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22/06/2013

SAINT LAURENT DU VAR 1939-1945, DISCOURS DE LOUIS RAVET EN 1941

LOUIS RAVET .jpg

Discours d'investiture de Louis Ravet extrait des délibérations de la séance du 15 Mars 1941  du conseil municipal de Saint-Laurent-du-Var :

« Il était d'usage que le doyen du CM (en l'occurrence M Rousselet) fasse un discours d'inauguration et préside la séance pour élire le maire. Temps révolus puisque le maire a été nommé par arrêté préfectoral en date du 8 Février 1941, les adjoints et conseillers municipaux par arrêté préfectoral en date du 20 Février 1941, ceci en, exécution de la loi du 16 Novembre 1940.

C'est donc moi-même qui ai l'honneur de présider notre première séance. En mon nom personnel, je tiens, Madame et Messieurs à vous adresser mes plus vives félicitations et vous dire toute la satisfaction que j'éprouve à vous avoir comme collaborateurs. Vous n'avez rien demandé, vous avez été triés sur le volet, comme étant les meilleurs, les plus dignes, chacun de vous est réputé pour sa droiture. Nous avons également la chance d'avoir parmi nous, et ceci est nouveau : Madame Dulla à qui je rends un hommage tout particulier et bien respectueux, nul choix ne pouvait être plus judicieux. Nous ne vous importunerons pas Madame avec les questions d'administration du village, nous vous laisserons à votre rôle très spécial qui ne sera pas le moindre, puisque c'est vous à qui nous confions le soin de veiller sur nos malheureux, sur nos déshérités de la vie, et plus particulièrement sur l'enfance malheureuse à la tête d'un Comité que nous vous aiderons à former. Vous avez une tâche belle et noble à remplir, toute notre population sait qu'elle peut compter sur votre dévouement et votre cœur, puis de tous nos moyens, tous ici, nous vous aiderons.

Messieurs les adjoints, je compte vous mettre à contribution. Vous aurez à l'avenir votre bureau où chacun, selon les compétences qui lui sont propres, m'aidera le plus directement possible dans ma tâche de maire de notre belle commune. En un mot, vous devez être au courant dans tous les détails de notre administration municipale et me suppléer chaque fois que cela sera nécessaire.

Messieurs les conseillers municipaux, votre rôle, pour être moins absorbant n'en est pas moins indispensable à notre collectivité ; chacun sous sa sphère d'influence apportera les idées nouvelles que vous aurez à proposer, ces idées nouvelles sont celles de la Révolution Nationale sous l'égide du Maréchal Pétain. Il faut que chacun comprenne que le passé est mort, que les événements anciens sont terminés, et que tous nos efforts doivent dès maintenant se traduire par un relèvement matériel et surtout moral de notre pays.

J'ai le droit le plus absolu de pouvoir compter sur vous tous comme vous avez vous-mêmes le droit de pouvoir compter sur moi. Je sais que j'ai toute votre confiance et c'est réciproque.

Mes nouvelles fonctions ne nous donnent aucun droit, si ce n'est celui de servir de donner en toutes circonstances l'exemple de nos vertus, de notre travail, de notre dignité.

Tous ensemble, avec notre cœur, avec toute notre âme, nous allons nous atteler à la tâche pour faire vraiment quelque chose de nouveau, de bien. Nous avons parmi les toutes premières besognes, celle de prendre soin de notre jeunesse, nous le ferons avec passion, nous leur inculquerons les idées vraiment Françaises, nous nous occuperons de leurs corps par les sports, par plus d'hygiène, de leurs cerveau par des conférences, par des fils éducateurs par l'exemple les compagnons de la France qui désirent fonder ici une section.

Nous serons aidés en cela par Monsieur le Préfet qui y tient absolument, par la Légion et par toutes les oeuvres de jeunesse qui sont en train de se fonder.

Nous créerons l'ambiance favorable à ces idées nouvelles.

Pour le reste, à chaque jour suffit sa tâche.

Vous êtes donc dès maintenant, Madame et Messieurs, installés dans vos nouvelles fonctions d'adjoints et de conseillers municipaux.

Il ne nous reste plus qu'à travailler :

Vive la France

Vive le Maréchal Pétain

Vive St Laurent du Var »

 

Extrait du mémoire de Jérémy Thomas « Saint Laurent du Var Alpes Maritimes »(Réf : M.M.622.1.THO.1999) esr consultable au « Musée de la Résistance » à Nice La Plaine 1 Bât A2 Boulevard Maurice Slama 06200 Nice Tél : 04 93 81 15 96

14/06/2013

MARCEL PAGNOL A LA GAUDE, PENDANT LA GUERRE 39-45

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Nicolas, le petit-fils de Marcel Pagnol veille à ce que la mémoire et l’œuvre de son illustre grand-père soient respectées, ainsi à l’occasion d’une récente interview il témoigne de la manière dont il a traversé la guerre en partie à La Gaude.

« La guerre en tant que telle, il ne l'a jamais faite ! En 1939, il tourne "La fille du Puisatier" à la demande du ministère de la propagande, un film de commande pour convaincre l'Italie de rallier la France au lieu de rejoindre l'axe. Le puisatier est appelé Amoretti pour plaire aux Italiens. Dans la première mouture, la France remporte rapidement la victoire. Devant la tournure des événements, il doit modifier le scénario. A la demande de Vichy, il faut désormais flatter les valeurs nationales. Pagnol cherche une idée pour les symboliser. Or, en plein tournage, Charpin rameute tout le monde auprès du poste de TSF pour entendre Pétain annoncer la défaite : mon grand-père intègre cette séquence dans le film, mais sans glorifier le Maréchal. Il fait dire à Josette Day : "les morts pour la France ne sont pas morts pour rien". Sorti à la Noël 41, le film a un grand succès : il est rapidement censuré en zone nord par les Allemands, justement à cause de cette scène. Arrive au même moment dans les studios, Alfred Greven, le directeur de la compagnie "Continental", créée par les Nazis. Pagnol est alors très connu en Allemagne: "Topaze" a d'abord été montré outre-Rhin pour le tester auprès du public avant d'être montré à Paris en 1928. Greven lui propose de "faire un beau cinéma français débarrassé des juifs" et de prendre la tête de la "Continental". Dans la foulée, les Italiens lui demandent de leur céder ses studios. Face à toutes ces pressions, il vend à Gaumont ses studios, son réseau de distribution, ses laboratoires. Il détruit le film en cours de tournage, "La Prière aux étoiles" et va s'installer avec sa compagne Josette Day à La Gaude, au "Domaine de l'Etoile", une grande propriété horticole où il cultive des fleurs. Il fait venir certains de ses ouvriers pour les soustraire au STO. Il installe les autres au château de la Buzine, à Marseille.

Au domaine de l'Etoile, il fait des légumes, des oeillets, dans un domaine qui n'a plus d'eau. Ce qui lui sera très utile quand il écrira "Manon des sources" et "Jean de Florette". Raimu se moque de lui : "si tu es jardinier, je n'ai plus qu'à aller vendre des rascasses"! Les relations avec Josette Day se détériorent. Jeune femme élégante et mondaine, elle ne supporte pas de se retrouver à la campagne. Il la sort, l'amène aux studios de la Victorine. Mais fin 42, Josette s'en va. »

Rappelons que Josette Day était la compagne de Marcel Pagnol, rencontrée en janvier 1939 jusqu'en 1944. Il est alors patron de ses propres studios de cinéma avec qui elle tourne « Monsieur Bretonneau », « La Fille du puisatier » avec Raimu et fernandel, « La Prière aux étoiles » (film inachevé), « Arlette et l’amour »…

Lorsque Marcel Pagnol revend ses studios aux studios Gaumont en 1942 dont il reste directeur de production pour échapper au Nazisme, il se reconvertit dans la culture des œillets à La Gaude jusqu'en début 1944 au moment de leur séparation.

 

« Les Allemands envahissent la zone sud. Dans sa forêt de La Gaude, ils installent des pièces de DCA qui leur serviront à tirer sur les Alliés quand ils bombarderont le pont de Saint-Laurent-du-Var. Pagnol file à Monaco où il connaît très bien Rainier. Installé à l'hôtel de Paris, il tente de persuader Cocteau de prendre Josette dans son prochain film "La 'Belle et la bête" dans l'espoir de la reconquérir. Sans succès. Nous sommes en 1944: mon grand-père entre dans une période de dépression alcoolisée. Il se souvient alors d'une jeune fille auditionnée en 1938, Jacqueline Bouvier, âgée de 17 ou 18 ans. Il lui propose de l'emmener dans son moulin de la Sarthe, acheté avec les bénéfices de la pièce "Fanny". C'est là qu'ils attendent la Libération. »

Il ne poursuit pas son travail d’artiste en 1943 et 1944, bien « qu'il travaille à sa cinématurgie de Paris, sa théorie du cinéma qui ne sortira qu'en 1947. Il faut bien comprendre qu'en vendant ses studios en 1942, c'est tout son rêve qui s'est effondré. Pour lui c'est la fin du monde. Il avait réussi à conquérir son indépendance totale, du tournage à la distribution. Il habitait dans les studios, au milieu d'une bande de copains qu'il connaissait depuis des années. Après la prise, ils se lançaient tous dans une partie de boules : ce n'est pas une légende ! Et d'un coup, plus rien. Il se dit alors : c'est fini, j'arrête ! Après guerre, Pagnol finira par remonter sa société de production, mais il n'aura plus jamais de studios ni de réseau de distribution.

A défaut d'écrire, il se préoccupe du sort d'autres acteurs persécutés par les Allemands, comme Harry Baur.

Je me souviens d'abord du frère de Léon Blum, René, directeur du théâtre de Monaco, qui sera déporté. D'autres aussi : mon grand-père était très impliqué dans le milieu juif. II aurait rêvé d'être juif, probablement à cause de son amitié avec l'écrivain Albert Cohen, qui date de leurs études au lycée Thiers. Pagnol pensait qu'il descendait d'un Lévy de Pagnol juif du pape, au XVIe siècle, sans réussir à le prouver.

En 1944, il est placé à Paris à la tête de la société des auteurs et compositeurs dramatiques et du comité d'épuration des acteurs. Comment gère-t-il cette fonction ?

Quand Guitry est accusé d'avoir continué à donner des représentations, Pagnol répond : "le boulanger a continué à faire du pain et même des Allemands le lui ont acheté". Pour faire le tri entre les accusations, parfois guidées par la jalousie ou la vengeance, il envoie à tous le même questionnaire : "Avez-vous fait partie d'un réseau de résistance ? Avez-vous hébergé des juifs ou des résistants?» Pratiquement aucun n'a répondu. Finalement, le comité n'a sanctionné personne ou presque. Pagnol était un pacificateur. Dans toute l’œuvre de mon grand-père, il ne condamne jamais personne, au nom, pour chacun, d'avoir droit à l'erreur, voire à des errements, tant qu'il ne s'agit pas de faute grave. S'il a été choisi pour cette fonction, c'est qu'il était à part. Alors que certains ont préféré partir aux Etats-Unis pour tourner, que d'autres ont tourné avec les Allemands, il n'en reste qu'un au milieu : Pagnol qui a continué à travailler jusqu'en 1942 en zone libre, jusqu'à l'arrivée de Laval. Mon grand-père n'est plus pétainiste depuis fin 1941 quand il accompagne Marc Allegret à Vichy pour obtenir un visa. Il s'aperçoit que ces gens n'ont aucun pouvoir, qu'ils ne sont que les relais des Allemands.

Il reprend le cinéma en 1944, alors qu'il a retrouvé l'espoir aux côtés de sa nouvelle compagne et que la France est libérée.

« Raymond Leboursier vient lui faire découvrir le roman de Zola "Naïs" : il recréait sa société pour adapter et produire le film. Il le fait, bien sûr, pour Jacqueline à qui il offre le rôle, par amour. Il ne réalise pas mais il est sur le tournage, pour diriger un peu les acteurs. Quand il laissait la réalisation à un autre, il ne le laissait pas maître à bord. Il gardait la volonté de tout maîtriser de A à Z. C'était à chaque film Marcel Pagnol qui créait son monde. Ce grand réalisateur ne mettait pas des films bout à bout. Lui, il a créé une oeuvre. »

EXTRAIT DES "HISTOIRES ET LÉGENDES DES BALCONS D'AZUR": LA GAUDE, SAINT JEANNET, GATTIÈRES, CARROS, LE BROC, BÉZAUDUN, COURSEGOULES, TOURRETTES SUR LOUP, VENCE, SAINT PAUL DE VENCE, LA COLLE, ROQUEFORT LES PINS, VILLENEUVE LOUBET, CAGNES...

De La Gaude à Vence et au Broc, le vaste belvédère qui surplombe la Méditerranée et le Var reste méconnu. La région provençale des « Balcons d'Azur » renferme pourtant des trésors histo­riques et architecturaux qu'il est urgent de découvrir, au-delà de la splendeur des paysages. C'est à ce voyage insolite que nous invite l'auteur, le long d'un amphithéâtre, au cœur duquel s'égrènent les célèbres fleurons de LA GAUDE, VENCE, SAINT-JEANNET, GATTIÈRES, CARROS, LE BROC.

Passant tour à tour de la réalité des faits historiques, chargés de fabuleuses anecdotes, aux légendes, Edmond Rossi, auteur de divers ouvrages sur le passé et la mémoire des Alpes-Maritimes, a recueilli et réuni quelques moments singuliers de ces villages.

Le choix de La Gaude s'impose comme le centre de gravité de ce « triangle d'or» d'une richesse exceptionnelle. Aux limites de ce secteur, des vestiges témoignent également d'un passé où l'insolite nous interpelle pour mieux conforter la légende: chapelle oubliée de COURSEGOULES, fayard de BÉZAUDUN, tombeau mystérieux de TOURRETTES-­SUR-LOUP, ruines austères de VENCE ou cachées de ROQUEFORT-LES-PINS, sentinelle fortifiée de SAINT-PAUL et abbaye de LA COLLE, châteaux de VILLENEUVE-LOUBET et de CAGNES.

La Gaude, célèbre pour son vin sera aussi l'inspiratrice de Marcel Pagnol pour sa « Manon des Sources ». D'Hercule à d'Artagnan venu arrêter le marquis de Grimaldi à Cagnes, laissez-vous guider par les fantômes des personnages, pour parcourir les vivantes ruelles de ces villages et la riante campagne alentour. L'agréable découverte de ces bourgs authentiques aux limites de la Provence, vous révélera bien d'autres trésors, dignes de ceux cachés là par les Sarrasins et les Templiers, bien présents dans tout ce secteur.

Ce livre est édité par les "EDITIONS CAMPANILE" http://www.editions-campanile.fr

avec possibilité d'y être commandé.

Ouvrage illustré, de 160 pages, également disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 18 € et dédicacé par l'auteur, en contactant: edmondrossi@wanadoo.fr 

 

07/06/2013

A SAINT LAURENT DU VAR EN 1851, LE NON DES RÉPUBLICAINS À LOUIS NAPOLÉON

LE DOCTEUR PROVENÇAL.jpg

Selon le Sous-Préfet, les « bons » cantons favorables aux Blancs sont ceux de la montagne, sont à surveiller Grasse, Cannes, Saint Paul et Cagnes.

Le coup d'état du Prince Président accompli à Paris le 2 décembre 1851 à 2 h. du matin est confirmé à Cagnes et Saint Laurent comme dans tout l'arrondissement de Grasse par l'affichage d'un décret lapidaire le 3 au matin.

On discute ferme dans les auberges de Saint-Laurent, les Républicains du canton se consultent pour une éventuelle riposte. Pour des raisons opportunistes, ceux de Grasse conseillent l'attentisme et prêchent la démission à leurs amis de Cannes et Vence.

Une forte personnalité le Docteur Provençal, militant républicain cagnois, n'accepte pas la passivité qui lui est recommandée.

Bien que convoqué à Grasse le 3 décembre, il passe la frontière, se rend à Nice pour contacter un émigré républicain Mathieu, ex maire de La Garde Freinet.

Le 6 décembre au soir, armé de son fusil de chasse, le ruban rouge qui lui sert aux saignées enroulé autour de son chapeau, il rassemble une petite troupe d'hommes de Cagnes, Saint Laurent et Vence, médiocrement pourvus d'armes.

Le groupe se dirige sur les bords du Var, au quartier de La Baronne, où ils espèrent l'arrivée d'une colonne de réfugiés français venant de l'autre rive.

Le Var est en crue, le renfort ne viendra pas.

Les quelques hommes se débandent devant la réserve et l'hostilité des habitants et des autorités du voisinage.

Les maires de Saint-Laurent, Cagnes et La Gaude refusent toute idée de soulèvement armé. Le détachement militaire de Saint Laurent et les fonctionnaires des douanes demeurent fidèles au Gouvernement.

Le Docteur Provençal, abandonné de tous, s'enfuit aux Plans de Gattières où un passeur lui fait gagner la rive sarde: « Je passais à minuit, par un froid glacial, sur les épaules d'un campagnard de Gattières, Marcellin Nirascou, échappant ainsi à la fusillade de toute la brigade de douane et la Garde Nationale bonapartiste de cette bourgade, mise à ma poursuite ».

Ainsi se termina ce que le Sous-Préfet de Grasse et le Consul de France à Nice appelèrent « la colonne insurrectionnelle du Var ».

Le lendemain 7 décembre, un dimanche au matin, César Provençal fut appréhendé par les carabiniers sardes, au bord du Var, au pied d'un arbre où il avait dormi quelques heures. Il fut conduit en prison pour franchissement clandestin de la frontière. Il devait connaître les premiers temps difficiles de l'exil politique.

Pour en savoir plus, consultez :«Saint-Laurent-du-Var à travers l’Histoire» ou quand le présent rejoint  en images l'Histoire de Saint-Laurent-du-Var et sa fière devise: "DIGOU LI , QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT), significative des « riches heures » de son passé.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice. Ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kms.

Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.

Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulièrement capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.

Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.

Grâce à de nouveaux documents et à de nombreuses illustrations inédites, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Livre de 120 pages, 17€ disponible sur demande à edmondrossi@wanadoo.fr