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24/01/2011

"SAINT LAURENT DU VAR A TRAVERS L'HISTOIRE" MÉMOIRE EN IMAGES, DU PASSÉ DE SAINT LAURENT DU VAR, PAR EDMOND ROSSI

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EDMOND ROSSI : TOUTE L’HISTOIRE DE SAINT LAURENT DU VAR EN IMAGES ET CLICHÉS

 

Depuis sa retraite, Edmond Rossi, historien, se consacre exclusivement à la passion qu'il cultive depuis plus de 40 ans l'histoire des Alpes Maritimes et plus particulièrement celle de Saint Laurent du Var. Aujourd'hui, 24 ans après la-publication de sa monographie «Saint-Laurent, Porte de France», il offre à ses lecteurs un nouvel ouvrage, plus complet et plus riche en illustrations. Edmond Rossi ne s’adresse pas aux seuls spécialistes. Il espère, avant toute chose donner goût à

L’histoire ses lecteurs, et ceci à travers un ouvrage accessible à tous. « Je ne submerge pas`le lecteur avec des données historiques trop pesantes. Mon objectif est de l'inciter à connaître l’histoire de son pays. »"

Et pour y parvenir, l’auteur préfère narrer un foisonnement de petites anecdotes plutôt qu’une liste rigide de dates. « Je travaille par clichés pour stimuler l’intérêt des lecteurs. »

Des histoires, des anecdotes, oui, mais pour illustrer des faits «Je passe  beaucoup de temps sur chaque ouvrage car je tiens à vérifier systématiquement la véracité des informations que je recueille. Je m’appuie sur des vestiges identifiés. » confie l’auteur.

Invasions, inondations, guerres et victoires toute l’histoire de la ville de Saint Laurent est passée au peigne fin. Edmond Rossi dédicacera son livre dès sa sortie le premier mai au salon du livre.

D. DO (Nice Matin 2-04-2004)

 

« Saint Laurent du Var à travers l’Histoire » Editions Alandis 17€

 

Ce livre est disponible dédicacé en téléphonant au 04 93 24 86 55

14/01/2011

EDMOND ROSSI AUTEUR DE L'INVENTAIRE DES MONUMENTS HISTORIQUES DE SAINT LAURENT DU VAR EN 1978

CARTES POSTALES ANCIENNES (75).jpg

SAINT LAURENT DU VAR

LES VESTIGES DU PASSÉ UN RECENCEMENT DE M. EDMOND ROSSI

 

A l'occasion du pré inventaire des édifices et Monuments historiques de la commune entre­pris par M. Edmond Rossi, offi­ciellement  chargé de cette entreprise, celui-ci a relevé quelques vestiges visibles de nos jours :

Pour le Vieux Village

L’église romane et le mur voisin du monastère (XIe), à l’intérieur, reliquaire de Saint Benoît (XVIle).

Un encadrement de porté du XVle (maison sise rue des Remparts, derrière l’église).

Quelques vieilles maisons dans l’îlot antérieur au XVe : maison Giauffer, rue des Gueyeurs, maison Tordo (remaniée au XVIIIe), maison angle rue Suchet, rue Ferraretto et les passages couverts rue Ferreratto, place Mayen.

Des maisons du XVe, XVIe et postérieures maison Bernardi, angle rue du Var, avenue des Pugets, avec une curieuse tourelle pigeonnier sur le toit.

L'ancienne boulangerie (maison commune), place de la Fontaine.

Une élégante maison décrépie (angle rue Honoré Geoffroy et rue Olivieri).

L'ancien relais de poste, carrefour Saint-Antoine-Desjobert. Quelques très anciennes

demeures et granges passage Roubion en cul de sac.

Pour les quartiers sud

Rue de Ancien-Pont, un ensemble de maisons du XVIIIe et du XIXe: maison Cléricy, ancien octroi avec son avec son entrée bourgeoise, maison Mallanima (poste de garde), une grande maison sur une sur une élévation (déjà figurée au XVIlie), bapti­sée «Lou Casteou », sous  celle-ci un ancien atelier de ferronnerie dans d'anciennes écuries, proches de prisons voûtées, le pilier du pont des « Français », près du

gymnase.

Rue du Générai Leclerc la maison Trastour, typique en galets du Var.

La croix de mission de 1771, devant La chapelle des Sept Douleurs.

Les oliviers plusieurs fois centenaires de la propriété Bonin (ancien bien des évêques de Vence).         

L'ancien Cimetière avec les tombes des familles Pisani, Valazé, Desjobert, Châteaugiron, ainsi que des vieilles familles de souche laurentine.

Au nord

La chapelle Notre Dame, avec ses fresques baroques (propriété de M.Bonnefous, rue des Remparts).

La briqueterie Faraud (XVIIIe), témoignage du passé artisanal (quartier des Pugets).

Le moulin des Pugets (Propriété Martin).

Le château de la Tour et la          chapelle Sainte Pétronille. Cet ensemble constitue  un témoignage bise mince au regard du riche passé de Saint Laurent. Aussi serait il de le protéger afin d'en conserver quelques traces pour les futures générations.

Ce travail de recensement sera présenté Paques à l’initiative de M. Edmond Rossi en collaboration avec le comité de sauvegarde du vieux Village.

Nul doute que cette exposition sera accueille avec le plus vif intérêt par la population de la commune.

Georges LALLI

Nice Matin du 23-3-1978

04/01/2011

A LA RENCONTRE D'EDMOND ROSSI UN ÉCRIVAIN PASSIONNÉ D'HISTOIRE LOCALE ET RÉGIONALE

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A quelques jours de la sortie du nouveau livre de M. Edmond Rossi : « Saint Laurent, porte de France », nous avons rencontré l’écrivain qui a répondu avec sa gentillesse coutumière, à nos questions.

Pourquoi un nouveau livre ? 

Niçois, fixé depuis vingt cinq ans à Saint Laurent du Var, j’ai toujours été attiré par la réalité humaine de mon nouveau milieu. Je pense que la meilleure façon de comprendre l’évolution de notre société et le comportement humain actuel c’est de se retourner vers nos origines. Cette démarche m’a entraîné à me pencher sur les traces du  passé pour y rechercher notre identité et peut-être l'explication de notre futur. Pas à pas, j’ai remonté le temps et accumulé une somme d’informations historiques.

« Lorsqu'en 1977, le Conservatoire des antiquités et objets d'art des Alpes-Maritimes

 m'a proposé d'effectuer le pré inventaire des richesses artistiques de la commune; mon travail a débouché sur des données  pratiques passionnantes. Parallèlement, je conduisais mes recherches sur le mystère archéologique de la Vallée des Merveilles, panthéon préhistorique du pays niçois. Un ouvrage devait naître de cette entreprise :

« Fantastique Vallée des Merveilles, le testament du mont Bégo » publié l’an dernier aux Editions Robert Laffont. L’accueil favorable de la critique à ce premier livre m'a encouragé à faire éditer les travaux historiques amassés sur Saint Laurent du Var depuis plusieurs années.

En dehors de la recherche et d’écrire des livres quelles sont vos distractions ?

Mes distractions limitées, sont toujours plus ou moins dépendantes de mes recherches, la randonnée pédestre en constitue l’essentiel ; Au hasard de mes marches en montagne, dans ce haut pays qui nous sert de toile de fond, j’ai eu le plaisir de poser mes pas dans les empreintes de ceux laissés par nos ancêtres. Que de découvertes vivantes du passé ne fait-on pas le long de ces sen­tiers abandonné ! La nature épargnée porte  encore à chaque détour de chemin, mille

témoignages d'un monde oublié prêt a revivre dans notre mémoire.

Quelle est selon vous la plus belle qualité d’un historien?

J’ai le privilège de connaître depuis l’enfance le romancier et historien Max Gallo
qui m’a fait découvrir et aimer l'histoire. Il m'a appris que la première qualité d’un historien doit être sa capacité à entrer en sympathie avec les hommes et les mœurs
du passé.

Le plus vilain défaut ?

-Travestir la vérité au profit de théories partisanes retire toute crédibilité au travail historique. Une autre altération peut affecter le témoignage: la déformation au profit du sensationnel. Le lecteur se laisse facilement séduire par ce procédé, oubliant qu'il rêve sur une version romancée de l’histoire.

Quel est votre plus beau souvenir ?

- Voici quelques années j'étudiais une vingtaine de parchemins de 1266 à 1621, qui constituent « La Charte de l’Esteron ». Un village aujourd’hui disparu et peuplé d’une centaine d’habitants, la Caïnée, y était à plusieurs fois mentionné avec son moulin, son four, sa forge et même son pilori ! Le dernier dénom­brement de 1765 signalait 24 maisons et 153 habitants, puis plus rien. Je décidais de mener mon enquête et, de localiser sur le terrain ce village fantôme. Des témoignages et d'anciennes cartes géographiques me permirent de le retrouver. J'eus alors la satisfaction de découvrir quelques amas de ruines envahit par les ronces, des pans de murs entourant un étroit cimetière, tout ce qui restait d'un village jadis prospère.

Votre plus mauvais souvenir ?

- C'est certainement une de mes visites de la Vallée des Merveilles, un week-end de 15 août. Alors que je grimpais vers la célèbre vallée, je croisais des files de visiteurs, transistors hurlant au bras, chaussés de talons aiguilles, allant vers je ne sais quel Luna-Park. J'avoue n'avoir pas eu la curiosité de le leur demander.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune passionné d'histoire voulant devenir écrivain ?

Comme j'écris par plaisir, je ne me juge pas assez qualifié pour donner des conseils. Il me semble que l’important c’est d'avoir une idée précise de son but.

Quelle est votre devise ?

- Elle se résume par un seul mot espérer. Grâce à elle, j’apprends la patience et j'évite, les désillusions.

Avez vous fait des rencontres ?

- Dans l’histoire de Saint Laurent j’ai croisé des personnages fascinants. Je pense en particulier à Honoré Geoffroy, ce curé du XVIIIe siècle, tour à tour faible et héroïque, à Antoine Castillon, cet Instituteur qui ensei­gna pendant tout le XIXe siècle, à travers' les contradictions de quatre régimes politiques successifs ! Une rencontre inoubliable pour moi, reste celle de Claude Manceron, l’auteur de la grande fresque historique des « Hommes de la liberté ». Le contact avec un tel homme est un enrichissement du cœur et de l’esprit. Plus modestement, il m'est arrivé aussi au cours de mes prome­nades dans les solitudes alpestres, de partager l'étape avec des berger taciturnes, vivant à l'écart du monde. Les quelques paroles échangées, retrouvaient alors toute la simplicité des origines.

Quel est le don dé la nature que vous-souhaiteriez avoir ?

Savoir traduire les émotions et les espoirs des petites gens qui ont fait l’histoire. Transmettre aussi mon amour pour la vie rude des hommes de notre terroir, qui tout au long du passé ont construit notre mémoire…

 

Recueilli par Georges Lalli

Nice Matin du 17-03-1980

18:08 Publié dans DECOUVERTE DU PASSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auteur