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17/01/2010

PRÉFACE DE "UN PEU D'HISTOIRE DE SAINT LAURENT DU VAR" PAR RENÉ RAMELLA PATRON DU BAR RESTAURANT LE "VICTORIA"

LE RESTAURANT VICTORIA AVENUE DU G. LECLERC EN 1906.jpg

Flatté de pouvoir présenter le nouveau livre d'Edmond Rossi, célèbre historien de Saint-Laurent du-Var qui oeuvre pour la reconnaissance et la promotion de notre patrimoine local, je le remercie avant tout pour sa constance dans l'intérêt porté à la mémoire et au passé de notre terroir.

Ecrivain et créateur de la récente fête des gueyeurs, Edmond Rossi nous offre là un ensemble passionnant et varié de chroniques historiques illustrées, publiées dans la presse avec, comme toile de fond, Saint-Laurent-du-Var à travers les âges. Cet ouvrage d'une lecture facile s'adresse à tous ceux qui souhaitent mieux connaître notre ville nantie d'un riche passé souvent ignoré.

J'ai tenu à lui apporter mon concours en tant que laurentin de naissance et président fondateur du Comité de sauvegarde du Vieux Village.

Il vous expliquera avec précision l'évolution de Saint-Laurent avant la seconde guerre mondiale. Pour ma part, je ne vous parlerai que de la période suivant l'arrivée de mes parents en France en 1932. Né au quartier du Vallonet, j'ai vécu la douloureuse période de la seconde guerre mondiale. Je me souviens qu'à chacun des 23 bombardements qui frappèrent la commune, dès que retentissaient les sirènes, nous allions nous mettre à l'abri dans une grotte sous l'actuel cimetière Saint-Marc.

la ville de Saint-Laurent a été démolie à 70 % et reconstruite avec l'aide de la ville de Djibouti.

En 1943, nous nous sommes réfugiés à Saint-Jeannet durant un an, puis nous sommes revenus au Vieux Village de Saint-Laurent, rue Desjobert où ma mère exploitait une mercerie alors que mon père labourait la terre en équipe; nous n'avons pas trop souffert de la faim.

En août 1944, mes parents, en charrette, et de nombreux laurentins, à pied, en voiture ou en car, partirent en pèlerinage sur le chemin du sanctuaire de Notre-Dame-de-Laghet pour lui rendre grâce.

En 1945, mes parents prirent en gérance la Bonne Cave. Tous les samedi et dimanche, nous chantions et dansions, toutes les occasions se fêtaient. Dans le même esprit, ils tenaient également la buvette à chaque bal du Vieux Village, place du Babazouk ou de l'Eglise.

Personnellement, scolarisé à Saint-Laurent, mes études secondaires furent brutalement interrompues à la suite d'un terrible accident qui causa la perte de ma jambe droite.

Durant les quarante ans de vie professionnelle qui suivirent, j'exploitai en gérance avec mon épouse l'hôtel bar restaurant le Victoria au cœur de Saint-Laurent, étant par-là même mêlé à la vie du bourg. Mon intérêt pour la chose publique m'entraîna durant plus de trente-trois ans, comme bénévole, dans la vie associative de la cité aussi bien au comité des fêtes qu'à la création de la Mini-boule laurentine puis du Comité de sauvegarde du Vieux Village. Avec des équipes soudées, nous avons animé une trentaine d'associations qui ont marqué l'évolution tant sportive que festive et culturelle de la commune.

Je remercie Edmond Rossi de m'avoir donné la possibilité d'exprimer ces témoignages à travers son ouvrage.

 

Ma devise inspirée par ma modeste existence peut servir de ligne de conduite à chacun :

 

« Fais du bien: oublie,

 

Fais du mal: souviens-toi »

 

René Ramella Président fondateur du Comité de sauvegarde du Vieux Village de Saint Laurent du Var

 

 

 

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com

 

11:15 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

08/01/2010

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE

DEDICACE DU 19-12-2009 CHEZ RAMELLA (18).JPG
 

Chers correspondants et visiteurs des sites

http://pays-d-azur.hautetfort.com
http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com

Que cette nouvelle année vous apporte joie santé et prospérité.

C’est avec plaisir que je vous annonce ma prochaine dédicace de « Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var », les chroniques publiées dans « Nice Matin » depuis 2003.

Cette manifestation se tiendra à l’Hôtel de ville de Saint Laurent du Var, espace Grappelli, le samedi matin 16 janvier de 10h à 12h. Vous y êtes cordialement invités.

Bien à vous

Edmond Rossi

 

10:25 Publié dans TRADITION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

16/12/2009

LA CONFRÉRIE DE MÉDUSE DÉVOILE SES MYSTÈRES ...(2ème partie)

CABARET AU MILIEU DU XIXème SIECLE.jpg

Des Prieurés furent créés dans toute la France et particulièrement dans les ports de guerre. L’on en connaît quatre dans la région provençale, Prieurés aux quels nous nous intéressons plus particulièrement :

L’un à TOULON

Un deuxième à BANDOL

Un troisième à REVEST d’ARDENNES

Un quatrième à MONFERRAT tout près de DRAGUIGNAN.

Quelques Règles Essentielles

L'une des premières stipulait que pour être initié il fallait être libre et de bonnes mœurs, point médisant, ni blasphémateur, ni ivrogne. Qui est convaincu d'un de ces vices,  ne pourra être reçu sous quelque prétexte que ce soit. Il fallait également s'engager à défendre veuves et orphelins des marins disparus en mer.

Chaque assemblée de prieuré était précédée d’agapes empreintes d’une franche camaraderie, mais surtout il s’agissait d’une cérémonie où certains termes étaient prohibés ainsi : le VIN s’appelait HUILE

Le VERRE s’appelait LAMPE

L’on ne buvait pas ON LAMPAIT

Lors de chaque repas pris en commun chaque membre de l’Ordre participait à des lampées dont nous reparlerons plus loin. Malheureusement l’Ordre disparut à la Révolution, mais fut réactivé en 1951, lorsque les Vignerons provençaux, animés par

le Baron Henri de Rasque de Laval du Château Ste Roseline, cherchèrent à donner à notre région une identité leur permettant de valoriser les traditions et les crus de

notre terroir provençal. C’est ainsi que furent associées les différentes appellations provençales : Bandol, Cassis, Palette, Les Côtes de Provence et les Coteaux Varois en Provence.

Le Baron Henri de Laval fit un magnifique travail d’organisation pour donner une âme à notre confrérie et respectant les règles anciennes, il nomma pour l’aider de nombreuses personnalités. Citons, dans les années 50: le prince de Roumanie, Monsieur Paul Ricard, Madame Raimu, l'humoriste Francis Blanche Monsieur Christian Dior l'Amiral Jubelin et bien d'autres encore.

L’Ordre de Méduse tenait chaque année un grand Chapitre l’été à l’ombre des grands arbres du parc du Château Ste Roseline.

Il y avait aussi des Chapitres "Extra Muros" dans différents domaines viticoles, entre autres lors de La St VINCENT en janvier pour la fête des Vignerons.

Au décès du baron Henri de Laval, les Grands Dignitaires et la Commanderie désignèrent son fils Louis de Rasque de Laval comme successeur qui prit pour le seconder en sa Qualité de Grand Connétable René Lorgues propriétaire du Domaine du Jas d’Esclan à La Motte dans le Var.

En 1990 l’Ordre décida d’organiser une grande  manifestation pour le tricentenaire  de Méduse. A cette occasion fut crée un grand spectacle, avec des acteurs costumés, membres de la Confrérie qui évoqua la vie de notre région pendant les 300 ans.

En 12 tableaux vivants, fut évoquée la création de l’Ordre par le Marquis de VIBRAY, la période de la Révolution, le passage de Bonaparte en Provence lors de son retour de l’Ile d’Elbe ; on honora les hommes politiques célèbres, les Artistes, les écrivains, le tout scandé par la Musique de l’Ecole d’Artillerie de Draguignan en grande tenue de l’époque de Napoléon III.

Dans les années 1980 Méduse avait créé un Prieuré au Québec afin d’y promouvoir les huiles de Provence. Aujourd’hui encore Méduse a 3 Prieurs dans les différentes régions de ce beau pays qui avant d’être lié à la cour d’Angleterre fut une possession française.

Lors du décès de Louis de Laval il y eut une réorganisation de la Commanderie : René Lorgues devint Grand Maître, assisté par Jean-Pierre Boyer du Château Salettes à Bandol. L’Ordre poursuit son action assurant chapitre intra-muros et Extra muros notamment en janvier pour la St Vincent et en été en se déplaçant dans différents domaines, de nos Appellations provençales.

L’année 2002 fut pour nous un grand millésime : En effet Pierre LASSERRE Commissaire général de la Marine Nationale prenant ses fonctions à Toulon découvrit en l’hôtel du Commissariat la plaque que nous avions fait poser en l’honneur de Giradin de Vauvray pour son action en faveur du développement de notre Ordre à la fin du XVIII° siècle. Il  frappa à notre porte pour régénérer les liens distendus. Son goût de la recherche, son attachement à l’histoire et sa chaleur ont permis à l’Ordre de Méduse de redevenir une fille attentionnée de notre grande Marine Nationale « La Royale ».

Dans cet esprit de renouveau nous avons pu établir des liens étroits avec les grands acteurs de la Marine à Toulon : Le Préfet Maritime, le Commandant de la Force d’Action Navale ou des Officiers en charge d’unité de la Flotte. C’est ainsi qu’a germé l’idée d’une nouvelle fonction dans l’Ordre, liée au passage périodique des grands acteurs militaires de l’Armée Navale. Ainsi naquit la fonction de « Chevaliers de Mémoire et de Tradition ».

Nous avons donc intronisé l’Amiral Van Huffel  Préfet Maritime à Toulon et Commandant de la Flotte en Méditerranée, puis l’Amiral Philippe Sautter Commandant de la Force d’Intervention Navale c'est-à-dire le Commandant de toute la flotte de surface.

Puis ce fut le Commandant du B.C.Ravitailleur «  Le Var » parrainé par l’Appellation Contrôlée BANDOL, Paul Massard, puis le Contre Amiral Frédéric Maurice, Commandant supérieur des Forces Armées en Polynésie française.

Poursuivant notre action à travers les mers du monde nous avons eu l'occasion grâce à Aloys Pappers de créer un Prieuré sur le "WORLD" un gigantesque paquebot, Copropriété flottante où résident plus de 120 personnes dans des appartements. Sillonnant les mers et cherchant à animer ce groupe de propriétaires de toutes nationalités, Aloys Pappers nous a demandé d'instaurer un Prieuré de Méduse appliquant toutes les règles de notre Ordre ainsi que ses chapitres.

C'est ainsi que le 1° Chapitre à bord du "World" se tint en novembre 2002 à San Francisco. Puis ils se multiplièrent au gré de la navigation. En 2002 à Hawaï, en l'an 2004 au Chili, aux Iles Vierges, à Monaco puis St Tropez, en 2005 en Afrique du Sud, aux Maldives, aux Bahamas, enfin en 2006 à Acapulco au Mexique, au Japon puis Rio de Janeiro. Nous ne pouvions rêver d'une pareille diffusion de l'image de Méduse à travers le monde. C'est avec une immense  joie que la Commanderie voit se développer l'Aura de notre Ordre et la grande renommer de nos crus provençaux

Nous allons terminer cette longue évocation de notre Ordre en communiquant le principe de la Cérémonie de la "Lampée".

Lors de tout chapitre le Grand Maître et le Grand Connétable définissent le nombre de lampées prévues, faites en l'honneur d'un ou plusieurs invités de marque assistant au Chapitre. Réparties sur la durée du repas le Grand Maître déclenche la Lampée en précisant en l'honneur de quelle personne elle est faite. L'assistance se lève et le Grand Cellérier "lampe en main" allume celle-ci en la remplissant d'huile ( Symbole du Vin qui illumine l'homme) comme doivent le faire tous les participants, puis lance le cérémonial:

Lampe en main,

Lampe allumée,

Portez la à la hauteur de vos yeux,

Et en invoquant notre mère Méduse,

LAMPONS !(L'on doit boire cul sec puis tenir le verre vide par le pied à l'envers

Le Grand Cellérier ajoute alors: OLEO ET LAMPADE MEDUSA GAUDET

Et toute l'assistance conclue

LOETIFICAT  PRETRIFICANDO ALLELUIA, ALLELUIA !

Tous les frères et sœurs  peuvent alors prendre place en attendant la prochaine

Lampée mais aucun Frère, ni sœur ne dira, ni ne chantera aucune chanson qui puisse blesser la modestie des Sœurs. J'espère que ce panorama sur plus de 300 ans de l'Ordre Illustre des Chevaliers de Méduse vous aura intéressés et que vous pourrez ainsi devenir de nouveaux membres influents de notre Ordre en le faisant connaître autour de vous et ainsi susciter de nouvelles vocations comme Chevaliers de notre Ordre.

Pour conclure permettez-moi de citer ces stances écrites au début du XVIII siècle

Et qui peuvent encore être d'actualité:

« Quand nous célébrons des mystères

Nous sommes tous initiés

Profanes sont répudiés

Qui n'a pas la qualité de Frère;

Nous sommes savants professeurs

Bien agrées pour bons lampeurs,

Après avoir tenu Chapitre,

Preuves faites, tels reconnus,

Le grand Maître nous donne un titre,

Et dans le Catalogue on nous a tous, reçus.

ALLELUIA ! ALLELUIA ! »

 

A Chalon en ce jour de grâce

Le 1° jour du 12° mois de l'an 2007

Le Grand Connétable Jean-Pierre BOYER

 

D’après « Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var »

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

Connaître le passé de Saint Laurent du Var grâce à « Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var» ouvrage illustré de 160 pages édité dans la collection « Provinces Mosaïques » par les célèbres Editions Sutton (8, rue du Docteur Ramon 37540 Saint Cyr sur Loire, tél. 02 47 40 66 00), spécialiste national du régionalisme, en vente au prix de 22 € dans toutes les bonnes librairies de la région et disponible sur catalogue dans la France entière.

Pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé: téléphoner au 04 93 24 86 55

 

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