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23/11/2006

LE GUE DU VAR AU XVIIIème SIECLE

DES NOUVEAUTES MALGRE LES GUERRES 

 

L 'hospice, baptisé désormais Hôpital Saint-Jacques, of­frait un dortoir avec 4 lits et deux chambres d'un lit. Moyen­nant un logement et un champ contigu, « l'Hospitalier » de­vait « transporter les pauvres infirmes ou malades jusqu'au lieu Je plus voisin », Nice ou Cagnes selon le cas.

Une nouvelle réglementation fut mise au point à NICE le 22 mai 1717. Les Gaïeurs furent autorisés à « planter en terre sarde les piquets destinés à amarrer la barque » .

Plus tard, cet accord fut annulé en 1751, les Niçois n'accordant l'autorisation qu'aux consuls et non aux passeurs; à la suite de quoi le roi ordonna à Mr. d'EUZIERE, consul, d'aller à Nice demander « l'autorisation de planter le poteau et convenir du lieu de sa reposition ».

Remplacement du bac en 1740 par la communauté moyennant une somme de 320 livres et en fournissant le bois: les dimensions sont de « quatre pans et 'demi de hauteur, tren­te six de long, onze de largeur dans le fond et treize à la partie supérieure ». Le constructeur livrera une embarcation « bien goudronnée et carafactée, avec ses pontes, argues. mâts, gou­vernai et tous autres accessoires » .

Le 24 mai 1760, le capitaine COUSTON, du bataillon de Béziers en garnison à Antibes, se plaint aux Consuls de Saint­Laurent de la désertion de ses troupes facilitée par les passeurs laurentins. « Je vous pris d'ordonner aux gaïeurs du Var de ne pas passer ni favoriser le passage de la dite rivière à aucun soldat ni sergent du bataillon. J'ai été informé qu'on avait passé bien des militaires ayant présenté des congés faux ». Le capitaine achevait dans un bel élan patriotique. « Vous con­naissez trop la conséquence de ces abus pour ne pas vous prêter avec soin à y porter remède » .

Vers 1758, à la suite des ravages de la guerre, l'hospice dut être réaménagé « le local primitivement réservé à cet usage ayant été détruit en partie par l'ennemi ».

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19/11/2006

GESTION DIFFICILE DU GUE ET DE L'HOSPICE

LA COMMUNAUTE EN CHARGE DU GUE 

 

Du fait que le Comté n'était plus terre de Provence, les nouveaux habitants de SAINT -LAURENT prétendirent ne plus passer gratuitement les Niçois, réclamant ainsi l'abolition des anciens privilèges. Après arbitrage, les Consuls de la communauté renaissante furent condamnés en 1480 « à entre­tenir pour l'usage des pélerins un hospice de 9 lits » puis en 1483 « à le faire administrer par trois frères assistés de trois religieuses » . Les Laurentins protestèrent auprès du pape et eurent satisfaction puisque les biens propres à l'évêque furent ramené~ « à 25 fessorez de vignes, un verger, six seytines de près. une maison ». Ils obtinrent réduction « du cens, régle­mentation plus libérale de la dîme, avec exemption pour le lin et le chanvre destinés à l'hospice et nécessaires à l'entretien du linge et de la barque ». Mais l'entretien de l'hospice leur fut confirmé à leur charge comme utile à l'Eglise.

Le 29 septembre 1485 « la servitude du bac est mainte­nue à perpétuité, avec obligation pour la communauté d'avoir des nautoniers fidèles qui doivent passer marchandises et ani­maux gros et petits, sans aucun paiement, pas même de pré­sent ni aumône, le tout sanctionné par une amende de dix li­vres couronnes ». Enfin, en période de crue et si la barque était ramenée sur la berge, il était prévu la plantation d'une pierre du côté de Saint-Laurent, afin d'en indiquer le gué.

En 1560, à la suite des guerres d'Italie, Saint-Laurent, dévasté alternativement par les Suisses de Charles Quint et les bandes noires de François 1er, refuse le service de ses passeurs. Pour que le bac reprît du service, l'évêque de Vence dut ver­ser à l'hospice la dîme reçue pour l'église de Cagnes.

Vence eut, de 1560 à 1576, un évêque nommé GRIMAL­Dl, venant du diocèse de NICE; durant cette période de trou­bles des Guerres de Religion, celui-ci décida d'abandonner en 1566 à la Communauté laurentine les droits et avantages que le chapitre y possédait, ceci en témoignage de gratitude pour « les services rendus ». En 1574, cette disposition reconnais­sante était remise en question et annulée par un édit royal pro­voqué par les prélats de Vence (!).

Le clergé désirant surveiller davantage la gestion con­sulaire de 1 'hospice obtint en 1668 la création d'une commis­sion composée « du prieur, des conseillers modernes (?) et d'un particulier nommé par l'évêque ».

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15/11/2006

LE GUE DU VAR AVEC LES "RIVERASCHI"

LES NOUVEAUX HABITANTS GERENT LE PASSAGE DU VAR

 

Du XIème au XVème siècle, « la barque de l'hospice » assurait le passage d'une rive à l'autre du Var.

Après les terribles pestes de 1446 et 1467, la bourgade de Saint-Laurent était « déshabitée, inculte et son hospice aban­donné ».

Attirées par les passage du Var, des bandes de brigands fréquentaient les parages pour y détrousser les voyageurs.

Mg. MONSO, évêque de VENCE, décida de repeupler le village pour garantir la sécurité du gué, Il concéda le 16 fé­vrier 1468 « à LAZARE et BERTIN BRUCCHI d'ONEGLIA et d'autres particuliers, le territoire d'AGRIMONTIS (pas en­core Saint-Laurent) jusqu'à CAGNES, l'hôpital de Saint-Lau­rent avec toutes les maisons, labours, herbages, pâturages bois et forêts, moyennant une redevance de 250 petits florins, non compris les lods et les dîmes, la juridiction, le domaine direct sur quelques biens, avec obligation pour les amphytéotes de tenir barque sur le Var » .

Ces passeurs s'appelaient des « RIVERASCHI »; il leur fut adjoint des gens de justice pour interpeller les malfaiteurs passant le Var pour se réfugier dans le Comté.

Les « riveraschi » étant assez indépendants, en 1472, les consuls, de NICE se plaignirent à l'évêque de ce que les pi­quets indiquant le gué avaient été déplacés sans qu'ils en eus­sent été informés.

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