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11/04/2011

SAINT LAURENT DU VAR PORTE DE FRANCE

 

LE CHATEAU DE NICE AU XVIIe SIECLE.jpg

 

Le nouveau village de Saint Laurent se trouvait placé à la frontière de la Provence et du Pays niçois devenu depuis la fin du XIVe siècle possession de la maison de Savoie. Le Var marquait maintenant les limites de deux états. Cela vaudra à notre village de voir trop souvent à son gré, lorsque la guerre se déclarait entre France et Savoie passer  des troupes plus ou moins pillardes et, en tous cas, exigeant des réquisitions lourdes à supporter.

En 1691, Louis XIV est en guerre contre le duc Victor Amédée II. Catinat se prépare à franchir le Var et à s'emparer du Comté de Nice. Un Niçois au service de la France, Jean-Baptiste Ferrero, devenu marquis d’un autre Saint Laurent en Ile de France, colonel du régiment qui porte son nom réside dans notre village où se tiennent d'étranges conciliabules. Presque tous les Niçois de qualité allèrent faire visite à leur concitoyen, et nous avons tout lieu de croire que celui-ci recueillait de précieux renseignements sur la défense de Nice et du Comté. Ne devons nous pas aussi penser qu'il s'assurera des intelligences dans la place ? La forteresse de Nice réputée imprenable, dont les tours couronnaient la colline du château, résistait encore à la pression de l'armée française, maîtresse de la ville. Les 30 et 31 mars de formidables explosions la secoue et la démantelèrent, le feu a été mis à des barils de poudre, on compte plus de 300 morts ou blessés. La garnison piémontaise est contrainte de se rendre. La croyance générale fut aussitôt qu’une main criminelle avait allumé l'incendie, les pires soupçons pesèrent  sur le chevalier Cravetta, commandant en second du château, qui fut, par la suite, emprisonné et mis au secret. Il semble bien que les entretiens de Saint Laurent du Var aient porté leurs fruits, d'ailleurs Catinat en rendant compte d’un mémoire que lui avait remis Ferrero, constatait que « les peuples du Comté de Nice ne se faisaient aucune peine de changer de domination, leurs privilèges leur étant conservés, dont ils sont fort jaloux ». Et il rapporte encore qu'après la capitulation de la ville, les notables disaient « Ho ! nous voila au roi. Dieu merci ! ».

 

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

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04/04/2011

LES GRIMALDI SEIGNEURS DE CAGNES ET ANTIBES

 

70 CHATEAU DE CAGNES, DOCUMENTATION DE LA MAIRIE DE CAGNES.jpg

 

Le destin de cette branche provençale des Grimaldi reste liée au cours du XIVème siècle à celui de la famille de Monaco dont elle est issue.

Rappelons qu'en 1309, Cagnes est donné en fief par Robert d'Anjou à Rainier 1er, souverain de Monaco, qui y édifie un château-forteresse avec un imposant donjon carré, dominant encore la petite cité. Le fief passera à ses fils Vinceguerra ( 1314 - 1334) et Charles 1er de Monaco (1334- 1358) et enfin à Rainier II de Monaco. Ce dernier cèdera Cagnes à ses cousins Marc et Luc Grimaldi, qui achètent Antibes au pape Clément VII d ' Avignon. Yolande leur unique héritière est la mère de Nicolas 1er qui vers 1425 aura deux fils, Lambert et Gaspard.

Lambert prend le titre de Seigneur de Monaco (1457- 1494) par son mariage avec sa cousine Claudia. Les terres de Cagnes - Antibes restent à Gaspard. Nicolas II fils de Gaspard devient, par sa femme, Seigneur de Courbon dans le Dauphiné.

L 'histoire des Grimaldi de Cagnes - Antibes est moins mouvementée que celle de leurs cousins de Monaco et de Beuil. La situation géographique de leurs fiefs, à l'ouest du Var, les tiendra à l'abri des tentations d'alliances scabreuses avec les ennemis de la maison d'Anjou - Provence puis de la couronne de France.

Au XVlème siècle, les Grimaldi de Monaco se lient à l'Empereur Charles Quint, leurs parents Augustin et Jean Grimaldi, successivement évêque de Grasse et abbé commen­dataires de Lérins de 1483 à 1527, font de même. Profitant de leur juridiction temporelle sur une multitude de prieurés provençaux, ils permettent à Charles Quint de s'emparer de points stratégiques importants comme les îles et le monastère de Lérins.

Nicolas II seigneur d'Antibes, fidèle à François 1er, organise la défense de la région (1526) en préparant la riposte à un éventuel débarquement des galères espagnoles croisant autour des îles de Lérins.

Louis, successeur de Nicolas, assistera ses cousins de Beuil René et Jean-Baptiste, après leur désastreuse expédition contre les Savoyards en 1527. En 1560 René Grimaldi de Cagnes - Antibes épouse Yolande de Villeneuve, son fils Alexandre vend en 1608 la seigneurie d'Antibes à la couronne de France. Le vieil Antibes conserve le souvenir des Grimaldi avec son château, l'actuel Musée Picasso.

Le fief de Cagnes passe ensuite au frère d'Alexandre, Honoré 1er qui le laissera à son fils Jean-Henri. Ce dernier, sacré baron de Cagnes et marquis de Courbon, avait épousé Anne de Grasse du Bar, il restaure l'austère château, en fait une demeure élégante où se déroulent de nombreuses réceptions. Jean-Henri incitera son cousin Honoré II de Monaco à rompre avec l'Espagne et à se mettre sous la protection avantageuse de la France. Il meurt en 1651. Son fils Honoré II devient marquis de Cagnes après qu'il eût vendu le marquisat de Courbon.

 

Le Comte d'Artagnan, gouverneur de Grasse, débarque à Cagnes le 5 avril 1710 sur ordre de sa majesté Louis XIV. Cet envoyé spécial du roi vient arrêter dans son château Honoré III Grimaldi seigneur de Cagnes, marquis d’Antibes, pour trafic de fausse monnaie. Une perquisition des mousquetaires entraîne la découverte d'un atelier aménagé dans les caves ! Cette fraude mérite quelques explications. Nous étions alors en pleine guerre de succession d'Espagne, les passages et les retraites des armées françaises et savoyardes accompagnés par les pillages, les contributions de guerre jointes aux rudes hivers de 1707 et 1709, avaient entraîné famine et désolation. Face à cette situation catastrophique, le bon marquis de Cagnes avait trouvé une solution facile.

 

Sauveur Grimaldi sera le dernier seigneur de Cagnes, il se rendra célèbre par un procès intenté contre les princes de Monaco, prétextant qu'en vertu de la loi salique, la couronne aurait dû revenir à la branche cadette de Cagnes et non aux Matignon descendants de Jacques par Louise-Hyppolite. Mais la loi salique n'étant pas reconnue à Monaco, ses prétentions ne furent soutenues ni par Paris ni par Vienne.

A la Révolution française, Sauveur émigre à Gênes berceau des origines de sa famille. Son château est pillé par ses sujets puis vendu. Ce n'est qu'en 1937 qu'il sera racheté par la municipalité de Cagnes.

 

En dépit de leurs manigances, les différentes branches des Grimaldi perdent leurs fiefs et s'éteignent au cours des temps modernes. Une seule survivra, traversant la période contemporaine jusqu'à nos jours: les Grimaldi de Monaco.

 

D’après «Les Contes et Légendes du Pays d’Azur» (Editions Sutton),

En vente sur Internet http://www.editions-sutton.com

ou dédicacé, au prix de 23 euros, plus frais d’envoi, en téléphonant au 04 93 24 86 55

« Contes du Pays d’azur » ont pour cadre l’extraordinaire décor qui s’étend des Alpes du massif du Mercantour aux rivages de la Côte d’Azur.Dans cet univers tout est possible, puisque les outrances de la nature dépassent souvent les excès de l’imaginaire.

Les contes, histoires orales nées de la tradition populaire, attestent au travers du merveilleux de réalités historiques authentiques.

Reflets du passé, ces récits constituent les fondements de la mémoire collective d’un terroir au particularisme évident.

Edmond Rossi, écrivain niçois, auteur de différents ouvrages traitant de la riche histoire de sa région, témoigne à nouveau ici, en présentant une anthologie des contes les plus passionnants du Pays d’Azur.

Ce fabuleux florilège s’étend des mythes des origines aux relations insolites précédant l’apparition de la télévision, fatale à l’expression orale des veillées.

Les « Contes du Pays d’Azur » nous ouvrent la porte d’un  univers où l’émotion se mêle souvent à la magie du mystère.

Pour un temps, laissons-nous entraîner vers ce monde troublant pour y retrouver la chaude et naïve simplicité des récits de nos ancêtres.

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14/03/2011

MADAME DE SEVIGNE, AMBASSADRICE DU « VIN MUSCAT » DE SAINT LAURENT, A LA COUR DE FRANCE

23 MADAME DE SEVIGNE.jpg

Plusieurs historiens, comme E. Garcin et J.A. Garidelli, signalent qu’au XVIIe siècle  la célèbre Marquise de Sévigné dégusta à la table de son gendre M. de Grignan gouverneur de Provence, le réputé vin muscat de Saint Laurent. Celui-ci l’avait savouré en visitant la place de Saint Laurent en 1690. La Marquise l’apprécia au point d’en vanter les mérites jusqu’à la cour du roi de France où il fut prisé lors des meilleurs banquets.

Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné est estimée comme écrivain français. Née à Paris en 1626 elle eut une fille et un fils. Après la mort de son mari, tué en duel en 1651, et qui ne l'avait guère rendue heureuse, elle se consacra à ses enfants. Son deuil passé en Bretagne, elle retourna à la cour. Elle y trouva de nombreux soupirants : Turenne, le prince de Conti, Fouquet et son cousin Bussy-Rabutin.

En 1669, sa fille épousa François d'Adhémar, comte de Grignan, qui, bientôt nommé lieutenant général en Provence, appela sa femme auprès de lui (1671). Mme de Sévigné avait concentré toute sa tendresse sur sa fille. La séparation fut cruelle. C'est pour la rendre moins douloureuse et pour distraire Mme de Grignan que Mme de Sévigné entreprit une correspondance qui devait durer plus de vingt-cinq ans. Cependant, elle vivait le plus souvent à la cour.

Dès  1677, elle allait habiter l'hôtel Carnavalet. Elle séjournait fréquemment dans son domaine des Rochers ou à Livry, et là faisait des économies pour payer les dettes des Grignan, qui furent la préoccupation de sa vieillesse. Elle se rendit à plusieurs reprises auprès de sa fille. C'est à Grignan qu'elle mourut, emportée par la petite vérole, à l'âge de soixante-dix ans.

D'une santé florissante, surtout en sa jeunesse, plaisante à voir, blonde aux yeux brillants et au teint frais, Mme de Sévigné fut gaie, enjouée, exubérante, libre en ses propos, mais sage en sa conduite.

François de Castellane Adhémar de Monteil, comte de Grignan, lieutenant général en Languedoc et en Provence, né et mort à Grignan (1629-1714), s'empara, en 1673, de la principauté d'Orange, et sauva par son énergie, en 1707, Toulon menacé par le duc de Savoie et le prince Eugène. Il épousa en troisièmes noces, en 1669, Françoise-Marguerite la fille de Mme de Sévigné, née en 1646, morte en 1705. Spirituelle et instruite, elle savait l'Italien et le latin et avait un goût prononcé pour la philosophie de Descartes.

Très belle, pénétrée d'ailleurs de tous ses avantages, elle fit, vers 1663, une apparition à la cour, où elle fut admise à danser dans les ballets royaux, et mérita d'être appelée : « la plus jolie fille de France ». Mme de Grignan eut trois enfants: l'une de ses filles, Pauline, fut Mme de Simiane, à laquelle on doit la publication de la fameuse Correspondance de Mme de Sévigné.

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Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

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COMITÉ DE LA FNACA

 (Fédération des Anciens Combattants en Algérie Maroc et Tunisie)

 de Saint Laurent du Var

Célébration du 49ème anniversaire du cessez le feu en Algérie, samedi 19 mars

9h30 Cimetière saint Marc, puis place de la Résistance au monument aux morts de Saint Laurent du Var.