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14/10/2006

LA RENAISSANCE DE SAINT LAURENT

       1448 : LE REPEUPLEMENT

Les évêques de Vence, seigneurs du village, résolurent le problème à leur manière, compte tenu des nécessités écono­miques de ST, LAURENT, village frontière commandant le passage du fleuve.

Le 16 Février 1468, Raphaël Monso, évêque de Vence, passa ,une convention avec trente famille d'Oneglia (en Ligurie). Cette convention qui porte le nom d'acte d'habitation et d'emphytéose (bail à très long terme) fut rappelé dans le traité de 1760 (Traité de Turin qui mit fin sous le règne de Louis XV à la guerre de succession d'Autriche entre les Fran­co-Espagnols et les Austro-Sardes). Aux termes de cette con­vention, les terres étaient données à ces nouveaux habitants avec, en échange pour eux, l'obligation d'assurer gratuitement le passage du Var avec une barque, de « faire traverser le fleu­ve aux hommes, aux bêtes sans rémunération, même à titre d'aumône, de tenir prêts pour les pélerins et voyageurs. six lits dans l'hôpital ».

Les descendants de ces familles s'empressèrent d'oublier cette fameuse convention et firent payer et la traversée du fleuve et le gîte à l'hôpital.

ST. LAURENT qui prit son nom en 1480, fut entière­ment reconstruit à cette époque; une activité nouvelle se dé­veloppe, celle de l'extraction du sel marin, grâce à des salines installées à l'embouchure du Var.

En 1480, un nouvel hôpital dédié à St. Laurent (d'où le nom du village qu'il a conservé jusqu'à nos jours) est instal­lé sur ces rives désolées, compte tenu des promesses oubliées des familles du lieu; cet établissement est confié à des reli­gieux chargés s'assurer gratuitement le passage.

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10/10/2006

SAINT LAURENT RAVAGE PAR LA PESTE

        1446-1447 : UN VILLAGE ANEANTI

En 1381, un niçois, Alessio Gioffredo laissa à sa mort une importante somme d'argent à l'hôpital, afin de permet­tre la construction d'un pont sur le Var.

Mais quelques années plus tard, la dédition de NICE à la SAVOIE, séparant NICE de la Provence, devait arrêter la réalisation de ce généreux projet. Le Pont fut inachevé.

En 1446, le village de ST. LAURENT baptisé alors Castrum-Agrimontis (Château-Agrimont), fut abandonné par ses habitants décimés par une effroyable épidémie de peste. St. Laurent dépeuplé, ravagé par la peste, les inondations, les incendies des pillards (anciens mercenaires de la Guerre de cent ans) ; après ces fléaux successifs, il fallait songer à lui re­donner vie.

Les écrits de l'époque laissent supposer que le bourg du XIIIème siècle était situé dans l'actuel quartier des Agri­monts surélevé et à l'abri des inondations.Faute de preuve, il faut supposer que les terres désignées sous le nom d'Agrimont, longtemps désertées, reprirent naissance autour de l'Hospice situé au bord du Var au XIème siècle, sous le nom de CASTRUM AGRIMONTIS. (Fortifié, puis détruit au XVème siècle). L 'Hospice, placé sous le patronage de Saint-Laurent prévalut; le lieu (en 1205 « Vieux Statuts de Nice ») devint l'HOS­PITALE SANCTI LAURENTII DE VARO.

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06/10/2006

UN HOPICE CONVOITE (SUITE)

QUERELLES RELIGIEUSES

 AUTOUR DU PREMIER HOSPICE ( 2 )

 Les évêques de Vence, nouveaux propriétaires des lieux s'octroyèrent la totalité des bénéfices attribués auparavant à leurs rivaux. La bulle pontificale de 1328 indiquait le prévôt de Grasse et les évêques de Fréjus et Toulon comme réorgani­sateurs de l'hospice; ceux-ci désignèrent six frères placés sous l'autorité du prieur du bourg de Saint-Laurent, un nommé LA YET . Après ce coup de force, les libéralités des voyageurs déclinèrent, ceux-ci sachant qu'elles iraient au diocèse et non à l'hôpital.

La cupidité des évêques de Vence « ne laissait pas aux hospitaliers de quoi entretenir l'hôpital, ni le bétail nécessaire à la culture, si bien que malgré la défense de ne rien exiger des passants, une boîte destinée à recevoir les aumônes était installée dans la barque ». Le nouveau prieur FERAUD réclama avec l'appui du diocèse niçois un réajustement de la subvention épiscopale.

Les évêques de Vence restant sourds à ces récrimina­tionsi l'archevêque, choisi comme arbitre, vint d'EMBRUN à NICE chez les religieux de Saint-François « afin de conve­nir des moyens à envisager pour diriger l'hôpital., à la con­servation duquel la ville de Nice est beaucoup intéressée, à cause de son commerce et des oeuvres pies qui s'y font ».

Une nouvelle charte, bien qu'admettant « l'obligation pour 1 'hospice de rester propriété des évêques » précise que « désormais les frères disposeraient du bétail nécessaire à la culture des terres avec douze charrues, autant de bouviers et de paires de bœufs ». D'autre part, un médecin serait instal­lé à 1 'hospice avec un prêtre « pour donner les sacrements et dire la messe aux pauvres ». Les hospitaliers bénéficieraient en outre « de quoi se nourrir, s'habiller et faire l'aumône aux voyageurs ». En revanche, obligation leur était d'assurer « une barque sur le Var , avec un frère et un nautonier; en période de crue, le nombre des passeurs devant être porté à trois, au­quel cas il y aurait aussi des gaïeurs pour montrer le gué ».

De plus, par règlement du 17 octobre 1334, un député choisi par le chapitre de Nice vérifierait périodiquement le compte de l'hospice «en vertu de son droit d'inspection du fait de ses donations ».

Pour plus de précaution, en 1345, il appartint à l'évêque de GLANDEVES et au prieur de PUGET-THENIERS de ré­partir les subsides versés par les Niçois à l'hospice ce que l'évêque de Vence prétendait recueillir à son profit.

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