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19/08/2011

"MÉMOIRE EN IMAGES DE SAINT LAURENT DU VAR, C'EST PARTI !

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APPEL PUBLIC POUR D’ANCIENNES PHOTOS DE SAINT LAURENT DU VAR

 

La collection des livres « Mémoire en images » des Editions Sutton compte aujourd'hui plus de 1700 ouvrages sur toute la France métropolitaine, qui valorisent le passé des villes et villages de France.

 

A toutes les villes importantes du département des Alpes Maritimes, il fallait ajouter celle de Saint Laurent du Var, cette lacune sera bientôt comblée grâce à l’historien Edmond ROSSI et à Pierre Alliez ingénieur retraité d’IBM.


Pour cela nous vous invitons à sortir de vos tiroirs et vos armoires vos albums photographiques de famille, vos anciennes cartes postales afin de les soumettre à examen pour être éventuellement publiés.

Une garantie contractuelle vous assurera le bon usage et le retour de vos images dans les meilleurs délais : contacter le 04 93 24 86 55 ou le 04 93 31 74 35, emails à : edmondrossi@wanadoo.fr ou pierre.alliez@sfr.fr

 

« MÉMOIRE EN IMAGES » des Editions Sutton s'attache à retracer le passé des villes et villages de France.

Pérennisés par la publication, ces documents constituent une mine d'informations relatives à l'évolution économique, sociologique et culturelle des communes françaises au XXe siècle.

L'importance du patrimoine photographique français d'une part et le regain d'intérêt pour l'héritage culturel régional d'autre part assurent le succès de la collection auprès d'un large public.

 

Votre participation assurera la réussite de cette initiative de sauvegarde de notre patrimoine !

12/08/2011

"BLANCHETTE" MÉMOIRE VIVANTE DE SAINT LAURENT DU VAR

 

DEDICACE DU 19-12-2009 CHEZ RAMELLA (5).JPG

Blanchette, une des mémoires de Saint Laurent du Var, auquel elle est très attachée, particulièrementau vieux village ainsi qu’au moulin des Pugets « hélas à l’abandon ».

Blanchette figure laurentine, toujours alerte à près de 90 ans, elle ne manque aucun événement de la vie de la commune.

Elle ne rate pas un conseil mu­nicipal, ni une réunion publi­que. Dernièrement, à la présentation du « printempsdu conseil géné­ral », elle était encore là. Ce jour-là, elle a même pu s'asseoir dans le siège d'un élu, au beau milieu de la salle du conseil municipal. A 88 ans,« Blanchette »est un vrai personnage connu de tous à Saint­Laurent-du-Var.

«Le conseil municipal, ça me plaît. J'y fais des « études psychologiques »

Moi, j'aime tout le monde. Quand ils s'entredéchirent, ça me fait de la peine! » Et pourtant, elle conti­nue à y assister. « Depuis la Révo­lution, c'est le droit du peuple », explique-t-elle.

Dans Saint-Laurent, tout le monde connaît sa petite silhouette fluette vêtue d'une éternelle robe-tablier bleue toute simple. Dans la rue, on la hèle gentiment. A présent, elle vit dans l'appartement occupé par sa fille, près de l'école Djibouti, pas loin de sa maison, qu'elle n'ha­bite plus. Les voisins voudraient que les arbres soient taillés et le jardin entretenu. Mais la maison est grande pour elle, et elle peine à entretenir la propriété. C'est son fils qui l'a baptisée « Villa Blanche » . « C'est la propriété Tardieu, après avoir été la propriété Isnard ", pré­fère-t-elle dire modestement. Ou Boniard, du nom de son arrière-­grand-père, «Honoré Boniard, qui l'a fait construire » .

Surnommée « Bianchette», elle est connue de l'état-civil sous le nom de Blanche Clémence José­phine Tardieu, veuve Vaïani. Avant la « Villa Blanche ", sa famille ha­bitait à l'emplacement de la bou­langerie Brun, près du Prieuré, dans le vieux-village. « Ma famille vit à Saint-Laurent depuis le XVIIIe siècle », dit-elle. Et avant? « Nous venons de Lorraine. Nous serions des descendants de la famille de Jeanne d'Arc ». Comme Jeanne, elle a les cheveux courts et une franchise désarmante. « Je suis trop gentille », dit-elle, « Maman était une Basse-Piémon­taise. Elle était coléreuse. Elle a été la dernière à se marier dans l'an­cienne mairie au vieux-village ». Des maires elle en a connu: Louis Benes, avec la fille duquel elle a été en pension chez un particulier à

Nice, Louis Ravet qui lui a « évité de partir en Allemagne pour le STO (Service du Travail Obligatoire)» durant l'Occupation, Marc Moschetti, dont l'épouse, Pierrette «avait le

mal de l'altitude », une façon de dire qu'elle donnait à BIanchette l'impression de la prendre de haut. « Mes parents étaient riches. Mon père était bijoutier à Nice», se sou­vient-elle. « J'ai toujours été plutôt rêveuse », ajoute Blanchette, qui a pourtant montré très tôt du tem­pérament : «Après ma naissance, j'ai braillé jour et nuit pendant 9 mois ». Le certificat d'études en poche, elle est envoyée au collège technique de Magnan où elle ob­tient un CAP de couture. Elle épouse le fils d'un métayer de sa famille. Mais ce der­nier décède en 1976 d'une leucé­mie, un an après la mère de Blan­chette

« Je n'ai pas eu une vie facile » dit cette dernière. Son drame, c'est l'accident, puis le décès de son second fils. Accidenté à 15 ans, il subit de lourds traitements dont il ne se remet pas complètement. II disparaît sans donner de nouvel­les le 18 février 1983, alors qu'il est âgé de 23 ans. On ne le retrouve que le lendemain au fond d'un puits. Tout Saint-Laurent s'émeut de ce drame, et s'interroge sur les circonstances. L'enquête conclut à un accident. « Je suis tombée à 34 kg. Pourtant, je n'étais déjà pas grosse ». La mort dans l'âme, Blanchette finit par se résoudre à vendre un terrain con­vôité depuis des années par plu­sieurs agents immobiliers. «Deux immeubles y ont été bâtis: les jar­dins Decaroli et le Levant ».

« Ce maudit argent ! Mes vrais amis, ce sont les animaux », dit la vieille dame. «Toute petite, déjà, j'allais au poulailler et j'attrapais les oiseaux ». Elle a 12 chats. «On me jette tout", explique-t-elle, en montrant deux tourterelles en cage dans son séjour. « Je les ai recueillies alors qu'elles étaient blessées ". Tout comme « Coco », un goéland amputé d'une aile, qu'elle nourrit de croquettes de saumon et de viande. « J'ai eu la reconnaissance des bêtes, mais pas des gens », re­grette-t-elle. Blanchette est végéta­rienne. A 88 ans, elle se dit « prête à faire le grand saut ». «Je me repasse souvent le CD de ma vie, et je com­'prends beaucoup de choses », sou­rit-elle.

Laurent Quilici

 

"SAINT LAURENT DU VAR A TRAVERS L'HISTOIRE", le nouveau livre d'Edmond Rossi.

Grâce à de nouveaux documents et à de nombreuses illustrations inédites, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Ouvrage de 120 pages abondamment illustré disponible dédicacé au prix de 17 € en téléphonant au 04 93 24 86 55 ou en s'adressant à edmondrossi@wanadoo.fr

 

 APPEL PUBLIC POUR D’ANCIENNES PHOTOS DE SAINT LAURENT DU VAR

La collection des livres « Mémoire en images » des Editions Sutton compte aujourd'hui plus de 1700 ouvrages sur toute la France métropolitaine, qui valorisent le passé des villes et villages de France.

A toutes les villes importantes du département des Alpes Maritimes, il fallait ajouter celle de Saint Laurent du Var, cette lacune sera bientôt comblée grâce à l’historien Edmond ROSSI et à Pierre Alliez ingénieur retraité d’IBM.


Pour cela nous vous invitons à sortir de vos tiroirs vos albums photographiques de famille et vos anciennes cartes postales afin de les soumettre à examen pour être éventuellement publiés.

 Une garantie contractuelle vous assurera le bon usage et le retour de vos images dans les meilleurs délais : contacter le 04 93 24 86 55 ou le 04 93 31 74 35, emails à : edmondrossi@wanadoo.fr ou pierre.alliez@sfr.fr

« MÉMOIRE EN IMAGES » des Editions Sutton s'attache à retracer le passé des villes et villages de France.

 Pérennisés par la publication, ces documents constituent une mine d'informations relatives à l'évolution économique, sociologique et culturelle des communes françaises au XXe siècle.

 L'importance du patrimoine photographique français d'une part et le regain d'intérêt pour l'héritage culturel régional d'autre part assurent le succès de la collection auprès d'un large public. 

06/08/2011

LA TRAVERSÉE DU VAR DANS L'ANTIQUITÉ ROMAINE

 

PLAQUE DE Caius CASSIUS PATERNUS.jpg

La traversée du fleuve Var au premier siècle de notre ère présentait un obstacle de sept stades en hiver selon le géographe Strabon soit 1295 mètres.

La voie romaine Julia Augusta, d’une largeur de 8 pieds (2,35 m), traverse le fleuve Var au niveau de l’actuelle chapelle de Notre Dame du Var, sur la commune de Gattières. Après avoir suivi un tracé identifié sur la rive gauche depuis Céménélum (Cimiez) elle se dirige vers Ventium (Vence).

Quelle était le mode de traversé retenu par les Romains pour franchir le Var ?

Bien que constructeurs émérites il est peu probable qu’ils aient édifié un pont pour relier les deux rives d’un fleuve capricieux aux crues soudaines et dévastatrices.

Seule l’hypothèse d’un passage à gué peut être retenue.

Plus au sud, à la hauteur de Saint Laurent du Var, où César a licencié les légions de Pompée qu’il a soumises en Espagne, la présence romaine apparaît certaine compte tenu de divers vestiges recensés en ce lieu (villae au square Bénes, tegulae au quartier des Galinières).

Durant près de quatre siècles, la traversée du Var a certainement préoccupé les habitants des deux rives avec peut-être l’installation d‘un « pont de charpente (face à l’église actuelle) dont la défense en était assurée par le poste militaire de Castrum agrimontis » comme le suggère l’historien Albert Garidelli dans un guide de 1931.

Autre hypothèse, une traversée du fleuve sur des radeaux constitués d’un assemblage d'outres gonflées (attestée sur le Rhône) n’a pu être confirmée, bien que des bateliers utilisant ce procédé (les utriculaires) soient recensés sur une inscription épigraphique exposée au musée archéologique de Cimiez à Nice.

En effet, la plaque présente la dédicace d’une statue de mercure avec un don de vivres et d’huile aux Collèges des fabri (ouvriers du bois), des centonarii (fabricants de bâches et grosses toiles) et des utriculaires (fabricants d’outres en peau) par Caius CASSIUS PATERNUS, décurion, patron des Utriculaires (IIIe siècle après J.C. trouvée à Cimiez, boutique sur le « décumanus II » 1966).

Le fleuve Var conserve encore le mystère de sa traversée à l’époque romaine, il faudra attendre le Moyen âge, pour qu’une chronique révèle son franchissement grâce à un religieux faisant office de passeur avec l’assistance de « deux chevaux ».

L’Histoire développera ensuite la « saga » des fabuleux gueyeurs, dont la disparition

suivra l’ouverture d’un pont en 1792.