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19/11/2006

GESTION DIFFICILE DU GUE ET DE L'HOSPICE

LA COMMUNAUTE EN CHARGE DU GUE 

 

Du fait que le Comté n'était plus terre de Provence, les nouveaux habitants de SAINT -LAURENT prétendirent ne plus passer gratuitement les Niçois, réclamant ainsi l'abolition des anciens privilèges. Après arbitrage, les Consuls de la communauté renaissante furent condamnés en 1480 « à entre­tenir pour l'usage des pélerins un hospice de 9 lits » puis en 1483 « à le faire administrer par trois frères assistés de trois religieuses » . Les Laurentins protestèrent auprès du pape et eurent satisfaction puisque les biens propres à l'évêque furent ramené~ « à 25 fessorez de vignes, un verger, six seytines de près. une maison ». Ils obtinrent réduction « du cens, régle­mentation plus libérale de la dîme, avec exemption pour le lin et le chanvre destinés à l'hospice et nécessaires à l'entretien du linge et de la barque ». Mais l'entretien de l'hospice leur fut confirmé à leur charge comme utile à l'Eglise.

Le 29 septembre 1485 « la servitude du bac est mainte­nue à perpétuité, avec obligation pour la communauté d'avoir des nautoniers fidèles qui doivent passer marchandises et ani­maux gros et petits, sans aucun paiement, pas même de pré­sent ni aumône, le tout sanctionné par une amende de dix li­vres couronnes ». Enfin, en période de crue et si la barque était ramenée sur la berge, il était prévu la plantation d'une pierre du côté de Saint-Laurent, afin d'en indiquer le gué.

En 1560, à la suite des guerres d'Italie, Saint-Laurent, dévasté alternativement par les Suisses de Charles Quint et les bandes noires de François 1er, refuse le service de ses passeurs. Pour que le bac reprît du service, l'évêque de Vence dut ver­ser à l'hospice la dîme reçue pour l'église de Cagnes.

Vence eut, de 1560 à 1576, un évêque nommé GRIMAL­Dl, venant du diocèse de NICE; durant cette période de trou­bles des Guerres de Religion, celui-ci décida d'abandonner en 1566 à la Communauté laurentine les droits et avantages que le chapitre y possédait, ceci en témoignage de gratitude pour « les services rendus ». En 1574, cette disposition reconnais­sante était remise en question et annulée par un édit royal pro­voqué par les prélats de Vence (!).

Le clergé désirant surveiller davantage la gestion con­sulaire de 1 'hospice obtint en 1668 la création d'une commis­sion composée « du prieur, des conseillers modernes (?) et d'un particulier nommé par l'évêque ».

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15/11/2006

LE GUE DU VAR AVEC LES "RIVERASCHI"

LES NOUVEAUX HABITANTS GERENT LE PASSAGE DU VAR

 

Du XIème au XVème siècle, « la barque de l'hospice » assurait le passage d'une rive à l'autre du Var.

Après les terribles pestes de 1446 et 1467, la bourgade de Saint-Laurent était « déshabitée, inculte et son hospice aban­donné ».

Attirées par les passage du Var, des bandes de brigands fréquentaient les parages pour y détrousser les voyageurs.

Mg. MONSO, évêque de VENCE, décida de repeupler le village pour garantir la sécurité du gué, Il concéda le 16 fé­vrier 1468 « à LAZARE et BERTIN BRUCCHI d'ONEGLIA et d'autres particuliers, le territoire d'AGRIMONTIS (pas en­core Saint-Laurent) jusqu'à CAGNES, l'hôpital de Saint-Lau­rent avec toutes les maisons, labours, herbages, pâturages bois et forêts, moyennant une redevance de 250 petits florins, non compris les lods et les dîmes, la juridiction, le domaine direct sur quelques biens, avec obligation pour les amphytéotes de tenir barque sur le Var » .

Ces passeurs s'appelaient des « RIVERASCHI »; il leur fut adjoint des gens de justice pour interpeller les malfaiteurs passant le Var pour se réfugier dans le Comté.

Les « riveraschi » étant assez indépendants, en 1472, les consuls, de NICE se plaignirent à l'évêque de ce que les pi­quets indiquant le gué avaient été déplacés sans qu'ils en eus­sent été informés.

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11/11/2006

L'ECOLE PUBLIQUE A SAINT LAURENT DU VAR

NAISSANCE ET EVOLUTION  DE L'ECOLE PUBLIQUE

Ce résumé chronologique des faits concerne la création et le fonctionnement de l’école publique de Saint Laurent depuis ses origines. Le premier maître été nommé en juin 1792. Il se nomme Pierre Tiran. C’est le premier instituteur public. L’école n’est pas gratuite mais n’est plus assurée par un religieux comme c’était le cas avant la révolution. Le conseil général considère que "le défaut de l’instruction publique … amène le peuple au calamité en l’entretenant … dans l’ignorance. "

En 1822, une indemnité de logement de 50 francs est versée à l’instituteur à titre d’encouragement et sous les conditions qu’il donnera 8 heures de classe aux élèves.

En 1832, un appartement au second étage de la maison commune est mis à la disposition de l’instituteur primaire pour y tenir la classe. La commune n’a pas les moyens d’une école gratuite. Cent francs d’indemnité par an sont alloués à l’instituteur pour donner gratis des leçons à 3 élèves tirés au sort parmi ceux dont les parents ne peuvent pas pourvoir à leur instruction. Les élèves de la 1ère classe paient 2 francs par mois et ceux de la 2ème classe 1F50. L’école de garçons reçoit 24 élèves l’hiver et 16 l’été. Le comité à l’instruction publique estime que 60 garçons et 70 filles sont privés d’instruction.

En 1834 Mlle Verchère est la première institutrice laïque mais non publique pour les filles (elle n’a pas été nommée par la commune). Elle est payée par le bureau de bienfaisance. Elle reçoit 27 filles en hiver, autant en été dont 6 gratuitement. L’instituteur est chargé du secrétariat de la municipalité.

En 1837 un logement pour l’instituteur est prévu au-dessus du four communal. Ce sont le maire, les conseillers municipaux et le curé qui sont chargés d’installer tout nouvel instituteur dans ses fonctions. Le sous-préfet demande au maire de créer une école de filles dont l’établissement est facultatif.

En 1842 l’instituteur déplore l’état du local où il exerce.

Situé sous les toits, il est très chaud en été. Entouré d’écuries, des odeurs insupportables se répandent. 14 élèves sont tombés malades durant l’été. Le sol est percé en différents endroits de grands trous et une partie s’est affaissée. Le local n’a pas de porte. Aussi, des jeunes gens tracent sur les cahiers et le tableau, des images indécentes. Faute de cour de récréation et de lieux d’aisance, les enfants prennent du retard car ils ne reparaissent plus à l’école malgré l’œil vigilant du maître. Une famille du lieu, les Castillon a marqué de son empreinte la vie scolaire de cette époque par la succession de ses représentants aux postes d’instituteurs de la commune (5 en 100). L’instituteur reçoit les élèves chez lui le temps qu’on lui trouve un local plus adapté.

En 1848. Après 8 ans de délibération, le plan de reconstruction et d’agrandissement de la maison commune est adopté.

Les travaux seront terminés en novembre 1848.

Au rez-de-chaussée, il y a une classe éclairée par 3 fenêtres, une latrine et une cave pour l’instituteur. Au 1er se trouve la salle de la mairie, le cabinet du maire et la salle des archives. Au 2ème est logé l’instituteur.

En 1857 M. Victor Bérenger, instituteur d’une école privée remplace à la demande du conseil municipal l’instituteur public qui n’a presque plus d’élèves.

Ce n’est qu’en 1862 que l’école de filles est communalisée. L’institutrice est bien moins payée bien que la fréquentation des filles soit meilleure.

En 1865, la mairie achète une maison d’école de filles.

En 1871, Mlle Ducourt, institutrice privée qui a su attirer la confiance des parents remplace à la demande du conseil municipal l’institutrice publique.

En 1879, le préfet propose de financer une salle d’asile pour les petits.

En 1881, un nouveau local est loué pour l’école de filles. En effet, les 42 élèves étaient accueillies dans une salle de 18 m² avec une seule fenêtre ! ! ! Jules Ferry rend l’école laïque, publique et obligatoire.

En 1885, l’école de filles n’ayant ni cour, ni latrines et étant répartie sur 2 salles distinctes faute de place est déplacée dans l’ancienne caserne d’infanterie.

En 1887, la première classe enfantine est crée. Voir photo.

En 1895, M. Antoine Hébert vend une parcelle de terrain pour la construction d’une nouvelle école primaire au quartier des Plans. Les plans et devis sont acceptés par le maire François Layet.

Entre 1895 et 1903, plusieurs modifications des plans feront que le coût de la construction passera pratiquement du simple au double.

En août 1904. M. et Mme Michelis sont installés comme directeur et directrice de l’école de Saint Laurent.

En 1906, un champ d’expériences agricoles est mis à la disposition des écoles.

Janvier 1907, l’école est occupée alors que les travaux ne sont pas finis.

16 mars 1907. Réception des travaux de la nouvelle école.

La cour est en graviers du Var. Huit arbustes y ont été plantés. Un lavoir a été installé pour les instituteurs qui sont logés sur place. Une pompe aspirante et refoulante puise l’eau du puits voisin des Hébert. Douze décrottoirs à 3 francs l’un ont été placés devant les entrées. Les classes blanchies à la chaux sont spacieuses et lumineuses (munies de grandes fenêtres ). Il est déjà prévu de faire avec 2 classes, 3 classes. Cette prévision qui se réalisera par la suite vu l’augmentation de la population scolaire est aussitôt contestée. " L’inconvénient est d’agglomérer les élèves dans un espace restreint ". Le maire certifie qu’il n’y a ni cabaret, ni café à proximité gênant la moralité des élèves.

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