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25/11/2013

LES RICHESSES ARCHÉOLOGIQUES DU BROC

LE BROC, LE VILLAGE.jpg

Pour témoigner de la richesse historique du terroir du Broc, nous présentons ici, les découvertes archéologiques récentes :

REVISION DE L'INVENTAIRE ARCHEOLOGIQUE

DE LA COMMUNE DU BROC (06) de Christelle CARRON et Laurence LAUTIER

(Extrait des travaux de l’Institut de Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée Mémoires, Tome XL, 2000, p. 125-138 Editions IPAAM)

A la demande du Service Régional de l'Archéologie, nous avons procédé, en 1998, à une campagne de prospection sur les territoires des communes de Bouyon, du Broc et de Carros. Il n'a pas été effectué de prospections systématiques mais une étude bibliographique puis une vérification sur le terrain nous ont conduites à des découvertes de sites nouveaux. 

LE BROC: SITES NON DATÉS

Cote 411, L'Eusièro (x: 988,06 y: 181,50 z : 411) : structure quadrangulaire en pierre sèche (diam.: 15 m ; h : 0,5 m). Les murs de l'enceinte étaient relativement bien conservés, certains endroits étant bien parementés. A l'ouest, un petit tertre a été observé par M. Brétaudeau.

Colle de Lausabeu (x: 986,82 y: 178,02 z : 930) : structure en arc de cercle sur à-pic à trois murs d'enceinte (32 m x 12 m) dont certains sont parementés. A l'ouest et à l'est, des replats ont été observés.

Cote 639 (x: 987,38 y: 180,44 z : 630) : mur en pierre sèche (L : 40 m; I : 0,50 m) composé de blocs non équarris, conservé sur 2 à 3 assises.

Le Moulinet (x: 987,77 y: 179,33 z : 747) : structure de forme ovale à quatre murs d'enceinte (130 m x 115 m). A l'intérieur du deuxième rempart, nous avons pu observer un grand mur transversal. De chaque côté, des fonds de cabanes restent visibles. Au sud-est, un grand mur longitudinal (L :90 m) se développe à partir du quatrième rempart.

La Tourisse I (x: 987 ,47 y: 181,04 z : 599) : structure de forme ovale à deux murs d'enceinte (30 m x 27 m). A l'intérieur, ainsi que sur les flancs nord, des fonds de cabanes ont pu être observés.

La Tourisse II (x: 987,55 y: 181,10 z : 575) : murs en pierre sèche, composés de gros blocs mal équarris, à parement externe.

Enceinte de la Germaine (x: 988,20 y: 180,96 z : 400) : présence d'un éperon fermé latéralement par un mur important en pierre sèche (L : 90 m ; h : 1,20 m).

LE BROC: SITES DE L'AGE DES MÉTAUX

Cote 468 L'Eusièro (x: 987,35 y: 182,13 z : 464) : structure ovale en pierre sèche (diam. : 15 m.) à gros blocs.

 Mobilier: 1 fragment informe de céramique modelée; 1 fragment informe d'une commune à pâte claire, de type indéterminé.

Cote 469 L'Eusiéro (x: 987,80 y: 181,75 z: 469) : structure en arc de cercle en pierre sèche sur à-pic (diam. : 15 m) parementée par endroits. Au nord-est dans les rochers, des aménagements en pierre sèche ont été observés.

 Mobilier: 7 fragments informes de céramique modelée.

LE BROC: SITES D'ÉPOQUE ANTIQUE

Terrasses de Sainte-Marguerite (x: 987, 70 y: 181,73 z : 440) : épandage de céramiques et de tegulae sur au moins trois terrasses sur une longueur de 200 mètres, au milieu du village médiéval de Dos Fraïres (Haut-Empire - Antiquité tardive).

Mobilier: 4 fragments d'amphore africaine; 1 fragment d'anse d'amphore gauloise ; 18 fragments de céramique modelée de type antique dont 1 bord; 1 fragment de céramique réductrice; 1 fragment de sigillée de type indéterminé; 1 fragment de sigillée sud-gauloise ; 5 fragments de commune à pâte calcaire; 1 fragment de céramique oxydante sableuse ; 10 fragments de céramique à pâte claire récente dont un fond; 1 fragment de céramique claire A (production africaine) ; 1 fragment de céramique engobée ; 1 fragment de dolium ; 10 fragments de céramique moderne dont 1 bord, 2 fonds, 2 anses, 1 vernissé et 1 décoré; 2 fragments d'imbrices ; 1 fragment de tegulae ; 1 fragment de céramique avec un décor à la molette de type médiéval; 5 scories de fer; 2 éclats de silex non taillés.

Inscription funéraire romaine des Fondues (x: 988,20 y: 180,40 z : 350) : une inscription funéraire a été trouvée en remploi dans le mur d'une ferme située dans le quartier des Fondues. C.I.L. 48.

VELABELL / VELABELLIVS.DA / L . VELABELLIVS F V / ORORI . P . ET . PAREN / T P, Velabell..., Velabellius..., et Lucius Velabellius, son frère ont de leur vivant élevé (ce monument) à leur sœur chérie et à leurs parents.

Inscription gallo-romaine de l'église (x: 988,65 y: 179,05 z : 450) : C.I.L. 43. Dans le même mur, un fragment de pierre mouluré et des blocs en épigraphes ont été utilisés en remploi. L.VALERIUS / FRONTINUS.L.V / INICIO.MARTI/ NO.F.P. SVO / ET. VINICIAE. TE / RTIAE M . S. K

Lucius Valerius Frontinus à son père Lucius Vinicius Martinus et à Vinicia Tertia, sa mère chérie, il a élevé (ce monument), à ses frais.

Chapelle Saint-Michel (x: 988,93 y: 179,06 z: 375) : la chapelle est composée de pierres liées au mortier avec quelques tegulae utilisées en remploi.

Site du Petit-Plan (x: 987,66 y: 182,42 z : 350) : dans les murs d'une bastide, nous avons observé des tuiles en remploi qui pourraient s'avérer être des tegulae. Un terre-plein est situé sur une éminence surplombant la maison. Dessus, nous avons remarqué quelques pierres taillées dont certaines étaient liées entre elles par du mortier. En dessous, un fragment de meule était utilisé en pierre de seuil. Un autre se trouvait à côté.

LE BROC: SITES D'ÉPOQUE MÉDIEVALE

Château de Dos Fraïres (x: 987,60 y: 181,80 z : 486) : château du Xllle siècle (70 m x 15 m ; h : 4 m), dont les murs sont liés au mortier. Le château est composé de deux salles voûtées ainsi que d'une chapelle (Saint-Jean-Baptiste). Deux états ont pu être observés.

Village de Dos Fraïres (x: 987,75 y: 181,65 z : 430) : présence d'une dizaine de structures en ruine situées en dessous du château de Dos Fraïres. Les murs, composés de moellons, sont liés au mortier et certains sont conservés sur plus de 3 mètres de hauteur. De nombreuses tegulae en remploi dans les murs ont pu être observées. Il est probable que ces habitats furent installés sur un habitat plus ancien, probablement de l'Antiquité (présence de sigillée).

Structure de Saint-Germain (x: 988,27 y: 180,00 z : 510) : une tour, placée entre deux murs assisés et liés au mortier, est visible. L'ensemble mesure 22 mètres de long et les élévations varient entre 1,50 m et 2,10 m. Il est important de noter qu'une chapelle Saint-Germain est mentionnée dans ce quartier mais sa localisation n'a pas été possible.

Château du Broc (x: 988,65 y: 179,05 z : 450) : nous pouvons faire remonter la fondation du château et de sa paroisse au moins au Xllle siècle. Il aurait été détruit en 1758.

La Commanderie (x: 987,57 y: 180,55 z : 562) : il s'agit d'un ensemble de trois bâtiments à étages, placés en « U » qui délimitent une cour intérieure. Aux étages inférieurs, des salles voûtées sont encore en place. Sur le bâtiment du milieu, présence d'une ouverture ronde en forme de rosace.

Datation: il n'est pas impossible que l'ensemble ou une partie puisse remonter à l'époque médiévale. Cependant, si ce bâtiment a réellement appartenu à un groupe religieux, il est probable qu'il s'agissait des Templiers puis des Hospitaliers qui leur succédèrent.

Inscription médiévale de l'église (x: 988,65 y: 179,05 z : 450) : il s'agit d'une inscription en lettres gothiques, mentionnant une réfection de l'église en 1420.

Lavoir de la Gravière (x: 988,23 y: 178,65 z: 514) : bassin rectangulaire en pierres taillées possédant un arc cintré. Un tunnel maçonné ou taillé dans la roche aboutit à ce dernier. Sa forme générale et les éléments de son architecture peuvent peut-être le faire remonter au XIVe siècle.

LE BROC: SITES D'ÉPOQUES MODERNE ET CONTEMPORAINE

Chapelle Saint-Michel (x: 988,93 y: 179,06 z : 375) : il s'agit d'une structure rectangulaire composée de pierres liées au mortier avec quelques tegulae utilisées en réemploi. Elle est mentionnée en 1683 comme une chapelle rurale.

Bories de la Colle de Lausabeu (x: 986,80 y: 178,00 z : 930) : deux bories dont la première est de forme rectangulaire avec une paroi circulaire (4 m x 6 m x 1,60 m). La seconde est de forme circulaire (diam. : 3,50 m).

Borie de la cote 936 (x: 986,05 y: 178,50 z : 936) : borie en pierre sèche, en forme de fer à cheval (5 m x 3 m). Les murs sont mal parementés.

Cabane de la doline 904 (x: 985,80 y: 178,50 z : 904) : structure de type habitat en pierre sèche parementé (L : 6 m ; ép : 1 m; h : 2,20 m) située en limite de doline.

Enclos de la doline 904 (x: 985,80 y: 178,49 z : 904) : structure rectangulaire en pierre sèche (13 m x 19,50 m) construite sur la pente naturelle du terrain. Elle est accolée à une structure plus petite dont l'appareillage est plus soigné (2,80 m x 1,60 m).

Moulin de Fouantchaudo (x: 986,42 y: 182,11 z : 187) : moulin en pierres liées au mortier (20 m x 10 m x 3,50 m). Les deux étages ont été conservés. A l'intérieur, présence d'une meule (diam. : 2 m), d'un contrepoids de pressoir (0,70 m x 0,40 m x 0,40 m) situé entre deux bassins (diam. : 2 m). Accolés au mur extérieur, des bassins (au moins cinq).

Moulin du Bouyon (x: 986,45 y: 181,81 z : 163) : structure rectangulaire très bien conservée, mentionnée sur la carte de Cassini. Les murs sont liés au mortier. A l'intérieur de la pièce principale, la meule et les bassins étaient toujours en place. Une pièce (3 m x 1,5 m), contenait la roue à aube qui était toujours intacte. Présence d'un aqueduc.

Moulin 1 du Rieu (x: 988,47 y: 178,82 z : 440) : structure (25 m x 6 m x 6 m) en blocs non équarris et liés au mortier. Présence de trois bassins, de trois cuves rondes (diam. : 1,30 m), d'un contrepoids de pressoir situé sur trois gros blocs quadrangulaires taillés, destinés à le surélever. L'aqueduc est toujours en activité.

Moulin 2 du Rieu (x: 988,55 y: 178, 76 z : 420) : il s'agit d'une structure similaire au moulin 1 du Rieu mais de taille inférieure (4 m x 6 m).

Moulin 3 du Rieu (x: 988,54 y: 178, 76 z : 410) : structure composée d'une grande pièce dont les dimensions sont analogues à celles du moulin 1. Elle est située sur une restanque retenue par un grand mur de soutènement (hauteur: 2,50 m). La meule, une cuve ronde et un bassin rectangulaire sont toujours en place. Il semble que ce moulin soit indiqué sur la carte de Cassini.

Moulin 4 du Rieu (x: 988,56 y: 178, 74 z : 395) : structure quadrangulaire (4 m x 10 m ; ép. : 1 m) en blocs non taillés, liés au mortier. Présence d'un bassin et de deux meules à l'intérieur et à l'extérieur du moulin. Un linteau représentant une tête de taureau surplombait la porte.

Inscription du Petit-Plan (x: 987,66 y: 182,42 z : 350) : dalle taillée sur une seule face afin d'y graver une inscription. Le texte a été entouré par une moulure qui a une forme arrondie dans les quatre angles. Une autre moulure interne de même forme encadre la date et les trois premières lettres.

 1839/ J R M / T F / OUI/JE POURROIS / C(?)AIDERALA FORCE / DE LA LlB (?) / AIS/ APRES MOI/LONG TEMPS / ELLE VERRA LE / JOUR

Exploitation agricole de St-Antoine (x: 988,30 y: 178, 77 z : 490) : exploitation agricole dont deux murs, liés au mortier, sont accolés à une barre rocheuse qui a été aménagée. Située au-dessus, une autre structure plus petite (2 m x 2 m) dont une pierre soigneusement tail (un côté est mouluré) marquait le piédroit de l'entrée.

EXTRAIT DES "HISTOIRES ET LÉGENDES DES BALCONS D'AZUR": LA GAUDE, SAINT JEANNET, GATTIÈRES, CARROS, LE BROC, BÉZAUDUN, COURSEGOULES, TOURRETTES SUR LOUP, VENCE, SAINT PAUL DE VENCE, LA COLLE, ROQUEFORT LES PINS, VILLENEUVE LOUBET, CAGNES...

De La Gaude à Vence et au Broc, le vaste belvédère qui surplombe la Méditerranée et le Var reste méconnu. La région provençale des « Balcons d'Azur » renferme pourtant des trésors histo­riques et architecturaux qu'il est urgent de découvrir, au-delà de la splendeur des paysages. C'est à ce voyage insolite que nous invite l'auteur, le long d'un amphithéâtre, au cœur duquel s'égrènent les célèbres fleurons de LA GAUDE, VENCE, SAINT-JEANNET, GATTIÈRES, CARROS, LE BROC.

Passant tour à tour de la réalité des faits historiques, chargés de fabuleuses anecdotes, aux légendes, Edmond Rossi, auteur de divers ouvrages sur le passé et la mémoire des Alpes-Maritimes, a recueilli et réuni quelques moments singuliers de ces villages.

Le choix de La Gaude s'impose comme le centre de gravité de ce « triangle d'or» d'une richesse exceptionnelle. Aux limites de ce secteur, des vestiges témoignent également d'un passé où l'insolite nous interpelle pour mieux conforter la légende: chapelle oubliée de COURSEGOULES, fayard de BÉZAUDUN, tombeau mystérieux de TOURRETTES-­SUR-LOUP, ruines austères de VENCE ou cachées de ROQUEFORT-LES-PINS, sentinelle fortifiée de SAINT-PAUL et abbaye de LA COLLE, châteaux de VILLENEUVE-LOUBET et de CAGNES.

La Gaude, célèbre pour son vin sera aussi l'inspiratrice de Marcel Pagnol pour sa « Manon des Sources ». D'Hercule à d'Artagnan venu arrêter le marquis de Grimaldi à Cagnes, laissez-vous guider par les fantômes des personnages, pour parcourir les vivantes ruelles de ces villages et la riante campagne alentour. L'agréable découverte de ces bourgs authentiques aux limites de la Provence, vous révélera bien d'autres trésors, dignes de ceux cachés là par les Sarrasins et les Templiers, bien présents dans tout ce secteur.

Ouvrage illustré, de 160 pages disponible dédicacé par l'auteur au prix de 18 € , en contactant: edmondrossi@wanadoo.fr

18/11/2013

LE VAR VU PAR LES ANCIENS...

AVANT LE CHEMIN DE FER, SAINT LAURENT ETAIT UNE ETAPE IMPORTANTE.jpg

Voici une note de voyage du géographe Noetinger datée de la fin du XIXème siècle. « Le voyageur qui vient de Marseille et que le train emporte vers Nice atteint, non loin de cette ville, une petite station, Saint Laurent du Var. A peine vient-on de la quitter qu'un sifflement aigu retentit et que le train s'engage, avec un fracas de tonnerre, sur un pont dont il partage, avec une grande route, la jouissance. A droite et à gauche, le voyageur voit une vaste étendue blanche, lit de torrent couvert de cailloux et de gravier, qui s'allonge de la montagne vers la mer. Un cours d'eau serpente dans ce désert et mène des ondes grises et tristes vers la nappe bleue de la Méditerranée. Ce cours d'eau est le Var, le vieux père Var, modeste et donnant tout juste à boire à son lit altéré pendant la majeure partie de l'année, terrible et dévastateur lorsque de grandes pluies s'abattent sur les hautes montagnes d'où il arrive.

Dans l’Antiquité, le Varus formait la limite de la Gaule Narbonnaise et de l'Italie ainsi que de la Ligurie maritime et du territoire de Marseille et des Salyens. Très peu important l'été, il atteint, d'après Strabon, pendant l'hiver une largeur de sept stades (1,295 mètres), il descend du Mont Cerna (Pline, Ill, v, 5) et reçoit à gauche le Vulpis (Vésubie). C'est le seul affluent que lui octroie la Table de Peutinger (II, B, 2). On voit que les connaissances des anciens relativement au Var étaient assez sommaires, puisque la célèbre Table de Peutinger ne fait mention ni de l'Esteron, ni de la Tinée dont le volume d'eau est beaucoup plus important que celui que donne la Vésubie, ni du Cians, ni de la Vaire, affluents importants du Var. Quant à la montagne à laquelle Pline donne le nom de Cema ou d'Acema et d'où il fait sortir notre torrent, avec le Mont Lerres (?) Ma qualité d'humble touriste ne cherchant qu'à esquisser dans ses grands traits la physionomie d'une contrée, et ne désirant rien autre que faire entrevoir quelque chose de nouveau sur ces groupements d'hommes perdus en des coins ignorés des Alpes, m'interdit de me prononcer entre Pline et Merula, Leander et Sanson. Même, je préfère ne pas parler du Mont Lerres (?), car si je suis certain que les anciens - et pour cause - ne me jetteront pas d'in-folio à la tête, je ne suis pas tout à fait aussi rassuré du côté des contemporains. Dans le doute, abstiens-toi. C'est ce que je fais, laissant à de plus hardis que moi le soin de trouver le Mont Cerna, peut-être le Mont Cima situé dominant le col de la Cayolle… »

 

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : contacteredmondrossi@wanadoo.fr

08/11/2013

HISTOIRE ET TRÉSORS DES VALLÉES DU MERCANTOUR

VALLÉES DU MERCANTOUR.jpg

Les dieux se sont réfugiés au cœur des régions montagneuses, prédisposant les sommets à devenir de fascinants hauts-lieux de l’étrange.

A l’extrémité des Alpes du Sud, le Parc naturel du Mercantour confirme avec éclat cette vocation établie depuis les origines de l’humanité.

Les Alpes de lumière forment un de ces massifs riches d’histoire, de traditions et de trésors cachés.

Les vallées qui ouvrent le passage vers le cœur secret de la montagne ont joué un rôle capital, en favorisant la rencontre entre une nature fantastique et des peuples émerveillés et terrorisés par elle.

Placé entre l’azur du ciel et la pierre chaude, ce rude ensemble méridional, cloisonné de vallées, constitue une entité culturelle marginale méconnue.

Autour du Mercantour huit vallées (Roya, Bévéra, Vésubie, Tinée, Cians, Var, Verdon, Ubaye), chargées d’Histoire et de souvenirs, ceinturent tel un écrin les remarquables beautés d’une flore et d’une faune rares.

Accrochés à la caillasse au-dessus de gorges étroites et impénétrables, les villages perchés, maintenus à l’écart des bouleversements, ont su résister au temps et garder d’admirables témoignages du passé. Parmi ceux-ci, des œuvres d’art exceptionnelles en France.

Plus haut, au centre même du massif, mystérieuse et unique, la « Vallée des Merveilles » conserve sur ses roches des milliers de gravures tracées par les peuples de l’âge du bronze.

Oratoires oubliés à la croisée des chemins, chapelles abandonnées aux murs décorés de peintures émouvantes, églises aux sublimes retables, anciennes bâtisses chargées de présence surmontées d’insolites cadrans solaires, vénérables constructions aux énigmatiques linteaux, autant de messages qui s’adressent à notre esprit et à notre cœur, dans le langage simple des choses d’autrefois.

Aujourd’hui, Edmond Rossi fait revivre la mémoire et la passionnante aventure des hommes de ces hautes terres.

Pour se procurer cette magnifique étude de 218 pages abondamment illustrée en noir et blanc et couleur dédicacée par l’auteur au prix de 25€ contacter edmondrossi@wanadoo.fr

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