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07/11/2009

LOUIS RAVET MAIRE HÉROIQUE DES ANNÉES NOIRES

LOUIS RAVET .jpg

LOUIS RAVET HÉROS DE LA RÉSISTANCE,

MAIRE EXEMPLAIRE DE SAINT LAURENT DU VAR (1941-1944)

 

Engagé à 17 ans dans la légion Louis Ravet poursuivit sa carrière militaire durant 13 ans. C’est en qualité d’ancien militaire que le gouvernement de Vichy le placera à la tête de la commune de 1941 à 1944. Tout au long de ces années noires, ce patriote se conduira avec courage en s’opposant aux menées des occupants successifs, Italiens puis Allemands, avec le seul souci de protéger ses administrés.

En 1943, sous l'occupation italienne, une sentinelle en faction sur le pont du Var fut tuée dans des conditions mystérieuses. Huit laurentins seront arrêtés par les bersaglieri, et conduits au poste de commandement. M. Ravet intervint pour les défendre, demandant  au capitaine quelle preuve il avait de la culpabilité d'un des 4800 habitants de St-Laurent-du-Var face aux 150 000 niçois ? A la suite de quoi, les huit hommes furent relâchés.

Les Italiens avaient installé un poste de commandement proche de la Gare. Un jour, l'attention de M. Ravet fut attirée par un grand drapeau italien au sommet du bâtiment. La Préfecture le chargea d'entreprendre une démarche auprès du commandant, afin d'obtenir le retrait du drapeau. La réponse fut catégorique: «je fais ce que je veux ». Le maire fit remarquer que  le bâtiment avec son drapeau constituait une cible pour un navire "hostile" croisant au large ! A défaut de tir, l'argument fit mouche, l'emblème disparut.

Pourtant son sang-froid, devait un jour lui faire défaut. A l'époque, les hommes, portaient souvent le chapeau. Les militaires italiens, le reconnaissant ne manquaient pas de le saluer réglementairement et, naturellement, le maire leur rendait la politesse en se découvrant. Un jour, il en eut assez et décida à partir de là de sortir toujours nu-tête.

Au-delà de ces broutilles, c'est sous l'occupation allemande que Louis Ravet allait donner la pleine mesure de sa personnalité et de son patriotisme. Tout d'abord, il gérait le quotidien compliqué par une occupation ennemie entraînant de sévères  restrictions. Il mit  sur pied des services sociaux aux diverses attributions: visites médicales pour les enfants, cantine scolaire, envoi de colis aux prisonniers de guerre, assistance aux familles en difficulté, particulièrement aux sinistrés des 23 bombardements. Louis  Ravet se faisait un devoir de se rendre sur les lieux où les bombes avaient causé le plus de dégâts et hélas, souvent, des victimes ! Ce fut le cas ce 26 mai 44.

Une autre fois, le Maire se rendit dans un bar à un rendez-vous avec un Major allemand pour y traiter divers problèmes intéressant la commune. A un moment, l'officier exprima le souhait de voir le drapeau allemand hissé sur la façade de la mairie ! M. Ravet lui répondit par la négative, en fondant son refus sur des motifs d'ordre juridico-administratif. Ses arguments convainquirent l'officier qui conclut en faisant ouvrir une bouteille de champagne. Pour ne pas être en reste, le Maire en recommanda une. Au moment de prendre congé, l'Allemand, se méprenant sur ce geste de simple réciprocité (ignorant le rôle important joué par le Maire dans la Résistance ), lui tendit la main ajoutant: " Monsieur le Maire, je suis heureux de voir que nous nous quittons en amis" et M. Ravet de répondre: " Mon commandant, je vous salue en ennemi loyal" !

Au-delà de son rôle humanitaire, l’essentiel des activités du Maire pendant cette période sera consacré à la Résistance. Divers témoignages font état d’armes cachées dans la mairie, dans le gros coffre du bureau du maire, derrière son fauteuil. Or, un jour qu'un officier allemand était venu le voir à propos de rumeurs concernant la présence, à St-Laurent-du-Var, d'armes de guerre non autorisées, Louis Ravet lui répondit avec un aplomb que cette rumeur était sans fondement, car s'il y avait eu des armes à St-Laurent-du-Var, le Maire l'aurait su. Détail savoureux : en proférant cette affirmation catégorique, Louis Ravet, debout, s'appuyait du coude sur le coffre-fort arsenal. Utile précision: il était debout car il recevait ainsi tous ses visiteurs, ayant fait enlever de son bureau les deux sièges qui s 'y trouvaient en plus du sien, pour ne plus avoir à inviter des Allemands à s'asseoir. Si la décision fut prise de transporter ces armes ailleurs, sous la pro­tection d'une escorte, ce fut à cause d'une «dame» qui habitait Nice et travaillait ouvertement pour la police allemande. Elle était venue, à plusieurs reprises, voir le Maire qu’elle soupçonnait à juste titre de "trafic de cartes d'identité ". Elle n'en eut jamais la preuve et ne put le faire arrêter, elle lui avait promis "qu'elle l'aurait". Mais, par un extraordinaire coup du sort, elle fut parmi les victimes du bombardement du 26 mai, tuée dans un taxi alors qu’il roulait sur la RN7. Louis Ravet avait encore eu de la chance ! Comme s'il n'avait pas déjà suffisamment pris de risques, le Maire mit tout en œuvre pour soustraire les jeunes laurentins au STO, n 'hésitant pas, selon ses propres mots, à "transformer la mairie en officine de faux papiers".

Le dernier volet des activités de Louis Ravet est moins connu, parce qu'il les exerça à titre personnel. Pendant toute cette période, il s'évertua à mettre à l'abri des recherches de la police et de la Gestapo, plusieurs familles juives de St-Laurent-du- Var ou venues s'y réfugier. Après la guerre, cette activité portée à la connaissance des autorités israéliennes lui valut de recevoir, à Dimona dans le Néguev, un diplôme des mains du Président de l'Etat hébreu en même temps qu'était plantée une forêt de mimosas, qui porte son nom, en présence de hautes autorités et de l’Ambassadeur de France.

Encore moins connues, les dispositions prises par le Maire de St-Laurent-du-Var pour sauver la vie... de 2 Allemands. Il est vrai qu'il ne s'agissait pas de n'importe quels Allemands. Le premier avait épousé une amie de lycée de sa fille, après avoir combattu à Narvik du côté français, dans la légion étrangère. Bien sûr, sa vie fut en danger dès que ses compatriotes eurent envahi la zone sud. Louis Ravet lui fit établir les papiers nécessaires et, plus tard, en avril 1944, lui fit rejoindre le maquis de Savoie avec lequel il se battit jusqu'à la fin de la guerre.

Il était devenu urgent de l’éloigner de la région, car son arrestation imminente aurait mis en danger l’ensemble de la résistance locale. Toujours en vie, il n'a plus jamais quitté la France. En revanche, nous ignorons ce qu'il advint du 2ème Allemand, venu directement trouver Louis Ravet, pour lui raconter que de nationalité allemande mais né à Paris, il y avait toujours vécu et ne parlait même pas l'allemand. Incorporé de force dans la Wehrmacht, il avait réussi à déserter. Certes, le Maire avait dû se demander s'il n'avait pas à faire à un provocateur, mais, tout bien pesé, ancien de la légion étrangère lui-même et connaissant les hommes, il avait été convaincu de la bonne foi du jeune homme et avait accepté de l'aider.

Un jour qu'il revenait à pied des Vespins, le Maire rencontra Jean-Baptiste Palladio, qu'il connaissait bien et qui fit un bout de chemin avec lui. Plus loin, ils furent interpellés par une patrouille allemande qui, Maire ou pas, procéda à un contrôle de l'identité des deux hommes. Louis Ravet, pour sa part, sortit son portefeuille de la poche arrière de son pantalon. Les Allemands partis, il s'adressa à son compagnon  lui disant: "heureusement que nous étions en règle, hein, Jean-Baptiste, car s'ils nous avaient fouillés, regarde ce qu'ils auraient trouvé" et d'exhiber un revolver qui se trouvait dans la même poche ! Le plus extraordinaire, pourtant, se produisit la veille de la libération de St-Laurent-du-Var. Le 26 août, donc, les Allemands occupèrent la mairie qui, depuis le bombardement du 26 mai, se trouvait sur l'actuelle corniche Fahnestock.

Sans ménagement aucun, ils enfermèrent M. Ravet dans la cave. L'oreille aux aguets, croyant sa dernière heure venue, il entendit alors des bruits de caisse qu'on clouait. Puis, les bruits cessèrent et au bout d'un moment, le Maire réussit à sortir de sa prison.

Les Allemands avaient quitté les lieux, il était libre et, le lendemain, St-Laurent-du- Var fut libérée.

Le 27 août 1944 un half-track de l’armée canadienne pénétrait dans Saint Laurent précédé 4 français à vélo, deux d'entre eux portaient un fusil en bandoulière et un grand drapeau tricolore. Parmi ceux-ci Louis Ravet ! Les Allemands les mitraillent avant de déguerpir. Bilan deux morts : Gabriel Abonnel et Jean-Clément Ledieu. Louis Ravet en réchappa encore par miracle !

 

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10:18 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

31/10/2009

ANTOINE CASTILLON: CARRIÈRE D'UN INSTITUTEUR (1819-1881) 10ème partie et Fin

LE VAR A SON EMBOUCHUTE AU XIXème SIÈCLE.jpg

L’EXPERIENCE PROFESSIONNELLE D'ANTOINE CASTILLON

Une existence volontairement effacée est remplie d'imprévus. La carrière professionnelle d'Antoine Castillon en est l'illustration. Elevé dans l'amour

du Roi légitime, il prête serment à la Constitution orléaniste, à la République et à l'Empire. Son statut professionnel connut deux phases. Son oncle avait enseigné sous un contrôle cantonal. Il connut personnellement la subordination à des autorités d'arrondissement, puis la tutelle départementale de l'Inspecteur d'Académie et du Conseil Départemental.

Il vit mettre en place un appareil administratif capable de le hisser de la situation de contractuel municipal à celle de fonctionnaire départemental. Il fut au nombre des premiers élèves sortis d'une Ecole normale d'instituteurs, dans un temps où l'opinion publique varoise se montrait réticente à leur égard.

Son enseignement s'adapta à toutes les influences. Dans le domaine pro­prement idéologique, il enseigna le catéchisme et célébra en fin de carrière, en 1878, le centenaire de la mort de Voltaire, puis de Rousseau. La MarseIllaise et le Chant du Départ, passés sous silence sous le Premier Empire, chants sédi­tieux de toutes les émeutes de 1815 à 1870, seront enseignés dans les écoles à sa mise à la retraite.

Les programmes de ses débuts axés sur la magie de la lecture de l'écriture, du calcul pratique, se compliquèrent de notions de sciences physiques et naturelles. Il fit sa place à l'heure de gymnastique dans la mesure où il lui fut possible de disposer d'un espace suffisant.

L'œuvre essentielle d’Antoine Castillon est d'avoir initié quarante promotions d’enfants à tous les respects. Respect du régime en place, des autorités constituées, des règles de la civilité.

L'engagement décennal qu'i1 a signé l'a exempté des hasards du tirage au sort et de la perspective d'un service militaire de 7 ans. L'instituteur communal d'alors manifeste à l'égard de l'Armée une déférence égale à celle qu'il témoigne envers la Religion, l'Administration et la Justice.

Son travail de pionnier fut de répandre l'usage de la langue française en concurrence avec le dialecte local, de propager le système métrique, de répan­dre quelques notions d'hygiène, quand, à partir de 1840, la sorcellerie thérapeutique fut considérée comme un délit  poursuivi devant les tribunaux.

A la fin de sa carrière, la laïcité fait l'objet de nombreux conflits.

Antoine Castillon passe de l'enseignement en milieu rural à l’enseignement en milieu urbain sous la surveillance de supérieurs et de chefs de famille tour à tour légitimistes, orléanistes, bonapartistes, républicains, allant de l'ultramontain à l'ultra radical. Il obéit à toutes les circulaires ministériel­les, remplit des états de plus en plus précis sur l'analphabétisme, la fréquentation et la rétribution scolaires. Il soupire sous tous les régimes devant l'indigence du matériel scolaire mis à sa disposition par des municipalités éco­nomes et pauvres. Soumises à la tutelle préfectorale dans l'établissement de leurs budgets, elles attendent beaucoup du département et de l'Etat en faveur de leurs écoles.

Il mesure maintes fois dans ses trois dimensions une salle de classe, souvent exiguë, dans une 'maison louée ou adaptée tant bien que mal à sa desti­nation. Elle est insuffisante à partir de 1860 quand se dessine un engouement populaire pour l'école primaire. Il grandit entre 1870 et 1880. Un cours pré­paratoire de jeunes enfants accueille couramment 70 élèves.

Limité dans ses moyens matériels, Antoine Castillon ne sera jamais démuni de ces directions spirituelles qu'autorise le romantisme des temps.

De l'adolescence à la retraite, il se vit rappeler par nombre de politiques et de penseurs, formés à une rhétorique persuasive, la portée de son métier, les responsabilités qu'elle implique, la modestie nécessaire à celui qui l'exerce.

De 1789 à 1881. le Roi, l'Empereur et la République s'accordent sur deux principes fondamentaux posés par Mgr Talleyrand Périgord, rapporteur de la loi du 3 octobre 1791. Tous ordonnent que l'instituteur "soit éclairé et vertueux"

Ce qu'il fut.

 

 

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Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice. Ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kms.

Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.

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24/10/2009

SAINT LAURENT DU VAR « UN PEU D’HISTOIRE », LES CHRONIQUES DE « NICE MATIN » ENFIN RÉUNIES ET PUBLIÉES

GUEYEUR DE SAINT LAURENT.jpg

 

« Un Peu d’Histoire » titre d’une chronique régulière évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent, il fallait réunir et publier cet ensemble significatif de 70 articles illustrés égrenés au fil des mois dans la presse locale.

 

De l’Antiquité à nos jours ces relations permettent un survol varié propre à éclairer l’Histoire de la région bien au-delà de celle d’une simple bourgade provençale placée à l’embouchure du Var.

 

Ces épisodes illustrés rejoignent notre présent tout au long de l’Histoire de Saint-Laurent-du-Var affirmée par sa fière devise: "DIGOU LI, QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT), spécifique des « riches heures » de sa mémoire.

 

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kilomètres.

Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XIe siècle.

 

Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulièrement capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.

Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.

 

Grâce à ces nouvelles chroniques, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

L’ouvrage illustré de 160 pages édité dans la collection « Provinces Mosaïques » par les célèbres Editions Sutton (8, rue du Docteur Ramon 37540 SAINT CYR SUR LOIRE, tél. 02 47 40 66 00), spécialiste national du régionalisme, est en vente au prix de 22€ dans toutes les bonnes librairies de la région et disponible sur catalogue dans la France entière.

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