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24/09/2006

LES GRANDES INVASIONS

                LA CHUTE DE L'EMPIRE ROMAIN

                SOUS LES COUPS DES BARBARES 

Au début du Vème siècle, des peuples germains envahis­sent l'Empire Romain et s'y établissent; la Provence reste ro­maine.

A la mort du dernier empereur romain en 476, la Pro­vence devient l'objet de partages successifs entre les rois goths puis entre leurs successeurs mérovingiens.

De 570 à 756, les Lombards (*), après avoir envahi le nord de l'Italie, passent les Alpes et ravagent le pays jusqu'au Rhône, laissant subsister, dans la mémoire, de nombreuses lé­gendes de destruction et de mise à sac, mais, pas de vestiges archéologiques. Selon le Commandant OCTOBON, « les ban­des de Lombards ont dû détruire tout ce qui était antérieur à leur passage. La Côte a dû être déserte pendant toute la période sarrasine » .

La destruction des quelques établissements romains de Saint-Laurent devrait dater de cette époque.

Après les Barbares d'origines germanique, les Arabes (Maures ou Sarrasins) viendront par voie de mer pour piller la côte provençale et ce, de la fin du IXème siècle au dernier quart du Xème siècle, jusqu'à la victoire de Guillaume de Provence en 972.

Là encore, les Sarrasins sont passés en Provence com­me des malfaiteurs sans laisser de traces. Leurs raids sur les côtes se poursuivront pendant tout le Moyen Age et ils écu­meront la Méditerranée jusqu'au début du XIXème siècle.

(*) L 'historien P. Canestrier indique que les Vandales dévastèrent la région de 440 à 460 puis les Saxons en 573, poussés en Provence par les Lombards.

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20/09/2006

LE PONT ROMAIN DE SAINT LAURENT

         COMMENT TRAVERSER LE VAR

                 A L'EPOQUE ROMAINE ?

De l’occupation romaine naquit la nécessité d'un passage du Var à la hauteur du site actuel de Saint-Laurent. Déjà existait au pied des collines niçoises le tracé est-ouest d'une voie sur­plombant les marais du Magnan et du Fabron.

La Forme ORBIS ROMANI signale au N. 47 à l'ouest de Saint ­Laurent sur la colline de GRIMONT des vestiges notés par Edmond BLANC (AN. des SOC. des A.M. 1878 p. 218) et dans son « Epigraphie Antique I p. 34 ». L'auteur écrit qu'il a été trouvé sur cette colline, en grand nombre, des débris de meule, des pesons de filets en brique et en pierre, ces pièces ne sem­blent pas avoir été répertoriées.

E. BLANC ajoute que cette colline s'appelait au Moyen Age AGRI-MONS (mont des champs cultivés), que probablement un habitat devait être édifié sur ce promontoire. Des familles se livrant à la pêche et à la culture des champs voisins pouvaient y demeurer. Il indique encore qu'au XIIIème siècle l'Hôpital des Augustins devait s'y dresser. Il s'agirait d'un habitat préludant au véritable Saint-Laurent: le CASTRUM AGRIMONTIS.

L'historien Gioffredo indique CASTRUM AQUENTIS ou AGRIMONTIS en 1200. Honoré Bouche dans sa chronologie de Provence 1664 cite: « CASTRUM QUONDAM AGRIMONTIS, UBI EST MODO HOSPIAL V ARO ».

Faute de vestiges authentifiés et de ruines corroborant cette hypothèse sé­duisante d'un premier site habité sur la colline des AGRIMONTS, nous som­mes tenus à la réserve.

Peut-être les quelques vestiges trouvés à Saint Laurent en 1970 appartenaient-ils à une « villa » romaine?

Signalons également la mise à jour en 1949, Pté AICARD, de fondations en gros galets et de débris de jarres relevant peut-être d'un habitat rural du premier millénaire ou de l'époque romaine.

L'urbanisation intensive de ce lieu historique, l'absence de toute recherche archéologique conduite pendant les travaux, repoussent dans un lointain futur toute confirmation possible.

Sur la rive droite, s'inspirant de principes analogues valables pour la rive opposée, une voie circulait à la base des collines digitales et des val­lons situés entre Saint-Laurent et Cagnes, évitant leurs obsta­cles orientés nord-sud.

De la réunion de ces deux voies primitives par une tra­versée du Var, devait naître la succession des événements his­toriques propres à Saint-Laurent.

A ce propos, Albert Garidelli n’hésite pas à indiquer que la voie aurélienne aboutissait au site actuel de Saint Laurent du Var. Il cite « un pont romain en charpente franchissant le Var face à l’église actuelle, sa défense étant assurée par le « castellum du Var ». Cet ouvrage sera détruit par les Lombards en 577, tout comme le castellum.

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16/09/2006

L'ECONOMIE LOCALE A L'EPOQUE ROMAINE

          UNE VIE AGRICOLE NAISSANTE                

  L'état actuel de nos connaissances de la période romaine laisse supposer que seule une frange littorale était mise en valeur, en rapport avec la préoccupation dominante de l'ad­ministration impériale de protéger un axe de circulation con­tinentale voisin de la côte.

D'après les faibles vestiges retrouvés, l'intérieur était presque totalement délaissé; la forêt y couvrait la totalité des versants, ce qui ne facilitait pas la pénétration, les vallées n'étant accessibles que par les crêtes, les gorges verrouillant les vallées vers l'aval.

Les descendants des tribus ligures repoussées dans l'ar­rière-pays constituaient une faible population pastorale et se­mi-nomade dont la seule activité agricole devait se réduire à la culture de quelques céréales dans les bassins de terre fertile. Ces indigènes endurcis et farouchement indépendants menaient une existence en marge de la romanisation, leur faible nombre ne constituant plus une menace pour les colons romains. Les relations entre les deux communautés devaient se borner à des trocs (laine, viande, peaux, de l'intérieur contre objets fabri­qués, sel, huile, de la côte).

Au cours des siècles qui suivirent, le peuplement de la basse vallée du Var devait s'intensifier. L'agriculture nais­sante avait besoin de terrains fertiles et irrigués: le limon et l'eau étaient réunis sur les bords du fleuve.

Evitant la zone, marécageuse et paludéenne du delta, les premiers habitants s'installèrent au pied des collines boi­sées de Montaleigne et des Agrimonts. AGRIMONT: étymologie: du provençal AGREU: houx, du latin acri­folium, et, de mont. Mont recouvert de houx. Autre étymologie: du latin AGER, AGRI: champs et de MONT: le Mont des champs. MONTALEIGNE: du latin lignum: bois. Mont boisé.

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