30/07/2011
SAINT LAURENT DU VAR : SIXIÈME FÊTE DES « GUEYEURS » LE 13 AOÛT 2011
Cette année encore Saint Laurent du Var fêtera la mémoire de ses valeureux ancêtres les « gueyeurs » qui durant des siècles assurèrent la traversée périlleuse du fleuve Var.
A 22heures, un spectacle exceptionnel « Son et Lumière » présentera en quelques tableaux l’histoire tumultueuse de la ville, grâce à une équipe de bénévoles, amoureux du passé de leur village.
Une heureuse initiative à mettre au crédit de l’actif « Comité de sauvegarde du vieux Village de Saint Laurent du Var ».
LE MOT DE « L’HISTORIEN »
Pour Charles de Gaulle : « l’histoire c’est la rencontre d’une volonté et d’un événement. »
Pour François Mitterand : « Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité. »
Le « Son et Lumière de Saint-Laurent-du-Var » évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var.
De l’Antiquité à nos jours, ses tableaux vivants permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.
Le Var a constitué de tout temps une frontière naturelle qui s'opposa à la pénétration humaine et ceci bien avant que s’écrive l’Histoire.
Les Romains fixeront les limites de leurs territoires au « Varum flumen ».
Au Moyen-Age, la Provence se séparera du Comté de Nice, un demi-millénaire durant, entrecoupé de courts changements, imposant la frontière du Var.
Saint Laurent, carrefour placé sur la côte à l'embouchure du fleuve, va jouer des siècles durant un rôle capital qui s'impose à la mémoire des hommes.
Le « Son et Lumière de Saint-Laurent-du-Var » ou quand le présent rejoint l'Histoire de Saint-Laurent-du-Var et sa fière devise de sentinelle: "DIGOU LI, QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT).
Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulièrement capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son histoire.
Les épidémies, les guerres, les invasions et les inondations ont rythmé les différentes étapes de la formation de Saint-Laurent-du-Var, à travers les siècles
Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice.
Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.
L’espace d’un soir, laissons nous entraînés par ce « Son et Lumière » pour remonter le temps dans un passionnant survol historique, avec comme toile de fond: Saint Laurent du Var et son site.
Edmond ROSSI
Toute la journée du samedi 13 août, dans le Vieux Village de Saint Laurent du Var, "marché de produits locaux et exposition de voitures anciennes.
11:02 Publié dans DECOUVERTE DU PASSE, HISTOIRE, MEMOIRE, TRADITION | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2011
"SAINT LAURENT A TRAVERS L'HISTOIRE" LE LIVRE QUI FAIT REVIVRE LE PASSÉ...
« Saint-Laurent-du-Var à travers l’Histoire » ou quand le présent rejoint en images l'Histoire de Saint-Laurent-du-Var et sa fière devise: "DIGOU LI , QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT), significative des « riches heures » de son passé.
Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice. Ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kms.
Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.
Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulièrement capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.
Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.
Grâce à de nouveaux documents et à de nombreuses illustrations inédites, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.
Ouvrage de 120 pages abondamment illustré disponible dédicacé au prix de 17 € en téléphonant au 04 93 24 86 55 ou en s'adressant à edmondrossi@wanadoo.fr
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11/07/2011
SAINT LAURENT DU VAR SOUS LES BOMBES BLANCHETTE TÉMOIGNE
« A 17 ans, j’aurais mangé les pieds de la table tellement j’avais faim. On avait 50 grammes de pain par jour », se souvient « Blanchette » Vaïani, aujourd’hui âgée de 88 ans.
« Un jour, il y a eu une bombe sur le Point du jour. On a ressenti l’explosion jusque chez nous ».
« Le jour du bombardement du 26 mai, j’étais à Magnan. Ces imbéciles d’Américains avec leurs forteresses volantes à 5000 m d’altitude, ont touché un train. On a réquisitionné mon charreton pour ramasser les morts ».
« Il y avait des abris sous le square Benes. Un jour, il y a eu une alerte. Je traînais une vieille dame. On n’a même pas eu le temps d’arriver à l’abri. J’ai plongé. Un avion est passé en rase-mottes en mitraillant. La grand-mère n’était plus là. J’ai cru qu’elle était morte. En fait, elle était vivante. Elle avait couru ».
« On se sentait en danger dans notre maison. Les Bellissime disaient à mes parents : ‘‘Venez nous voir’’. C’étaient les derniers bombardements, où ils ont tout démoli. Le soir vers 19h, les voisins des Bellissime nous ont dit : ‘‘Ne redescendez pas. Restez dans notre abri’’. On y est allés. Ça a commencé à tomber. La terrasse était obscurcie. Les chiens hurlaient à la mort. Au niveau de « Picard », il y avait un énorme trou dans la route. Mon grand-père, qui était au café, avait couru à l’abri avec le curé Decaroli. Il avait perdu son « capéou » en entrant dans l’abri. Le curé lui avait dit de ne pas aller le récupérer. La dame qui tenait le café a été tuée en voulant emporter la caisse. Un homme, lui, a eu la vie sauve en se cachant sous le billard ».
« Le 2 août, deux commerçants descendaient la rue Desjobert en parlant lorsque tout s’est effondré. L’un est parti à droite, l’autre à gauche. On ne le trouvait plus. Il était sain et sauf, mais il a fallu creuser pour le dégager des décombres. Quand je suis passée là, ils l’avaient sorti à moitié ».
« Le 27 août, quand il a vu que les Alliés arrivaient, Pitou Bargelli est monté au clocher et a mis le drapeau français. Les Allemands avaient passé la passerelle en bois, puis l’avaient incendiée et étaient de l’autre côté du Var, d’où ils ont tiré des obus qui ont détruit des maisons rue Desjobert ».
D’après l’article de Laurent Quilici (Nice Matin du 26 mai 2011)
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