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28/03/2011

LES ARMOIRIES DE SAINT LAURENT DU VAR

LES ARMOIRIES DE SAINT LAURENT DU VAR.jpg

Le blason, est une image représentant une personne ou un groupe de personnes, et obéissant à des règles précises. Les termes d'armes ou armoiries désignent également les emblèmes en couleurs possédés par une personne, une famille ou une collectivité. L'origine du blason remonte à la plus haute antiquité mais c’est au XIIème siècle qu’il apparaît vraiment en Europe.

La guerre à l’époque médiévale oppose des guerriers dont l’équipement disparate et peu distinctif entraîne une certaine confusion lors des batailles (l’uniforme n’apparaîtra que beaucoup plus tard).

Le blason, signe de reconnaissance individuelle ne disparaît pas à la fin du moyen âge. La capacité héraldique devenue universelle est même récupérée à  des fins financières sous Louis XIV. L’édit de 1696 impose l’inscription, moyennant un droit de vingt livres, de tous les blasons du royaume dans « l’Armorial Général de France » avec obligation pour toutes les villes d’y figurer. Certaines communes qui tardent à s’exécuter se voient octroyer un blason d’office. A la fin du XVIIIe siècle les deux tiers des blasons en usage sont non nobles, un tiers appartient même à des personnes morales.
Pendant la Révolution, considérés à tort comme des symboles de  féodalité, les blasons sont abolis le 19 juin 1790. Leurs représentations sur les monuments sont effacées et leurs usages interdits.

L’Empire en 1808 rétablit l’usage des armoiries et adopte une symbolique nouvelle souvent empruntée à Rome ou influencée par les campagnes napoléoniennes.

Avec la Restauration les vieux blasons réapparaissent. Aujourd’hui l’engouement pour l’héraldique connaît un renouveau  comme image de marque et de prestige. Elle suscite également un regain d’intérêt chez des historiens qui  étudient l’histoire des symboles et des mentalités.

 

Les armoiries de Saint Laurent du Var sont ainsi décrites à « l’Armorial Général de France »:à

" de gueules au gril d'argent, la poignée en chef,

accosté des deux lettres L et S d'or"

Selon la science héraldique le fond rouge (de gueules) symbolise le « désir de servir la patrie » et le blanc du gril la « netteté et la sagesse » de Saint Laurent martyr.

Les voici représentées: un gril blanc sur fond rouge, encadre d'une branche de chêne et d'olivier, symbolisant la sagesse, la force et la paix.

Le gril rappelle le martyre de Saint-Laurent brûlé vif selon la légende, la lettre L: LAURENTIUS et le S: SANCTUS (Saint Laurent). Les lettres sont jaunes d’or.

L’ensemble est souligné par la fière devise provençale «Digo li qué Vengon», en fran­çais « Dis leur qu'ils viennent » en forme de bravade liée à l’ancienne situation de  Saint Laurent ville frontière.

Rappelons que les Pisani, seigneurs de Saint Laurent, possédaient également leur propre blason différent de celui de la commune. Les armes de la famille apparaissaient dans l’église (chapelle Saint Joseph) décrites en 1699 par Monseigneur Crillon Lors de sa visite de la paroisse: un arbre surmonté de deux étoiles. Notons que Joseph-César Pisani, vendra ses terres laurentines à Monsieur Dayderi en 1773, lequel deviendra un temps seigneur du lieu jusqu’à la Révolution.

 

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com

 

SAINT LAURENT DU VAR : 50 ème ANNIVERSAIRE DU COMITÉ FNACA,

SAMEDI 28 MAI 2011 A 16 HEURES SALLE ROGER FERRIÈRE· ESPLANADE DU LEVANT

Le président Gilbert Charbit et le bureau SLGC seraient très honorés de compter sur votre présence à cette commémoration qui revêtira un air d'hommage à nos anciens qui ont fondé ce comité le 21 mai 1961 à l'hôtel Briatore de Saint-Laurent-du-Var, alors même que le cessez-le-feu n'était pas encore annoncé.

Un demi-siècle vient donc de s'écouler et des centaines de camarades nous ont rejoints pour l'obtention de leurs légitimes revendications. Carte et retraite du combattant entre autres.

Merci de venir donc célébrer ce moment patriotique et festif.

Programme

16 h 00 Dépôt de gerbes, place de la Résistance.

Départ des drapeaux, salle Roger Ferrière.

17 h 00 Discours des Présidents - Appel des plus anciens.

18 h 00 Chorale de Saint-Laurent-du-Var.

Buffet dînatoire et festif.

NB: l'entrée est gratuite • Tickets de tombola à disposition.  

14/03/2011

MADAME DE SEVIGNE, AMBASSADRICE DU « VIN MUSCAT » DE SAINT LAURENT, A LA COUR DE FRANCE

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Plusieurs historiens, comme E. Garcin et J.A. Garidelli, signalent qu’au XVIIe siècle  la célèbre Marquise de Sévigné dégusta à la table de son gendre M. de Grignan gouverneur de Provence, le réputé vin muscat de Saint Laurent. Celui-ci l’avait savouré en visitant la place de Saint Laurent en 1690. La Marquise l’apprécia au point d’en vanter les mérites jusqu’à la cour du roi de France où il fut prisé lors des meilleurs banquets.

Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné est estimée comme écrivain français. Née à Paris en 1626 elle eut une fille et un fils. Après la mort de son mari, tué en duel en 1651, et qui ne l'avait guère rendue heureuse, elle se consacra à ses enfants. Son deuil passé en Bretagne, elle retourna à la cour. Elle y trouva de nombreux soupirants : Turenne, le prince de Conti, Fouquet et son cousin Bussy-Rabutin.

En 1669, sa fille épousa François d'Adhémar, comte de Grignan, qui, bientôt nommé lieutenant général en Provence, appela sa femme auprès de lui (1671). Mme de Sévigné avait concentré toute sa tendresse sur sa fille. La séparation fut cruelle. C'est pour la rendre moins douloureuse et pour distraire Mme de Grignan que Mme de Sévigné entreprit une correspondance qui devait durer plus de vingt-cinq ans. Cependant, elle vivait le plus souvent à la cour.

Dès  1677, elle allait habiter l'hôtel Carnavalet. Elle séjournait fréquemment dans son domaine des Rochers ou à Livry, et là faisait des économies pour payer les dettes des Grignan, qui furent la préoccupation de sa vieillesse. Elle se rendit à plusieurs reprises auprès de sa fille. C'est à Grignan qu'elle mourut, emportée par la petite vérole, à l'âge de soixante-dix ans.

D'une santé florissante, surtout en sa jeunesse, plaisante à voir, blonde aux yeux brillants et au teint frais, Mme de Sévigné fut gaie, enjouée, exubérante, libre en ses propos, mais sage en sa conduite.

François de Castellane Adhémar de Monteil, comte de Grignan, lieutenant général en Languedoc et en Provence, né et mort à Grignan (1629-1714), s'empara, en 1673, de la principauté d'Orange, et sauva par son énergie, en 1707, Toulon menacé par le duc de Savoie et le prince Eugène. Il épousa en troisièmes noces, en 1669, Françoise-Marguerite la fille de Mme de Sévigné, née en 1646, morte en 1705. Spirituelle et instruite, elle savait l'Italien et le latin et avait un goût prononcé pour la philosophie de Descartes.

Très belle, pénétrée d'ailleurs de tous ses avantages, elle fit, vers 1663, une apparition à la cour, où elle fut admise à danser dans les ballets royaux, et mérita d'être appelée : « la plus jolie fille de France ». Mme de Grignan eut trois enfants: l'une de ses filles, Pauline, fut Mme de Simiane, à laquelle on doit la publication de la fameuse Correspondance de Mme de Sévigné.

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

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COMITÉ DE LA FNACA

 (Fédération des Anciens Combattants en Algérie Maroc et Tunisie)

 de Saint Laurent du Var

Célébration du 49ème anniversaire du cessez le feu en Algérie, samedi 19 mars

9h30 Cimetière saint Marc, puis place de la Résistance au monument aux morts de Saint Laurent du Var.

 

07/03/2011

ANTOINE GODEAU, EVEQUE DE VENCE ET SEIGNEUR DE SAINT LAURENT

22 ANTOINE GODEAU.jpg

Mal venu, petit, maigre, tordu, noiraud, il était si disgracié par la nature que, ne parvenant pas à se marier, malgré le très grand désir qu'il en avait, il se résigna à l'état ecclésiastique, ce qui ne l'empêcha pas, petit abbé dissipé, « d'aimer souvent et en divers lieux » au dire de Tallemant des Réaux. Introduit à la cour de Rambouillet, le fief des Précieuses, il y brilla par son esprit. Dit, par dérision, le « Bijou des Grâces », il collabora à la Guirlande de Julie (la Tulipe) et à la Carte du Tendre. Il suivait en même temps les célèbres conférences du mardi de Monsieur Vincent (1633). Premier fauteuil à l'Académie française, on lui donna en 1635 l'évêché de Grasse, auquel on agrégea en 1639 l'évêché de Vence, à la fureur des deux chapitres, qui ne voulurent pas le recevoir s'il ne prenait parti pour l'un ou pour l'autre. Il prit prétexte de cette hostilité pour s'absenter le plus souvent possible, ne craignant pas de faire plusieurs fois dans l'année le voyage de Paris. On le rappela à l'ordre en 1647, il se résigna, s'installa à Grasse, qu'il quitta en 1653 pour Vence, obtenant par la séparation des deux évêchés sa tranquillité. L'ancien précieux, le petit maître habitué des "ruelles", prend son rôle très au sérieux et en parangon de vertu impose une rigueur morale pointilleuse. Coseigneur de Vence, il relève la cathédrale qui menaçait ruine, introduit diverses industries comme la parfumerie, la tannerie, la poterie pour redonner de la prospérité à un diocèse en léthargie. 

Fort strict, il lutte contre le laxisme du clergé et invite ses ouailles à une observance plus attentive des préceptes moraux.

Cette sévérité venant d'un personnage au passé douteux est mal acceptée, on le brocarde avant qu'il n'essuie d'abord un coup d'arquebuse en 1645 et qu'il ne soit molesté en 1650. Plusieurs de ses serviteurs zélés, qui voulaient le protéger, seront tués et un coup de pistolet sera même tiré sur les volets de sa chambre.

Membre de la puissante compagnie du Saint-Sacrement et saisi soudain d'un grand zèle en découvrant l'ignorance et le paganisme de ses fidèles dans ce lointain diocèse, « très pauvre, très rude, très mélancolique », il exposa à l'Assemblée du clergé la nécessité des missions en province, mettant lui-même en oeuvre les méthodes éprouvées des missions jésuites ou franciscaines aux Indes orientales et occidentales. Il s'efforça entre autres de prêcher en patois, allant jusqu'à affirmer que « si Dieu lui donnait le choix du don des miracles ou du langage provençal, il choisirait plutôt de bien parler cette langue que de ressusciter trois morts chaque jour

 Ses mandements ne sont pas sans témoigner de cette rigueur puritaine fréquente chez les libertins convertis, condamnant par exemple le rigodon et les danses du dimanche comme des« compagnes de la lubricité et de l'impudicité par des postures abominables ». Reprenant en main son chapitre, il prétendit interdire à ses chanoines le port de la perruque, la chasse et l'usage du tabac à priser tant à l'église qu'à la sacristie, qu'ils utilisaient comme un lieu public pour y débattre de leurs affaires privées. Cependant, ses paroissiens traversaient l'église avec leurs mulets pour s'épargner la peine du détour et, au chevet, aujourd'hui place Godeau, les tombes étaient profanées par les jeux des enfants et les travaux des lavandières qui y mettaient leur linge à sécher. Refusant de payer à la commune la taille de ses biens communaux, il gagna son procès et, en 1670, celui qu'il fit au marquis Alexandre de Villeneuve, obtenant qu'en toute procession, notamment celle de la Fête-Dieu, ses domestiques aient le droit au port de l'épée et le pas sur ceux du marquis. La même année, le 8 octobre il exorcisa par aspersion, injonction, abjuration et bénédiction, au cours d'une procession au Broc, les vers et les chenilles qui dévastaient son diocèse. En 1672, il donna à Antoine Julliani, facteur d'orgues, les moyens d'ajouter au buffet un jeu de rossignols, tremblant, flûte douce, cymbales, nasard et cornet. Il mourut en mars 1672, le Vendredi saint, à l'office des Ténèbres, au moment où l'on soufflait les cierges. Il laissa une oeuvre littéraire conséquente, fruit de son désœuvrement. La partie poétique tombée aux enfers, demeurent: une Histoire ecclésiastique en trois volumes in-folio (1653), qui fait encore autorité, une traduction des psaumes utilisée par les calvinistes, une Morale chrétienne pour l'instruction des curés et des prêtres du diocèse de Vence, considérée comme exemplaire, avec son Discours sur l'Ordre sacré dit « le vrai guide des évêques ». Son Catéchisme royal de 1659 ne serait pas étranger à la théorie du pouvoir royal absolu et sacré, issu directement de Dieu: « Que votre Majesté à tout instant se souvienne qu'il est un vice-Dieu », écrivait-il à Louis XIV.

En 1883 on ouvrit son tombeau placé devant le maître-autel, on y trouva un crâne, un bas violet et tout un tibia...

 

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au

04 93 24 86 55

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Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

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Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

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