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12/12/2009

LA CONFRÉRIE DE MÉDUSE DÉVOILE SES MYSTÈRES ...(1ère partie)

CONFRERIE DE MEDUSE SIGLE.JPG

LA CONFRÉRIE DE L’ORDRE DE MÉDUSE, CONNUE A SAINT LAURENT DU VAR EN 1700,

PERSISTE A VIVRE

 

Voici le texte de présentation de cette confrérie, par l’actuel Grand Connétable Jean-Pierre BOYER. Rappelons que cette association eut son heure de gloire en 1700 à Saint Laurent, lors du procès pour libertinage du prieur Honoré Geoffroy.

 

Notre confrérie naquit en l’an de grâce1690, sous la haute

présidence du Marquis de Vibraye, officier de la  Marine Royale à Marseille, mais

c'est en 1693 qu’elle prendra tout son essor, sous l’influence du Sieur GIRARDIN de VAUVRAY, Intendant de la Marine à Toulon.

Son principal objectif était de permettre aux Officiers de Marine, au retour de longs voyages sur les galères, d’être reçus dignement à terre et de profiter des invitations à d’abondantes agapes largement arrosées.

Tout d’abord, pourquoi Méduse ? Méduse était l’une des trois Gorgones, la seule à ne pas être immortelle. D’une rare beauté, avec de magnifiques cheveux, elle se permit d’offenser Minerve, déesse de la Sagesse, des Arts et de la guerre. La fille de Jupiter transforma sa chevelure en queues de serpents et donna de surcroît à ses yeux le pouvoir de transformer en pierre tous ceux qu’elle regardait.

Devant sa rébellion, Persée fils de Jupiter et de Danaé, trancha la tête de la Gorgone. Son forfait accompli, il s’enfuit sur le dos de Pégase, né du sang de sa victime, dont il amenait la tête dans toutes ses expéditions pour "pétrifier" ses ennemis.

La petite histoire raconte que Persée jeta la tête de Méduse dans la Méditerranée non loin de Toulon.

Historique de l’Ordre Illustre des Chevaliers de Méduse

L'Ordre illustre des Chevaliers de Méduse est la plus ancienne confrérie bachique. Elle fut créée je vous le rappelle en 1690 soit un siècle avant la Révolution Française et avait pour objectif l'assistanat à autrui. Toutefois notre Ordre était aussi une société de plaisir par d'agréables divertissements de table.

Quelles furent les raisons de la création des Chevaliers de Méduse? Nous pouvons lire dans le livre remarquable de Bernard FAY ayant pour titre "La révolution Intellectuelle au XVIII siècle" (édition de Cluny, Paris 1935 page 170) les lignes suivantes:

« Nous ignorons en France pourquoi les corporations des maçons, tailleurs de pierre, charpentiers et Architectes disparurent complètement à la Renaissance. Mais il est évident qu'au XVII° siècle on n'en discerne plus trace et que les premiers clubs, les premières sociétés françaises d'apparence corporatives sont des réunions de buveurs et de bons vivants dans le midi de la France avec notamment l'Ordre de Méduse établi à Toulon par le Marquis de Vibraye qui essaima des loges dites "Prieurés" à travers toute la Provence dont les statuts avaient pour titres: AGREABLES DIVERTISSEMENTS DE LA TABLE OU REGLEMENTS DE LA SOCIETE DES FRERES ET SŒURS DE MEDUSE ».

Ainsi semblait être créé un renouveau des corporations moyenâgeuses avec l'idéal

qui animait les grands architectes des cathédrales. Mais que symbolise pour notre Ordre l'image de Méduse ?

Il s'agit avant tout d'une image féminine. Or notre ordre a été fondé par des marins.

Ces marins étaient très souvent en mer, les voyages duraient très longtemps puisque plusieurs mois étaient nécessaires pour traverser les océans et que les vaisseaux de hauts bords de la compagnie des Indes qui se rendaient dans les comptoirs français contournaient le cap de Bonne-Espérance.

L'image de la femme devait donc devenir une véritable hantise. Cette image a d'ailleurs marqué la marine depuis les temps anciens: Les figures de proue et les sculptures de bois qui ornaient les caravelles représentaient très souvent des bustes de femmes, image de la féminité qui les accompagnait dans leurs rêves.

Mais Méduse est aussi investie d'une autre fonction symbolique, celle de la protection. En effet Méduse,  ne l'oublions pas, fait partie, dans la Mythologie, des trois Gorgones. C'étaient trois sœurs, trois monstres, à l'aspect effrayant, des défenses de sanglier saillant des lèvres, des mains de bronze, des ailes d'or; elles se nommaient Méduse Euryale et Sthéno. Elles symbolisent l'ennemi à combattre. Qui voyait la tête de Méduse, et le regard de ses yeux, en restait "pétrifié" de peur, perdait ses moyens et l'effrayante Méduse remportait la victoire. C'est que la navigation comportait à l'époque d'immenses difficultés et le risque incessant de rencontres: avec les barbaresques mais aussi avec les marines concurrentes, Hollandaises, Espagnoles, Anglaises, Méduse possédait donc un pouvoir un peu sacré, un peu déifié, symbole pour les marins de protection et de victoire à la proue de nos navires.

Telle est donc la double valeur emblématique de Méduse, d'après la mythologie:

Féminité, liée à l'imaginaire et au rayonnement, et pouvoir protecteur face à tous les dangers.

A l'origine, l'objectif pratique de cette confrérie était de réunir les officiers de la Marine du port de Toulon et de leur permettre de fêter gaiement leur retour à terre en célébrant les vins de Provence au sein d'une compagnie – que nous appellerions aujourd'hui bachique- régie par des règles très strictes visant à éviter toute dérive et tout débordement.

En fait il ne s'agissait pas d'une simple et fruste association de buveurs, mais bien de la réunion d'hommes et de femmes cultivés et altruistes ( je précise que l'Ordre était mixte dès l'origine) l'Ordre ayant, outre un rôle récréatif et de cohésion, un rôle d'assistance pour ses membres et leur famille lorsqu'ils étaient victimes des combats contre les Barbaresques, fréquents sur les côtes de Provence au 17°siècle.

L'ordre prit très rapidement une grande importance, mais il est certain que

le grand animateur de notre compagnie bachique fut Louis GIRARDIN de VAUVRAY.

En 1697 il était nommé bienfaiteur de l'Ordre, Grand Prieur de Haute et basse Provence, du Comté de Nice et des terres adjacentes, puis Grand Maître.

Louis GIRARDIN de VAUVRAY appartenait à une des plus nobles famille d'Auxerre.  Enseigne de Vaisseau en 1655, il abandonna de bonne heure la carrière d’Officier de Marine pour celle du  “Grand Corps“,  fut nommé Commissaire de la Marine en 1670, grâce à son mérite, et devint Commissaire Général en 1673. En cette qualité il dut faire plusieurs campagnes, au cours desquelles il fut blessé et servit à Rochefort, au Havre puis en Sicile, et en 1677 fut nommé Intendant, puis Général de la Marine et des mers du Levant en 1681 à Toulon.

Possédant la confiance de Colbert et de Seignelay il acquit rapidement la réputation d’un des plus grands intendants du XVIII° siècle. Il concourut  aux grands travaux exécutés par Vauban dans le port de TOULON. Puis de 1691à 1694 il servit à la mer sur le vaisseau amiral du Marquis de Tourville « le Soleil Royal » De retour à Toulon il reçut un « Brevet » qui joignit à ses fonctions celle d’Intendant des fortifications de Provence. Ce fut à ce double titre qu’en 1707 il réunit ses efforts à ceux de du vieux Comte de GRIGNAN et de l’intendant de Provence GARDIN-LEBRET pour défendre TOULON contre l’invasion du Duc de Savoie. Conseiller du Roi au parlement de Metz, VAUVRAY fit partie en 1715 du conseil de la Marine Royale et mourut à Paris le 29 janvier1724.

Les plus grands noms de France firent partie de l’Ordre Illustre de Méduse. Parmi les frères célèbres l’on note :

Monsieur DANTAN qui fut Grand Maître

Monsieur de VAUCRESSON Intendant des Iles de l’Amérique

Monsieur COQUET

Le Prince de MASSERAN Marquis de CREVECOEUR

Le  Seigneur de Bandol BOYER de FORESTA

L’Abbé l’ENFANT

Le Marquis d’ARGENS

Le Duc de FEUILLADE

Le Prince de MONACO

Le Prince de ROBEC

Le Chevalier de SAINT AIGNAN

Le Duc de VENDOME

Le Prince de BIRQUEFELD

Ces noms relevés dans la liste de l’Ordre de Méduse entre 1690 et 1710.

 

D’après « Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var »

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

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17:32 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

30/11/2009

HISTOIRE DE SAINT LAURENT DU VAR

SAINT LAURENT VILLAGE.jpg

« Saint-Laurent-du-Var à travers l’Histoire » ou quand le présent rejoint  en images l'Histoire de Saint-Laurent-du-Var et sa fière devise: "DIGOU LI, QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT), significative des « riches heures » de son passé.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice. Ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kms.

Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.

Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulière­ment capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.

Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.

Grâce à de nouveaux documents et à de nombreuses illustrations inédites, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

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Un nouveau site est né,  pour remonter le temps à

Saint-Laurent-du-Var.

Le passé et la mémoire de ce carrefour géographique et historique des Alpes Maritimes sont enfin accessibles aux amateurs d’Histoire locale.

Régulièrement mis à jour, pour une découverte attrayante ce site

( tenu par Edmond ROSSI ) attend votre visite et vos appréciations.

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Voici quelques personnalités liées à la commune de Saint Laurent du Var

 

 

Le grand artiste André Franquin, créateur de Gaston Lagaffe, du Marsupilami, de Modeste et Pompon et dessinateur de Spirou et Fantasio (entre 1946 et 1966), est décédé sur le territoire de la commune, d'un infarctus, le 5 janvier 1997. Il avait 73 ans.

L'humoriste Eric Collado.

Le géneral russe Nikolaï Nikolaïevitch Ioudenitch, héros de la première guerre mondiale, ayant combattu dans les armées blanches contre les communistes.

 

Jumelages

 

 

Saint-Laurent-du-Var est jumelée avec les villes suivantes :

 Landsberg am Lech (Allemagne)

 Waldheim (Allemagne)

 Siófok (Hongrie)

Il existe 95 Saint Laurent en France dont un en Guyane.

18:43 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

27/11/2009

DIMANCHE 5 DECEMBRE 1982 : LES ANCIENS ELEVES DE L’ECOLE PRIMAIRE ONT FETE JOYEUSEMENT LEURS CINQUANTE ANS

LA CLASSE 1932 REUNIE LE 5-12-1982.jpg

DIMANCHE 5 DECEMBRE 1982 : LES ANCIENS ELEVES DE L’ECOLE PRIMAIRE ONT FETE JOYEUSEMENT LEURS CINQUANTE ANS

Dernièrement, les natifs de 1932 ayant fré­quenté une école primaire de la commune se sont réunis pour célébrer, leurs... cinquante ans!

L’événement a débuté par un apéritif d'hon­neur servi sous le préau de l'école du Centre, où, Mme Casolari et M. Auvaro, enseignants de la belle époque, furent accueillis par leurs anciens élèves.

Le comité du Vieux Village célébrera l'anniversaire par une aubade interprétée par la cho­rale.

MM Mimi Cerrino et Villardry avaient composé, quant à eux, un compliment pour la circonstance à la grande joie de chacun.

M, Hardouin félicita l'assistance et rappela dans un bref exposé les circonstances qui avaient occasionné cette aimable réunion. Il remercia les organisateurs de cette heureuse initiative, qui fera date dans les annales de la commune, à savoir: E. Balducci, B. Cerrino, R. Occeli, D. Orsatti et D. Rossi.

Angèle Chiotti, dont c'était l'anniversaire ce jour-là, récita un petit poème de sa composi­tion fort apprécié de l'assistance.

Enfin, Me Marc Moschetti, maire et conseiller général des Alpes-Maritimes, dit combien il était sensible à cette rencontre des anciens élè­ves, avant de remercier les enseignants, et en particulier M. Pellegrin, qui accueillait si genti­ment, dans ses. murs, la promotion exception­nelle de 1932.

Un banquet clôtura dans une chaude ambian­ce cette mémorable journée. 

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09:34 Publié dans MEMOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire