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21/04/2013

SAINT LAURENT EN DU VAR EN LIESSE POUR LE RETOUR DE LA RÉPUBLIQUE EN 1848

 SAINT LAURENT EN LIESSE POUR LE RETOUR DE LA REPUBLIQUE.jpg

Le 23 Avril 1848, Honoré Amadieu, capitaine de la garde nationale de St. Laurent, demanda au maire le drapeau de la commune, il le monta à Vence mais ne le ramena pas!

Le même jour, le garde champêtre à la faveur des élections passa du côté sarde. Comme il était génois on l'arrêta et on le refoula! Ainsi s'écrivait au jour le jour la chronique du village.

Le 19 novembre 1848, St. Laurent en liesse fête la promulgation de la constitution républicaine votée le 4 par l'assemblée Nationale. Le matin: salves, à 10 h., 150 kg de pain sont distribués aux pauvres !

A 14 h., toutes les autorités civiles et militaires de la commune s'assemblèrent à la Mairie, d'où elles se rendirent sur la place publique. Là, le Maire ceint de son écharpe lut « l'acte fondamental » entre deux feux de pelotons du détachement de voltigeurs du 31ème de ligne et de la douane.

Au milieu des cris mille fois répétés de « Vive la République », un cortège se forma entraînant la foule à l'église pour y entendre chanter le « Te Deum »...

Pour en savoir plus, consultez :«Saint-Laurent-du-Var à travers l’Histoire» ou quand le présent rejoint  en images l'Histoire de Saint-Laurent-du-Var et sa fière devise: "DIGOU LI , QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT), significative des « riches heures » de son passé.

Livre de 120 pages, 17€ disponible sur demande à edmondrossi@wanadoo.fr 

09/04/2013

SAINT LAURENT DU VAR (1944-45) DONS ET PARRAINAGES

CARTES POSTALES ANCIENNES (50).jpg

Très tôt, le sort des sinistrés laurentins préoccupe les maires du département. Le 17 Juin 1944, le maire d'Antibes informe le Préfet « qu'au cours de sa réunion extraordinaire en date du 16 courant, son Conseil Municipal a voté la somme de 80.000 frs en faveur des sinistrés de Nice et de St Laurent du Var.»

Le maire ajoute que ce geste vise à « apporter un peu de réconfort aux populations de (ses) malheureuses voisines ». Toutefois, il semble que cela soit le Préfet qui soit à l'origine de cette initiative puisque le maire indique dans son courrier « (...) répondant à votre appel, nous nous groupons affectueusement dans un élan de solidarité nationale plus que jamais nécessaire ».

Le sort des habitants de St Laurent incita également la ville de Nice à donner des sommes d'argent. Gibson Fahnestock, un riche citoyen américain qui résidait avant la guerre à St Laurent, fit don à la commune en 1945 d'un terrain sur lequel fut construite l'école intercommunale de Montaleigne. Celle-ci porte le nom de sa femme Valérie Elisabeth Fahnestock, morte en captivité aux Philippines. Gibson Fahnestock fit également un don de mille dollars, soit 49420 francs, au profit des sinistrés. Le conseil municipal le remercia lors des délibérations de la séance du 15 Décembre 1945.

En Février 1945, le Maire de St Laurent demanda au Président du CDL, M. Brunet, de solliciter pour sa ville un parrainage de la part de la Principauté de Monaco. Malheureusement, la réponse datée du 16 Avril 1945, fut négative car « malgré tout le désir qu'il aurait eu d'apporter un soulagement aux souffrances de la population de Saint-Laurent, le Gouvernement Princier soucieux de ne pas disperser les efforts qu'il continue d'accomplir en faveur des victimes françaises de la guerre, a décidé de ne plus accorder de nouveaux parrainages.»

La ville sollicita du Comité France - Amérique un parrainage américain. Mais le premier dossier envoyé en Avril 1945 fut égaré. La ville perdit de précieuses semaines avant d'expédier à nouveau un dossier, article de Nice Matin). D'après cet article, il semble que la ville ait été parrainée par Djibouti.

Le mémoire de Jérémy Thomas « Saint Laurent du Var Alpes Maritimes »(Réf : M.M.622.1.THO.1999) esr consultable au « Musée de la Résistance » à Nice La Plaine 1 Bât A2 Boulevard Maurice Slama 06200 Nice Tél : 04 93 81 15 96

27/03/2013

SAINT LAURENT DU VAR EN 1925...

Saint Laurent du Var en 1925.jpg

Entre l'azur de la Méditerranée et l'émeraude des 'montagnes, Saint Laurent-du-Var occupe sur le littoral une situation exceptionnelle due à sa position même, unclimat ravissant, une flore luxuriante, une production surprenante. A quelques centaines de mètres de la mer, à 8 kilomètres' seulement de Nice à laquelle la relient le chemin de fer et une ligne de tramways, Saint-Laurent, qui étend paresseusement, ses villas et ses jardins à l'abri de coteaux pittoresques, offre tous les avantantages de la ville sans en subir les inconvénients.

On se rend de Saint-Laurent à Nice en 12 minutes par le train. Par le tramway, qui offre des départs chaque demi-heure, on met bien 25 minutes, juste le temps de contempler la banlieue de cette reine de l'azur dont on pourra suivre aisément toutes les fêtes, les bals, les soirées théâtrales, les folies de son Carnaval joyeux. A minuit, le retour est assuré par un tram spécial.

Passé le pont, remarquable par sa hardiesse, jeté sur ce Var trop large pour si peu d'eau, on est déjà au champ de courses où les meilleures écuries du monde viennent se disputer un demi-million de prix. A 5minutes de là se dévoile le champ d'aviation.

Avec ses rues curieuses et ses maisons antiques. Saint-Laurent a eu vite brisé la tutelle de ses anciens remparts (on en voit encore des vestiges) qui le tenaient accroupi le long du Var, capricieux mais bon enfant, pour se prolonger du côté de la gare en riantes villas et charmants pied-à-terre qu'agrémentent des jardins luxurieux.

La plupart des constructions récentes s'étendent douillettement a l'abri de la colline des Grimonds du haut de laquelle se déroule le plus féerique des panoramas, au nord, la vallée du Var s'échappant d'un cirque majestueux de montagnes souvent couronnées de neige: vers le sud, unhorizon des plus vastes sur la Méditerranée jusqu'aux lignes de la Corse qu'on aperçoit à l'aurore, Nice que garde jalousement le Mont-Chauve, Antibes qui dessine audacieusement son cap sur la mer bleue.

Limitée au nord par cet écran de montagnes qui arrête les vents trop froids, la plus grande partie de son territoire ne connaît point d:hiver. Le vaste plateau des Galinières aux ·Valieres, dominant la mer, est une véritable serre chaude aux horizons lointains qui n'a rien àenvier aux sites les plus renommés de Beaulieu, Monte-Carlo, Menton. La température y est très douce, le thermomètre craint de descendre à zéro. On en trouve la preuve dans cette végétation splendide, cette flore variée et luxuriante. Partout les fleurs abondent puisqu'elles constituent une partie de la richesse du pays, partout des buissons de roses, des tapis de violettes, des champs d'œillets, des jardins d'orangers. Et dans la splendeur de cette nature incompréhensible et souveraine, le feu de milliers d'oranges et l'or des merveilleux mimosas surprennent et enchantent.

A tous ces avantages d'une station d'hiver, Saint-Laurent joint la coquetterie d'être agréable pendant l'été. Les bords ombragés du Var assurent des heures de calme dans des sites inappréciables. Au surplus, les nombreuses promenades aussi variées et agréables que faciles et sûres à faire dans les environs: l'éclairage électrique installé partout, une eau de source excessivement pure qu'un canal d'irrigation va chercher à la Manda pour combler de bienfaits notre commune, un service médical et pharmaceutique assuré, des villas et appartements modernes, sont autant de privilèges qui méritent à Saint-Laurent-du-Var la faveur des étrangers sûrs de trouver une population modeste, mais affable et hospitalière.

En résumé, tout concourt pour faire de Saint-Laurent-du-Var, digne faubourg de Nice, une station d'avenir capable d'ajouter une perle de plus à ce merveilleux collier de saphirs qu'est la Côte d'Azur, et le Syndicat d'Initiative, sous les auspices duquel est publiée cette carte Iettre, sera heureux d’avoir participé, par sa modeste part, à son évolution et contribué à son juste renom,

P.S.

HOTEL BÈNES - HOTEL VICTORIA (A. BOMPART) - RESTAURANT DES TERRASSES (VISSIAN) - RESTAURANT DU LAC (MILO)

 

Pour en savoir plus, consultez :«Saint-Laurent-du-Var à travers l’Histoire» ou quand le présent rejoint  en images l'Histoire de Saint-Laurent-du-Var et sa fière devise: "DIGOU LI , QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT), significative des « riches heures » de son passé.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice. Ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kms.

Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.

Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulièrement capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.

Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.

Grâce à de nouveaux documents et à de nombreuses illustrations inédites, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Livre de 120 pages, 17€ disponible sur demande à edmondrossi@wanadoo.fr