étais déjà pas grosse ». La mort dans l'âme, Blanchette finit par se résoudre à vendre un terrain convôité depuis des années par plusieurs agents immobiliers. «Deux immeubles y ont été bâtis: les jardins Decaroli et le Levant ».
« Ce maudit argent ! Mes vrais amis, ce sont les animaux », dit la vieille dame. «Toute petite, déjà, j'allais au poulailler et j'attrapais les oiseaux ». Elle a 12 chats. «On me jette tout", explique-t-elle, en montrant deux tourterelles en cage dans son séjour. « Je les ai recueillies alors qu'elles étaient blessées ". Tout comme « Coco », un goéland amputé d'une aile, qu'elle nourrit de croquettes de saumon et de viande. « J'ai eu la reconnaissance des bêtes, mais pas des gens », regrette-t-elle. Blanchette est végétarienne. A 88 ans, elle se dit « prête à faire le grand saut ». «Je me repasse souvent le CD de ma vie, et je com'prends beaucoup de choses », sourit-elle.
Laurent Quilici
"SAINT LAURENT DU VAR A TRAVERS L'HISTOIRE", le nouveau livre d'Edmond Rossi.
Grâce à de nouveaux documents et à de nombreuses illustrations inédites, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.
Ouvrage de 120 pages abondamment illustré disponible dédicacé au prix de 17 € en téléphonant au 04 93 24 86 55 ou en s'adressant à edmondrossi@wanadoo.fr
APPEL PUBLIC POUR D’ANCIENNES PHOTOS DE SAINT LAURENT DU VAR
La collection des livres « Mémoire en images » des Editions Sutton compte aujourd'hui plus de 1700 ouvrages sur toute la France métropolitaine, qui valorisent le passé des villes et villages de France.
A toutes les villes importantes du département des Alpes Maritimes, il fallait ajouter celle de Saint Laurent du Var, cette lacune sera bientôt comblée grâce à l’historien Edmond ROSSI et à Pierre Alliez ingénieur retraité d’IBM.
Pour cela nous vous invitons à sortir de vos tiroirs vos albums photographiques de famille et vos anciennes cartes postales afin de les soumettre à examen pour être éventuellement publiés.
Une garantie contractuelle vous assurera le bon usage et le retour de vos images dans les meilleurs délais : contacter le 04 93 24 86 55 ou le 04 93 31 74 35, emails à : edmondrossi@wanadoo.fr ou pierre.alliez@sfr.fr
« MÉMOIRE EN IMAGES » des Editions Sutton s'attache à retracer le passé des villes et villages de France.
Pérennisés par la publication, ces documents constituent une mine d'informations relatives à l'évolution économique, sociologique et culturelle des communes françaises au XXe siècle.
L'importance du patrimoine photographique français d'une part et le regain d'intérêt pour l'héritage culturel régional d'autre part assurent le succès de la collection auprès d'un large public.
09:11 Publié dans DECOUVERTE DU PASSE, HISTOIRE, MEMOIRE, TRADITION | Lien permanent | Commentaires (0)