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02/06/2010

L’ART ROMAN LOMBARD

10 SAINT LAURENT, LA FENETRE DE L'HOSPICE.jpg

Au XIe siècle apparaît le premier art roman qui place la Provence dans un vaste courant qui s'étend de la Lombardie à la Catalogne il se reconnaît à l'appareil des murs, faits de pierres éclatées au pic et posées à plat en assises régulières. Cette maçonnerie rustique et simple est décorée de bandes lombardes. Les absides et les murs latéraux sont rythmés par de minces pilastres plats, les lésènes, réunis à leur sommet par une série de petits arcs. Sur certains édifices, plus tardifs, ces bandes lombardes sont accompagnées de frises en dents d'engrenage. Quelques absides plus importantes, sont couronnées d'une rangée de niches qui favorisent les jeux d'ombre et de lumière. Les claveaux, plus épais à la clef, s'amincissent et se raccourcissent aux extrémités pour dessiner un arc en forme de croissant, l'arc lombard.

La Provence est longtemps restée fidèle à l'architecture romane. Il faut attendre le XIIe siècle pour que soient acceptées les influences de l'architecture gothique venue du Nord.

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

Connaître le passé de la région des Alpes Maritimes ?

Cliquez sur http://pays-d-azur.hautetfort.com

 

 

15:18 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

25/05/2010

L’ÉGLISE DE SAINT LAURENT , JOYAU DE L’ART ROMAN LOMBARD,

9 L'EGLISE DE SAINT LAURENT DU VAR.jpg

Avant de visiter l’église de Saint Laurent, pour y découvrir les témoins architecturaux religieux et profanes de ce monde roman (XI e - XII e siècles) « qui fascine et interpelle » selon le mot de R. Oursel, il n'est pas inutile de tenter de répondre aux questions simples, que nous nous sommes tous posées un jour ou l'autre, concernant l'architecture romane: quels sont les initiateurs de ces nobles et solides constructions du haut Moyen Age parvenues jusqu'à nous, quel élan intérieur poussait les bâtisseurs à construire avec tant de soin, enfin et surtout, comment construisait-on en ces temps anciens ? Les quelques éléments de réponses donnés ici, illustrés d'exemples exclusivement provençaux, n'expliquent pas tout: ils doivent être considérés comme des orientations de recherches et des thèmes de réflexions permettant une approche plus facile de ces monuments, dont la fonction profonde n'est plus toujours comprise du monde actuel.

Les initiateurs et les maîtres des constructions monumentales qui font aujourd'hui notre admiration étaient, pour les abbayes et prieurés, les grands Ordres religieux, bénédictins, cisterciens et augustins principalement, établis en Provence, pour les églises rurales, les communautés paroissiales et les Ordres dont elles dépendaient.

La multitude d'églises édifiées pour les besoins des communautés paysannes et urbaines en Provence, au XI e et au XII e siècle (plusieurs milliers assurément) est la conséquence d'un acte de foi collectif, unique dans l'histoire de la chrétienté et commun à toute l'Europe occidentale: ce grand mouvement de constructions est d'ailleurs allé de pair avec un renouveau économique, sensible surtout dans les campagnes, où la mise en culture de nouvelles terres fut couronnée de succès. Abbayes et prieurés, cathédrales et sanctuaires ruraux, ermitages et lieux de pèlerinages n'ont pu toutefois être construits par une population pauvre dans l'ensemble que grâce à l'enthousiasme, à la volonté et à la ténacité de tous. Cet élan général de foi, qui est à l'origine de la renaissance spirituelle et temporelle de l'Eglise provençale au XI e siècle, est particulièrement sensible dans les actes laissés par les donateurs et consignés dans les Cartulaires. Pour aider les Eglises locales à reconstituer leur temporel et à élever les lieux de culte rendus nécessaires par ce nouvel élan de piété, les donations affluent dès  la fin du Xe siècle. Ces libéralités sont le fait des grandes familles locales, mais aussi des plus humbles, et consistent en général en propriétés du grand domaine à la simple parcelle de terre, en droits seigneuriaux, en dons en argent ou en nature, dans tous les cas, il est fait allusion au rachat des péchés des donateurs.

La foi, la volonté d'édifier des lieux de culte nouveaux et le rassemblement des ressources nécessaires à cette vaste entreprise de construction sont certes des éléments majeurs dans la renaissance romane: ce renouveau architectural n'aurait pu toutefois se concrétiser sans l'apport extraordinaire des maîtres d’œuvre et du corps anonyme des bâtisseurs, architectes, entrepreneurs et ouvriers de toutes catégories. L'art de bâtir à l'époque romane en Provence doit beaucoup à une tradition qui remonte à l'Antiquité et qui, en quelque sorte, refait surface au XI e et surtout au XII e siècle après une longue période d'oubli apparent. Pour mieux cerner les différents aspects de cet art, il vaut la peine de se pencher sur le rôle de ceux qui l'exerçaient et sur les méthodes mises en oeuvre.

D’après le livre« Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » (Editions Sutton) pour commander cet ouvrage illustré et dédicacé de 22 € : téléphoner au 04 93 24 86 55

Un Peu d’Histoire… évoque quelques moments du passé tumultueux de Saint Laurent du Var. De l’Antiquité à nos jours ces 70 chroniques illustrées permettent un survol varié propre à éclairer l’histoire de la région bien au-delà de celle d’un simple village provençal placé à l’embouchure du Var.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

Grâce à ces chroniques, Edmond Rossi nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire du Pays d’Azur.

Auteur de nombreux ouvrages, il présente régulièrement des chroniques historiques dans le quotidien Nice Matin et sur les ondes Radio France Bleu Azur.

 

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15/05/2010

LE TEMPS DES SARRASINS

8 FELOUQUE OU CHEBEC SARRASIN.jpg

« La Méditerranée est un lac musulman où les Chrétiens ne peuvent même pas faire flotter une planche... » L'homme qui parle s'appelle Ibn Khaldoun, c'est un Arabe. Sa méprisante affirmation, à peine teintée d'exagération, témoigne du changement accompli sur la mer du Couchant.

Voici le temps des Sarrasins, de leur domination maritime, source de menace permanente, naîtront en Provence les villages perchés, concentrés et fortifiés, les murs extérieurs formant remparts, le clocher de l'église servant de donjon et tour de guet, avec à l'intérieur des rues étroites et des maisons serrées comme l'actuel vieux village de Saint-Laurent.

Saint Laurentcité en 1033 comme le Castrum Agrimontis est établi sur la colline qui porte encore son nom, dominant la mer et les bords du Var.

De cette époque d’insécurité date la construction le long de la côte, de tours de guette, à l'initiative des seigneurs et abbés, pour surveiller l'arrivée toujours possible des pirates sarrasins.

Saint Laurenten possédait deux, une au quartier de « la Tour », l’autre au sud du village, «la tour Castillon ».

A la vue des voiles des felouques maures, les « signadours », du sommet de ces tours propres à chaque village, alertaient les populations de l’imminence d’une attaque des Maures en allumant des feux, pour aussi communiquer entre eux.

Pour resituer le péril sarrasin dans les Alpes Maritimes, rappelons qu’après avoir été battus par Charles Martel, les Maures se replient en Provence où ils brûlent Cimiez et Lérins en 734.

Les raids se poursuivent ensuite, avec une attaque sur Nice en 813.

A la suite de sa prise de pouvoir en 822, le comte Hugues d’Arles détruit l’armée sarrasine, avant de céder ses droits au duc de Bourgogne Rodolphe II.

Les Sarrasins se regroupent alors dans la Basse Provence.

Commence une période sombre pour la Provence orientale qui durera presque un siècle de, 883 à 972.

Installés au Fraxinet (La Garde-Freinet) au- dessus  du Golfe de Saint Tropez, au Cap Ferrat et à Eze,  les Sarrasins opèrent dans toute la région, ravageant  successivement Grasse, le monastère Saint Véran à Cagnes, Nice, Cimiez, La Turbie et Vence.

Le comte d’Arles Guillaumes et son frère le marquis  de  Turin Arduin fédèrent  les seigneurs locaux dans  une sorte de croisade qui aboutit en 972-974, à l’expulsion définitive  des Maures de leur repaire du Fraxinet.

Après cette glorieuse épopée, Guillaume dit « le libérateur » assoit son autorité sur une Provence indépendante en prenant le titre de marquis.

Mais la menace  insidieuse des corsaires musulmans catalans ou andalous, va se poursuivre par des raids surprises  sur les côtes des Alpes Maritimes. En 1047, l’île de Lérins est de nouveau dévastée et  les jeunes moines sont emmenés en Espagne musulmane.

L’incendie criminel de la cathédrale épiscopale d’Antibes en 1125, par les princes opposés à l’évêque, sera mis ensuite au compte des Sarrasins qui, donc, sévissaient encore dans la région.   

Qui étaient ces  pirates enturbannés venus  de  la mer ? Selon les historiens, des  muwallads espagnols convertis à l’Islam ou des mozarabes chrétiens sous domination musulmane du calife de Cordoue.

S’y ajoutaient parfois des apports du  Maghreb, comme en  934, quand  une  flotte arabe, venue d’Afrique et de Sicile, saccage la ville de Gênes.

En Espagne, le  roi d’Aragon Jacques le conquérant (1213-1276 ) atténuera le péril par la conquête de Valence et des Baléares. Il en sera de même lors de la reconquête de Murcie en 1243. 

Mais il faudra attendre 1492, pour voir les musulmans, chassés de leur royaume de Grenade, quitter définitivement l’Espagne.

Durant tout le Moyen-Age, les inquiétantes felouques des flottilles sarrasines viendront depuis leurs  bases espagnoles razzier  sans vergogne  le littoral des Alpes Maritimes.

L’apport odieux d’esclaves, femmes et enfants, enlevés sur la côte de Nice à Cannes, va constituer tout au long de ces siècles, un commerce florissant, encourageant la répétition d’attaques audacieuses. Les razzias destructrices sur les côtes se poursuivront pendant tout le Moyen Age,  elles écumeront ensuite la Méditerranée jusqu'au début du XIXe siècle.

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Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le comté de Nice.

Aujourd’hui ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var. Cité moderne, elle n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le Vieux-Village, avec ses rues pittoresques et son église romane.

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