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22/08/2006

RETROUVONS LES GUEYEURS LE 26 AOUT A 16 H POUR LEUR PREMIERE FETE !

PREMIERE FETE DES GUEYEURS

SAMEDI 26 AOUT A 16 HEURES

Pour information: Cette nouveauté originale inspirée par l'Histoire et la tradition susceptible de vous intéresser.

Rendez-vous en couple ce samedi  26 août  à 16 h place de la Fontaine au cœur du Vieux Village de Saint Laurent du Var, pour participer à la "Course des Gueyeurs" organisée dans le cadre de la première "Fête des Gueyeurs" . Les hommes porteront leurs cavalières sur leurs épaules, comme jadis pour la traversée du Var, pour parcourir un itinéraire défini dans les petites rues du vieux Saint Laurent, avant de déguster la socca et de participer au bal. Venez nombreux !

L’idée d’une fête des gueyeurs à Saint Laurent du Var a le mérite d’être ancrée dans une tradition historique remontant à l’origine de la cité, bâtie au bord du Var pour en assurer la traversée.

Rappelons que déjà en 1005 l’abbé de Saint Véran reçut une habitation dans un hameau dénommé Varum, sur la rive droite du fleuve, où Saint Laurent s’est installé par la suite. Au XIIè siècle un ermite se rendait chaque année sur les bords du Var avec deux chevaux pour faire passer les pèlerins se rendant à l’abbaye de Lérins.

La création d’un hospice confié à des religieux va poursuivre cette coutume pendant les siècles suivants jusqu’au XVè siècle. « La barque de l’hospice » assurait alors le passage d’une rive à l’autre du Var.

Lorsque Saint Laurent est repeuplé en 1468 par son seigneur l’évêque de Vence, Raphaël Monso, désireux de garantir la sécurité du gué, obligation est faite aux nouveaux venus, de tenir une barque sur le Var pour en assurer le passage. Ces premiers gueyeurs laïques, dénommés « Riveraschi », vont s’organiser en corporation et  maintenir leur activité jusqu’au XIXè siècle.

Les gueyeurs disparaîtrons lorsqu’un pont traversera enfin le fleuve de manière définitive en 1864.

Les gueyeurs ont donc marqué le passé laurentin durant plus de huit siècles.

Aujourd’hui leur souvenir se perpétue dans le Vieux Village par une modeste rue portant leur nom, elle relie la place de la Fontaine à la rue des Remparts.

Récemment, en 2000, un rond point au carrefour des rues du 11 novembre, du Point du Jour et de l’Ancien Pont s’est vu paré d’une sculpture représentant une voyageuse à califourchon sur le dos de l’un de ces porte-faix, acteurs glorieux de l’Histoire de la cité.

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13/07/2006

VISITE DE L'ANCIEN VILLAGE DE SAINT LAURENT, POUR Y RETROUVER UN RICHE PASSE

                      VISITE PROMENADE

                  DANS LES FRAICHES RUES

                  DU VIEUX-VILLAGE

La première étape de cette visite est logiquement consacrée à l’église romane datée du XI ème siècle, construite en belle pierre calcaire blanche de Gattières.

L’édifice se situe sur la place Adrien Castillon, ancienne « Place Vieille ». pour y accéder, il suffit d’emprunter les escaliers des anciens remparts, face au parc François Layet. On notera le magnifique campanile en fer forgé travaillé, caractéristique des églises provençales et l’abside en cul de four avec son bandeau « en engrenage » diffusé par les moines de Lérins au Moyen-Age.

La plaque datée de 1850, placée sur le mur sud de l’église, confirme les modifications apportées à l’édifice tout au long de son histoire. Ces agrandissements sont également visibles par le changement de matériaux de construction au fil des aménagements .

Avant de pénétrer dans l’église, on peut admirer les vestiges du premier hospice mentionné à Saint Laurent du Var : un mur percé d’une grande voûte qui devait servir d’entrée au porche de l’hospice et d’une petite fenêtre partagée par une élégante colonnette de marbre blanc.

Le mur est réalisé en briques façonnées sur place, avec l’argile rouge extraite au quartier des Pugets.

L’intérieur de l’église romane, caractéristique du style roman provençal, présente un intéressant reliquaire en bois doré du XVII ème siècle, contenant selon la tradition un os de la jambe de Saint Benoît, fondateur de l’ordre des bénédictins. L’église conserve également sous ses fondations, un ossuaire daté du XVIII ème siècle.

A la sortie de l’église, emprunter à gauche le passage voûté, construit en gros galets roulés par le Var. Après le passage à droite, rue Ferrareto, il est possible d’admirer le mur de l’hospice et sa fenêtre sous un autre angle. Ce patio est dédié à la mémoire des victimes des différents bombardements de la Seconde Guerre Mondiale.

L’église constituait le noyau du premier Saint Laurent, délimité à l’est par les rues Raphaël Monso et du Four et au nord par la rue des Gueyeurs.

Le reste du Vieux-Village date de la seconde période de construction, c’est à dire du XV ème siècle. Les temps étant devenus plus calmes qu’au Moyen-Age, les constructions s’inspirent du type urbain italien à l’initiative des monastères. A partir de la place de la Fontaine, point central, on peut observer la linéarité des rues des Petites Ecuries et Honoré Geoffroy.

A l’extrémité est de la rue du Var, au bord des remparts, il est possible d’admirer ce qui était à l’origine l’assise d’une des quatre tours de guet qui joignaient les quatre remparts ceinturant le quadrilatère du village. On notera également la présence des chasse-roues à l’angle des maisons, destinés à prévenir les dégâts des roues de charrettes.

La rue Desjobert a constitué jusqu’au XIX ème s, l’artère principale du petit bourg, la Grande Rue. C’est par cette voie que transitaient les voyageurs qui voulaient traverser le Var à gué.

En descendant la rue Desjobert, pénétrer dans l’impasse Roubion et admirer les vestiges d’une construction de galets en « museau de chat », caractéristique de l ‘architecture laurentine.

Pour terminer cette visite, longer les anciens remparts. On peut remarquer les traces de constructions successives, grâce aux matériaux utilisés, on passe de la noble pierre de taille du Roman aux gros galets extraits du lit du Var.

Notons pour terminer que Le Vieux Village, construit en damier, oriente ses rues étroites limitées à 2 m en fonction des vents dominants et de l’ensoleillement.

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25/06/2006

LE BLASON DE SAINT LAURENT DU VAR

        LA FIERE DEVISE

 

    DE SAINT LAURENT

  

Par un acte d’habitation et d’emphytéose (1468), Raphaël Monso - évêque de Vence - installe 35 familles venues d’Oneglia en Ligurie italienne, pour repeupler Saint-Laurent « déshabité ». Ces derniers devront désigner des gueyeurs chargés d’assurer le passage gratuit du Var, aux voyageurs et à leurs bagages.

Ils tiendront également six lits à « l’hôpital » pour héberger les hôtes de passage. En 1471, Saint-Laurent compte 149 habitants répartis en 23 feux. On y cultive le blé, le lin, le chanvre, quelques figuiers. On y élève surtout des ovins et caprins. Des salines sont exploitées en bord de mer.

La communauté, après des démêlés avec l’évêque de Vence, se dégage de la servitude de l’hospice et du bac gratuit. Cette tâche reviendra en 1480 à des religieux et ce jusqu’au XVIIIe siècle. Devenu l’hôpital Saint-Jacques en 1668, l’hospice offre un dortoir de quatre lits et deux chambres à un lit.

Une barque permet de traverser le gros bras du Var. Une convention de 1758 confie la traversée du Var à un entrepreneur privé qui recrute ses gueyeurs selon de sévères critères moraux. En 1763, l’anglais Smolett et en 1775 le suisse Sulzer détaillent dans leurs carnets de voyage le pittoresque franchissement du Var à gué.

La vie morale des laurentins est encadrée avec rigueur dès 1306 par des confréries de pénitents. Néanmoins, une affaire de mœurs assez trouble scandalise la petite communauté en 1700, mettant en cause le prieur Honoré Geoffroy, son secondaire, quelques gradés de la garnison et une certaine dame Léon. Il sera question de gais lurons regroupés dans la « confrérie de Méduse » ! Forte personnalité, Honoré Geoffroy, gracié, épargnera à deux reprises Saint-Laurent des exactions de la soldatesque savoyarde (1704).

Une famille du lieu, les Pisani, rachète les droits seigneuriaux de l’évêque de Vence en 1698. Ils seront seigneurs de Saint-Laurent jusqu’à la Révolution.

La communauté laurentine demande en 1696 son inscription à l’Armorial de France. Les armoiries sont ainsi définies : « De gueules à un grill d’argent, accosté de deux lettres L et S en or » en dessous la fière devise de la petite cité sentinelle : « Digou li qué vengoun ! » (dis leur qu’ils viennent).

 

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