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28/08/2008

LA CHAPELLE NOTRE DAME

De nos jours située  rue des «Anciens combattants en A.F.N.», la chapelle Notre Dame sert de maison d'habitation. Elle a été restaurée avec le souci de mettre en valeur les quelques vestiges (fresques, décoration en stuc) épargnés par le temps. La chose est rare pour être signalée.

Son passé vénérable remonte au XVIIIème siècle. Cette chapelle: est mentionnée comme étant le siège de la confrérie des pénitents noirs fondée au début du XVIIIème par BOURCHENU évêque de Vence. Elle est citée à cette époque par les évêques de Vence CRILLON, BOURCHENU et SURIAN, ainsi que par le vicaire général de LORRY. Elle était placée sous le vocable de Notre-Dame des Neiges ou vulgairement de Notre-Dame de la Rive (SURIAN). Elle donna par la suite son nom au quartier voisin.

Les auteurs du XVIIIème siècle la cite « hors les murs et au-dessus de moulins ». Elle possédait un tableau représentant « La Vierge et deux anges », selon Crillon en 1699, « La Vierge et l'Enfant-Jésus», d'après Bourchenu en 1715, en 1771: une relique de Saint Laurent dans un buste de bois doré.

 

La chapelle n'existait plus en 1903 (d'après G. Doublet « Monographie des paroisses du canton »). La relique était conservée dans un médaillon à moulures, posée près d'une statuette de Saint Laurent dans la niche du chœur de l'église du côté de l'Evangile.

A la sacristie, l'acte d'authenticité de cette relique daté de 1771, est signé par l'évêque de Nice.

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 « Saint-Laurent-du-Var à travers l’Histoire » ou quand le présent rejoint  en images l'Histoire de Saint-Laurent-du-Var et sa fière devise: "DIGOU LI , QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT), significative des « riches heures » de son passé.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice. Ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kms.

Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.

Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulière­ment capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.

Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.

Grâce à de nouveaux documents et à de nombreuses illustrations inédites, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

 

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09:38 Publié dans MEMOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : memoire, histoire

25/12/2006

PROMENONS NOUS DANS LES RUES DE SAINT LAURENT

                    DES RUES ET DES PLACES

                    EVOCATRICES DU PASSÉ 

Rue de l’Ancien Pont

Comme son nom l’indique, cette voie aboutissait à l’ouvrage qui entre 1792 et 1857, reliait Nice à Saint Laurent du Var alors ville frontière entre la France et les Etats sardes, séparés par le fleuve.

Place Adrien Castillon

Les Castillon sont une ancienne famille de notables laurentins. Depuis 1769, les Castillon apparaissent tour à tour comme débitant de tabac, maire, greffier communal, chef de la Garde Nationale, receveur des impôts et instituteurs. Adrien Castillon  fut en 1904 le fondateur du Canal de la Rive Droite du Var qui amena l’eau courante au village. C’est en 1948 que la municipalité donna son nom à la Place de l’Eglise, l’ancienne Place Vieille, installée sur l’emplacement du premier cimetière.

Rue Desjobert

Avant le XIX ème siècle, cette voie constituait la « Grande Rue » du bourg qui deviendra le futur « Vieux-Village » de Saint Laurent du Var.

Desjobert, ancien consul général de France à Naples, officier de la Légion d’Honneur, perdit la raison à la suite d’une douloureuse et incurable maladie qui le poussa au suicide. S’étant donné la mort à Nice en 1832, sa famille ne put prétendre à une inhumation décente dans cette dernière ville. Elle acheta la complaisance et les faveurs de la municipalité et du clergé laurentin qui accueillirent sa dépouille au cimetière de Saint Laurent du Var où sa tombe est toujours visible. Après l’acte généreux de sa famille, Desjobert fut considéré comme un bienfaiteur de la commune.

Place de la Fontaine

La fontaine est aujourd’hui purement ornementale, au XIX ème siècle elle était alimentée par une pompe, avant la généralisation de l’eau courante.

Rue du Four

Le four était un lieu de rencontre privilégié, situé dans la partie la plus ancienne du village.

A l’époque féodale, à l’instar du moulin et du pressoir, les habitants étaient tenus de recourir au four dit banal, moyennant redevance. Par la suite, l’utilisation du four ne sera plus obligatoire et son accès restera libre pour tous.

Rue Honoré Geoffroy                                                                                          

Honoré Geoffroy, prieur de Saint Laurent, se fit connaître pour sa conduite héroïque le 11 juillet 1704. Ce jour là, alors qu’il avait déjà, en janvier de la même année, été injurié et bousculé par la soldatesque savoyarde venue de Nice, il se porta seul au devant d’une troupe d’envahisseurs de même provenance et par son courage et ses prières il sauva Saint Laurent.

Rue des Gueyeurs

La fonction de Gueyeur disparut après l’installation du pont sur le Var. Véritable profession, régie par un statut particulier dès le XV ème siècle, elle connut son heure de gloire au XVIII ème siècle. Les Gueyeurs, solides gaillards choisis pour leur force, leur moralité et leur tempérance avaient pour mission, moyennant rétribution, d’assurer la traversée du fleuve aux voyageurs et à leurs équipages, n’hésitant pas à porter les personnes sur leurs épaules.

Rue Raphaël Monso

Originaire de Barcelone, appartenant à l’ordre des Augustins, Monso devint évêque de Vence en 1462 et à ce titre seigneur de Saint Laurent jusqu’à sa mort en 1491. C’est lui qui, en 1468, conclut avec 35 chefs de famille d’Oneglia en Ligurie, l’acte d’habitation qui permit de repeupler Saint Laurent vidé de sa population par les épidémies, les pillages et les destructions des crues du Var du XIV ème siècle.

Rue des Petites Ecuries

Cette appellation rappelle l’époque des diligences et à la présence d’un relais de Poste au début de la rue Desjobert, à proximité de la « Porte de France ».

Avenue des Pignatières

En provençal, une pignata est une marmite en terre. A Saint Laurent ce nom désigne le quartier où étaient installés les ateliers des potiers. La matière première provenait de l’argile extraite sur place.

Rue des Remparts

Seuls, quelques vestiges des remparts dominant le square du Monument aux Morts de la commune, rappellent l’enceinte qui protégeait le village contre d’éventuels envahisseurs venus d’au-delà du Var. Les maisons fortifiées de cette rue avaient la même fonction défensive. L’ensemble est bâti en galets multicolores provenant du lit du fleuve voisin.

Rue du Var                                                                                      

Bien qu’éloignée du Var dont elle porte le nom, cette rue, placée le long de l’ancienne enceinte nord du village, dispose encore ses maisons dans un alignement propice à assurer une solide ligne de défense. A l’ouest, remarquer la maison surmontée d’une tourelle servant de pigeonnier qui faisait jadis office de tour de guet.

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08:30 Publié dans MEMOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : HISTOIRE

01/05/2006

PROVERBES METEOROLOGIQUES DU MOIS DE MAI

       PROVERBES DU

          PAYS D’AZUR

 

                       Le calendrier

              météorologique du mois de mai
 

Voici retrouvés, dans la tra­dition orale du Pays d'Azur, quel­ques dictons, valables pour le mois de mai, et traduits du niçois en en français.

  • Abrieu plouvignous, mai ventous, an frutuous. Avril pluvieux, mai venteux, année fructueuse.
  • Se ploù per l’Assensioun, tout va en perdissioun. S’il pleut à l’Ascension, tout va en perdition.
  • Cu noun fa en maî noun fara jamaï. Celui qui ne fait pas en mai ne fera jamais.
  • A San Brancaî encar aver encar un fais. A Saint Pancrace (12 mai) encore à avoir à faire.
  • Se ploù à Santa Petronilla ploù 40 gious de fila. Sil pleut à la Sainte Petronille (31 mai) il pleuvra 40 jours de suite.
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09:57 Publié dans MEMOIRE | Lien permanent | Commentaires (0)