19/11/2009
LA FETE DES GUEYEURS DE SAINT LAURENT DU VAR, UN PROJET RÉALISÉ
POURQUOI UNE FÊTE DES GUEYEURS
À SAINT LAURENT DU VAR ?
L’idée d’une fête des gueyeurs à Saint Laurent du Var a le mérite d’être ancrée dans une tradition historique remontant à l’origine de la cité, bâtie au bord du Var pour en assurer la traversée.
Rappelons que déjà en 1005 l’abbé de Saint Véran reçut une habitation dans un hameau dénommé Varum, sur la rive droite du fleuve, où Saint Laurent s’est installé par la suite. Au XIIè siècle un ermite se rendait chaque année sur les bords du Var avec deux chevaux pour faire passer les pèlerins se rendant à l’abbaye de Lérins.
La création d’un hospice confié à des religieux va poursuivre cette coutume pendant les siècles suivants jusqu’au XV ème siècle. « La barque de l’hospice » assurait alors le passage d’une rive à l’autre du Var.
Lorsque Saint Laurent fut repeuplé en 1468 après la peste par son seigneur l’évêque de Vence Raphaël Monso désireux de garantir la sécurité du gué, obligation fut faite aux nouveaux venus, de tenir une barque sur le Var pour en assurer le passage. Ces premiers gueyeurs laïques, dénommés « Riveraschi », vont s’organiser en corporation et maintenir leur activité jusqu’au XIXè siècle.
Les gueyeurs disparaîtrons lorsqu’un pont traversera enfin le fleuve de manière définitive en 1864.
Les gueyeurs ont donc marqué le passé laurentin durant plus de huit siècles.
Aujourd’hui leur souvenir se perpétue dans le Vieux Village par une modeste rue portant leur nom, elle relie la place de la Fontaine à la rue des Remparts.
Récemment, en 2000, un rond point au carrefour des rues du 11 novembre, du Point du Jour et de l’Ancien Pont s’est vu paré d’une sculpture représentant une voyageuse à califourchon sur le dos de l’un de ces porte-faix, acteurs glorieux de l’Histoire de la cité.
Faire revivre ces personnages d’un autre âge permet de remémorer une époque riche d’anecdotes rapportées par des voyageurs célèbres confrontés à la périlleuse traversée du Var.
Saint Laurent du Var possède, grâce aux gueyeurs, un patrimoine original, unique en France, qui ne demandait qu’à renaître.
Ces données historiques fondées sur la tradition locale se combinent au culte du plus illustre des gueyeurs, leur patron : Saint Christophe.
A partir de ces données, un projet est établi en 2004 par l’historien Edmond Rossi pour organiser une fête des gueyeurs à Saint Laurent du Var, haut lieu des prouesses de ces vénérables ancêtres, assujettis au passage du fleuve.
Deux parties seront proposées, une profane propre aux gueyeurs, la seconde religieuse destinée au culte de Christophe, leur saint patron.
La date du 21 août correspondant à la saint Christophe, se situe au cœur de la saison touristique à l’époque des principales fêtes patronales dont celle de la Saint Laurent.
La Municipalité devait être le maître d’œuvre des festivités soutenue par la participation active des associations, pouvant apporter leur concours dans leurs domaines respectifs. Le Programme envisagé devait débuter par une « messe des gueyeurs » célébrée à 10 heures, suivie à 11 heures par la « course mixte des gueyeurs », où les apprentis gueyeurs masculins portaient sur leurs épaules une partenaire féminine. Trois équipes d’âges différents, minimes, juniors et seniors devaient s’affronter sur un trajet à définir, soit de la rue des gueyeurs au rond point du Gueyeur, soit le long des berges du Var, devant la Mairie. Une remise de coupes récompenserait les vainqueurs, suivie d’un apéritif d’honneur au Parc François Layet.
Le « Banquet des gueyeurs » prévu ensuite sur la place de la Fontaine, au cœur du Vieux Village, avec un menu privilégiant des produits de la pêche, conformes à la vocation aquatique et fluviale des gueyeurs, truite, soupe de poisson.
L’après midi à 16 heures, avec l’accord des autorités diocésaines, une « bénédiction des véhicules à moteurs » pouvait être organisée sur l’Esplanade du Levant, rappelant le rôle protecteur de saint Christophe, avec distribution de médailles du saint, gravées : « Regarde Saint Christophe et va rassuré ». Cette partie religieuse, tout comme les actuelles messes propres à bénir les animaux familiers, devrait très vite connaître un succès départemental.
Enfin, à 21 heures « Spectacle son et lumière, Saint Laurent à travers l’Histoire du gué », place Adrien Castillon face à l’Eglise et au porche de l’antique hospice.
Là serait évoqué les grands moments de l’histoire laurentine.
Edmond Rossi présente son projet en Mairie, laquelle l’incite à s’adresser au « Comité de Sauvegarde du Vieux Village ». L’idée est adoptée par cette association qui organise la première Fête des Gueyeurs le samedi 26 août 2006.
Depuis quatre ans cette fête est célébrée en août avec enthousiasme par les Laurentins, souhaitons longue vie à cette heureuse initiative qui a le mérite de puiser ses sources dans la riche histoire de ce bourg provençal des bords du Var.
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17/11/2009
LE COMITÉ FNACA DE SAINT LAURENT DU VAR
Bref historique du Comité FNACA de
Saint Laurent du Var,
le premier créé dans notre département
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Le 21 mai 1961, une amicale des anciens du contingent voit le jour avec une vingtaine de démobilisés.
Le 11 novembre suivant ils seront une trentaine à entourer Messieurs Olivieri et Ferraretto pères de deux de leurs camarades morts en Algérie. Ils honoreront leur mémoire devant le monument aux morts de la commune. L’amicale y dépose sa première gerbe.
Sur le plan revendicatif, alors que les combats se poursuivent, l’amicale réclame la paix en Algérie et la carte du combattant pour les démobilisés.
Malgré les intimidations policières et les menaces de l’OAS une réunion d’information se tient présidée par Maurice Sicard dirigeant national de la Fédération Nationale des Anciens d’Algérie, venu spécialement de Paris. A l’issue de celle ci naîtra à Saint Laurent du Var le premier Comité de la FNAA présidé par Jean Berté (à l’époque conseiller municipal) secondé par Edmond Rossi vice-président avec comme secrétaire Guy Dégl’Innocenti.
Le dimanche 7 janvier suivant, à la suite d’une nouvelle réunion présidée par Lefèvre délégué régional FNAA venu de Marseille, décision est prise d’organiser un grand bal de solidarité le 4 février 1962, dont la recette sera intégralement répartie entre tous les jeunes Laurentins mobilisés en Algérie, 39 mandats seront expédiés à ces derniers.
La première assemblée générale du 11 mars 1962 élit le nouveau bureau avec Edmond Rossi président assisté de Guy Dégl’Innocenti, secrétaire et Georges Battaïni trésorier.
Le 18 mars 1962, à l’annonce du cessez le feu en Algérie, le Comité réunit le soir ses adhérents devant le monument aux morts pour une manifestation silencieuse.
Le soulagement qui suit la signature des accords de paix d’Evian est de courte durée, le 5 mai le Comité accompagne les obsèques de Maurice Danzi jeune laurentin assassiné par l’OAS.
Une souscription est ouverte après le plasticage du siège parisien de la FNAA le 28 mars.
Les activités du Comité se poursuivent avec un effectif de 90 adhérents : banquet du 22 mai 1962 et le gros succès des bals populaires des 14 et 15 juillet.
Le 17 octobre 1962 une campagne de pétitions pour la carte de combattant réunit de nombreuses signatures sur le plan local.
1963 débute avec un « bal des rois » le 6 février qui regroupe plus de 300 participants et le 17 du même mois le premier congrès départemental de la FNAA se tient à Saint Laurent du Var sous la présidence de J.C. Citerne du Bureau national.
Le drapeau du Comité offert par la Municipalité est présent pour la première fois au monument aux morts. Une réunion suivie d’un repas fraternel rassemble 140 adhérents et leurs familles à Castagniers. Là se prépare le Congrès National des 30 et 31 mars qui aura lieu à Noisy le sec où la FNAA devient la Fédérations Nationale des Anciens Combattants en Algérie Maroc et Tunisie (FNACA).
Après une pause, la vie du Comité se poursuit par un brillant redémarrage le 3 février 1975.
Le dynamisme du Comité est tel qu’il accueillera le Congrès départemental le 19 octobre 1975.
Un siège local est inauguré en juin 1977 rue de l’Ancien Pont. Le 200ème adhérent est fêté en 1979 ! Développant ses activités avec succès le Comité s’installe dans son siège actuel 54 rue de l’Eglise. Suivront des années où de nombreux adhérents obtiendront la carte d’ancien combattant et le titre de reconnaissance de la nation après dépôt et le suivi de leurs dossiers élaborés par le Comité. Le 4 octobre 1987 le 16ème Congrès départemental tient ses assises à Saint Laurent du Var il en sera de même pour les 24ème et 30ème les 29 octobre 1995 et 3 novembre 2007.
Dans un souci d’efficacité le Comité de Saint Laurent va regrouper les membres de la FNACA de Carros et de La Gaude avec un total de 250 adhérents.
Durant ces années et jusqu’à aujourd’hui, l’actif Comité poursuit son action de défense et de mémoire des combattants de la troisième génération du feu sur l’initiative du président Gilbert Charbit, entouré des membres de son bureau.
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07/11/2009
LOUIS RAVET MAIRE HÉROIQUE DES ANNÉES NOIRES
LOUIS RAVET HÉROS DE LA RÉSISTANCE,
MAIRE EXEMPLAIRE DE SAINT LAURENT DU VAR (1941-1944)
Engagé à 17 ans dans la légion Louis Ravet poursuivit sa carrière militaire durant 13 ans. C’est en qualité d’ancien militaire que le gouvernement de Vichy le placera à la tête de la commune de 1941 à 1944. Tout au long de ces années noires, ce patriote se conduira avec courage en s’opposant aux menées des occupants successifs, Italiens puis Allemands, avec le seul souci de protéger ses administrés.
En 1943, sous l'occupation italienne, une sentinelle en faction sur le pont du Var fut tuée dans des conditions mystérieuses. Huit laurentins seront arrêtés par les bersaglieri, et conduits au poste de commandement. M. Ravet intervint pour les défendre, demandant au capitaine quelle preuve il avait de la culpabilité d'un des 4800 habitants de St-Laurent-du-Var face aux 150 000 niçois ? A la suite de quoi, les huit hommes furent relâchés.
Les Italiens avaient installé un poste de commandement proche de la Gare. Un jour, l'attention de M. Ravet fut attirée par un grand drapeau italien au sommet du bâtiment. La Préfecture le chargea d'entreprendre une démarche auprès du commandant, afin d'obtenir le retrait du drapeau. La réponse fut catégorique: «je fais ce que je veux ». Le maire fit remarquer que le bâtiment avec son drapeau constituait une cible pour un navire "hostile" croisant au large ! A défaut de tir, l'argument fit mouche, l'emblème disparut.
Pourtant son sang-froid, devait un jour lui faire défaut. A l'époque, les hommes, portaient souvent le chapeau. Les militaires italiens, le reconnaissant ne manquaient pas de le saluer réglementairement et, naturellement, le maire leur rendait la politesse en se découvrant. Un jour, il en eut assez et décida à partir de là de sortir toujours nu-tête.
Au-delà de ces broutilles, c'est sous l'occupation allemande que Louis Ravet allait donner la pleine mesure de sa personnalité et de son patriotisme. Tout d'abord, il gérait le quotidien compliqué par une occupation ennemie entraînant de sévères restrictions. Il mit sur pied des services sociaux aux diverses attributions: visites médicales pour les enfants, cantine scolaire, envoi de colis aux prisonniers de guerre, assistance aux familles en difficulté, particulièrement aux sinistrés des 23 bombardements. Louis Ravet se faisait un devoir de se rendre sur les lieux où les bombes avaient causé le plus de dégâts et hélas, souvent, des victimes ! Ce fut le cas ce 26 mai 44.
Une autre fois, le Maire se rendit dans un bar à un rendez-vous avec un Major allemand pour y traiter divers problèmes intéressant la commune. A un moment, l'officier exprima le souhait de voir le drapeau allemand hissé sur la façade de la mairie ! M. Ravet lui répondit par la négative, en fondant son refus sur des motifs d'ordre juridico-administratif. Ses arguments convainquirent l'officier qui conclut en faisant ouvrir une bouteille de champagne. Pour ne pas être en reste, le Maire en recommanda une. Au moment de prendre congé, l'Allemand, se méprenant sur ce geste de simple réciprocité (ignorant le rôle important joué par le Maire dans la Résistance ), lui tendit la main ajoutant: " Monsieur le Maire, je suis heureux de voir que nous nous quittons en amis" et M. Ravet de répondre: " Mon commandant, je vous salue en ennemi loyal" !
Au-delà de son rôle humanitaire, l’essentiel des activités du Maire pendant cette période sera consacré à la Résistance. Divers témoignages font état d’armes cachées dans la mairie, dans le gros coffre du bureau du maire, derrière son fauteuil. Or, un jour qu'un officier allemand était venu le voir à propos de rumeurs concernant la présence, à St-Laurent-du-Var, d'armes de guerre non autorisées, Louis Ravet lui répondit avec un aplomb que cette rumeur était sans fondement, car s'il y avait eu des armes à St-Laurent-du-Var, le Maire l'aurait su. Détail savoureux : en proférant cette affirmation catégorique, Louis Ravet, debout, s'appuyait du coude sur le coffre-fort arsenal. Utile précision: il était debout car il recevait ainsi tous ses visiteurs, ayant fait enlever de son bureau les deux sièges qui s 'y trouvaient en plus du sien, pour ne plus avoir à inviter des Allemands à s'asseoir. Si la décision fut prise de transporter ces armes ailleurs, sous la protection d'une escorte, ce fut à cause d'une «dame» qui habitait Nice et travaillait ouvertement pour la police allemande. Elle était venue, à plusieurs reprises, voir le Maire qu’elle soupçonnait à juste titre de "trafic de cartes d'identité ". Elle n'en eut jamais la preuve et ne put le faire arrêter, elle lui avait promis "qu'elle l'aurait". Mais, par un extraordinaire coup du sort, elle fut parmi les victimes du bombardement du 26 mai, tuée dans un taxi alors qu’il roulait sur la RN7. Louis Ravet avait encore eu de la chance ! Comme s'il n'avait pas déjà suffisamment pris de risques, le Maire mit tout en œuvre pour soustraire les jeunes laurentins au STO, n 'hésitant pas, selon ses propres mots, à "transformer la mairie en officine de faux papiers".
Le dernier volet des activités de Louis Ravet est moins connu, parce qu'il les exerça à titre personnel. Pendant toute cette période, il s'évertua à mettre à l'abri des recherches de la police et de la Gestapo, plusieurs familles juives de St-Laurent-du- Var ou venues s'y réfugier. Après la guerre, cette activité portée à la connaissance des autorités israéliennes lui valut de recevoir, à Dimona dans le Néguev, un diplôme des mains du Président de l'Etat hébreu en même temps qu'était plantée une forêt de mimosas, qui porte son nom, en présence de hautes autorités et de l’Ambassadeur de France.
Encore moins connues, les dispositions prises par le Maire de St-Laurent-du-Var pour sauver la vie... de 2 Allemands. Il est vrai qu'il ne s'agissait pas de n'importe quels Allemands. Le premier avait épousé une amie de lycée de sa fille, après avoir combattu à Narvik du côté français, dans la légion étrangère. Bien sûr, sa vie fut en danger dès que ses compatriotes eurent envahi la zone sud. Louis Ravet lui fit établir les papiers nécessaires et, plus tard, en avril 1944, lui fit rejoindre le maquis de Savoie avec lequel il se battit jusqu'à la fin de la guerre.
Il était devenu urgent de l’éloigner de la région, car son arrestation imminente aurait mis en danger l’ensemble de la résistance locale. Toujours en vie, il n'a plus jamais quitté la France. En revanche, nous ignorons ce qu'il advint du 2ème Allemand, venu directement trouver Louis Ravet, pour lui raconter que de nationalité allemande mais né à Paris, il y avait toujours vécu et ne parlait même pas l'allemand. Incorporé de force dans la Wehrmacht, il avait réussi à déserter. Certes, le Maire avait dû se demander s'il n'avait pas à faire à un provocateur, mais, tout bien pesé, ancien de la légion étrangère lui-même et connaissant les hommes, il avait été convaincu de la bonne foi du jeune homme et avait accepté de l'aider.
Un jour qu'il revenait à pied des Vespins, le Maire rencontra Jean-Baptiste Palladio, qu'il connaissait bien et qui fit un bout de chemin avec lui. Plus loin, ils furent interpellés par une patrouille allemande qui, Maire ou pas, procéda à un contrôle de l'identité des deux hommes. Louis Ravet, pour sa part, sortit son portefeuille de la poche arrière de son pantalon. Les Allemands partis, il s'adressa à son compagnon lui disant: "heureusement que nous étions en règle, hein, Jean-Baptiste, car s'ils nous avaient fouillés, regarde ce qu'ils auraient trouvé" et d'exhiber un revolver qui se trouvait dans la même poche ! Le plus extraordinaire, pourtant, se produisit la veille de la libération de St-Laurent-du-Var. Le 26 août, donc, les Allemands occupèrent la mairie qui, depuis le bombardement du 26 mai, se trouvait sur l'actuelle corniche Fahnestock.
Sans ménagement aucun, ils enfermèrent M. Ravet dans la cave. L'oreille aux aguets, croyant sa dernière heure venue, il entendit alors des bruits de caisse qu'on clouait. Puis, les bruits cessèrent et au bout d'un moment, le Maire réussit à sortir de sa prison.
Les Allemands avaient quitté les lieux, il était libre et, le lendemain, St-Laurent-du- Var fut libérée.
Le 27 août 1944 un half-track de l’armée canadienne pénétrait dans Saint Laurent précédé 4 français à vélo, deux d'entre eux portaient un fusil en bandoulière et un grand drapeau tricolore. Parmi ceux-ci Louis Ravet ! Les Allemands les mitraillent avant de déguerpir. Bilan deux morts : Gabriel Abonnel et Jean-Clément Ledieu. Louis Ravet en réchappa encore par miracle !
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« Saint-Laurent-du-Var à travers l’Histoire » ou quand le présent rejoint en images l'Histoire de Saint-Laurent-du-Var et sa fière devise: "DIGOU LI , QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT), significative des « riches heures » de son passé.
Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice. Ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kms.
Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.
Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulièrement capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.
Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.
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