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03/04/2009

SOUVENIRS DE LA GUERRE 1939-1945 (7)

SAINT LAURENT DU VAR SOUS LES BOMBES (1).jpg

Témoignage de Monsieur Honoré ODDO

 

Monsieur Honoré ODDO, dont la famille est également très con­nue à Saint-Laurent-du-Var, avait alors 29 ans. Il se rappelle par­faitement cette journée de plein été qui devait lui procurer, comme à toutes les laurentines et à tous les laurentins, une joie facile à imaginer. Il ne peut cependant effacer de sa mémoire la tragédie dont il fut le témoin direct. "Saint-Laurent, nous dit-il, comptait à l’époque un peu plus de 4.500 habitants. Toutefois, après le bom­bardement du 26 mai, une bonne partie de ceux-ci, surtout les femmes et les enfants, s ' était provisoirement réfugiée dans les communes environnantes. Ma femme et nos 3 enfants étaient à Vence". Cela, Monsieur ODDO, qui faisait aussi souvent que pos­sible le trajet aller-retour à vélo, ne l'a pas oublié non plus! Il continue: "on savait que les alliés étaient tout près, puisque Anti­bes et Villeneuve-Loubet avaient déjà été libérées. Le plus gros des forces allemandes avait quitté St-Laurent environ 2 jours plutôt mais il en restait encore et personne ne pouvait dire si elles allaient livrer combat ou non". Quant aux services publics, ils continuaient à fonctionner tant bien que mal. L’alimentation élec­trique, en particulier, sauf dans le Vieux- Village, était toujours assurée. Cela aussi, Monsieur ODDO s'en souvient, lui qui tra­vaillait pour Sud-Est Electricité, la compagnie qui allait devenir EDF et dont il est retraité depuis plusieurs années. Mais, en ce dimanche 27 août 44, il n'était pas de service. " Pourtant, pré­cise-t-il, en ce temps-là, on ne faisait plus la différence entre les dimanches et les autres jours de la semaine. J'habitais ici depuis 1929 ("ici", c'est la propriété qui s'appelait la Grand'Vigne et autour de laquelle il n y avait encore que très peu d'habitations.). Comme je l'ai déjà dit, on attendait les alliés d'un jour à l’autre et on écoutait la radio qui diffusait des messages de plus en plus nombreux à l'intention de la résistance". A ce moment de notre entretien, Monsieur ODDO nous montre, précieuses reli­ques que les ans ont rendu fragiles et que nous manipulons, par conséquent, avec précaution, un certificat délivré par la commis­sion militaire locale du Conseil National de la Résistance ainsi qu'une attestation émanant de la subdivision militaire des Alpes-Maritimes. Ces deux documents qui datent de l'immédiate aprés-­guerre stipulent que " Monsieur Honoré ODDO a servi volontairement et avec honneur dans les FFI de mai 1943 à octobre 1944". "Donc, reprend notre interlocuteur, sans avoir des informations aussi précises que celles dont devaient disposer notre Maire, Mon­sieur RAVET, ou l'Abbé DECAROLI, le curé de la paroisse ou d'autres résistants comme Messieurs FOATA ou HEBERT, nous savions que notre libération était imminente. De là à dire quand et par où les alliés arriveraient... Dans l'après-midi, il devait être 16 heures, je suis allé faire un tour dans les vignes qui longeaient, d'un côté la départementale 209 devenue l'avenue de la Libéra­tion et de l'autre, l'actuel boulevard de Provence. Je suis allé jus­qu'à la chapelle qui existe toujours, à la jonction des deux voies où s'arrêtait la vigne. Tout ce terrain appartenait alors à ma fa­mille. Soudain, j’entends un bruit de moteur provenant de der­rière ma maison, le long de la 209. Instinctivement, je m'allonge sur le talus bordant la route et, presque tout de suite, je vois arri­ver un peu plus haut (entre l'actuel croisement OSSOLA-LIBERATION et la chapelle devenu le square BENES) un half-track précédé d'assez loin par 4 français à vélo. Ils étaient en civil mais deux d'entre eux por­taient un fusil en bandoulière et un grand drapeau tricolore. Le drame s'est joué en quelques secondes. On sut par la suite que les Allemands avaient installé une mitrailleuse au pied du monument aux morts qui se trouvait alors dans le jardin public (le square BENES). Il y avait très peu de maisons et à l'abri du petit remblai qu'ils avaient formé, les Allemands pouvaient prendre la route en enfilade. En plus, ils étaient malins et ne se sont montrés qu'au dernier moment, juste pour tirer. Deux des cyclistes -l'un d'eux était Monsieur RA VET, le Maire - ont eu le temps de les voir et se sont jetés à plat ventre sur le côté droit de la route. Moi aussi, j’ai aperçu les Allemands et je n'ai pas bougé. De toute façon, pour les deux autres cyclis­tes, c'était trop tard. Une seule rafale et ils sont tombés du côté gau­che de la route, tués sur le coup. Alors, les Allemands sont partis en courant, avec leur mitrailleuse, en direction du Var; c'était fini. Le Half-track qui était resté en arrière n'a même pas eu le temps de riposter. Je me rappelle qu'un homme m'a rejoint sur la route où j'étais descendu. On nous a demandé d'évacuer les deux corps et je suis vite retourné jusque chez moi où j’ai pris un charreton sur lequel nous les avons chargés tandis que le Half-track se remettait en mar­che, toujours précédé de Monsieur RAVET et du 4ème cycliste. L'autre homme et moi nous avons remonté la 209 jusqu'à ce qu'on rencontre d'autres véhicules militaires. C'étaient des Canadiens qui allaient finir de libérer Saint-Laurent. Les deux tués s'appelaient Gabriel ABONNEL et Jean-Clément LEDIEU. Ils étaient des Vespins. Je ne les oublierai jamais". Saint-Laurent-du-Var n'oublie pas non plus. La ville a fait placer une plaque commémorative en hommage aux deux hommes, le long de l'avenue de la Libération, à l'endroit même où ils tombèrent pour la France et, depuis, toutes les Municipalités la fleurissent chaque année, le 27 août.

 

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 « Saint-Laurent-du-Var à travers l’Histoire » ou quand le présent rejoint  en images l'Histoire de Saint-Laurent-du-Var et sa fière devise: "DIGOU LI , QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT), significative des « riches heures » de son passé.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice. Ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kms.

Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.

Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulière­ment capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.

Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.

Grâce à de nouveaux documents et à de nombreuses illustrations inédites, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

 

 

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09:29 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mémoire

05/03/2009

ANTOINE CASTILLON: CARRIÈRE D'UN INSTITUTEUR (1819-1881) 5ème PARTIE

CARTES POSTALES ANCIENNES (10).jpg

Nous poursuivons la publication de la carrière d’instituteur d’Antoine Castillon de Saint Laurent du Var par René TRESSE.

Après une évocation de la vie dans le Saint-Laurent du Var du siècle passé, et une incursion parmi les ancêtres de la famille CASTILLON, c'est maintenant, dans cette deuxième partie, que nous abordons le vrai sujet: la carrière de l'ins­tituteur Antoine CASTILLON, neveu.

Un troisième CASTILLON dirige l'école primaire de St-Laurent. Antoine, fils de Charles mesnager est de la branche de Joseph. Il naît le 28 août 1819 à une heure du matin.

Le premier témoin est Antoine, son oncle l'instituteur, le second témoin Passeron, propriétaire. Le père et les deux témoins signent la déclara­tion de naissance, fait qui n'est pas si commun. En cette année, sur 29 décla­rations de naissance, 17 ne portent aucune signature, que celle du maire et deux la signature d'un seul témoin cinq du père seul, deux de deux témoins.

La tradition de l'instruction primaire se transmet au nouveau venu, élève de son oncle Antoine.

A 11 ans, Antoine CASTILLON le jeune, est témoin de la Révolution de 1830, à l'échelle de son village. Les symboles sont changés, le drapeau blanc emporte les regrets des conservateurs, le drapeau tricolore porte les espoirs des libéraux. Nous ne savons rien de formel sur les sentiments du village, sauf qu'il se plie volontiers à l'enrôlement dans la Garde Nationale. Elle est acceptée dès le 8 août 1830. Les Castillon y figurent dans les em­plois subalternes. Emmanuel Castillon 16 ans, fils de propriétaire sera ser­gent fourrier et promet de s'habiller. Joseph, 32 ans, employé des postes, et Charles, père d'Antoine, seront gardes. Antoine, l'instituteur 40 ans, est exempté vu la faiblesse de sa vue et sa nombreuse famille. Les Castillon se rendent toujours utiles à la commune dans les emplois où comptent le savoir et le sens de l'administration.

Parmi ses frères et ses cousins, Antoine le neveu, sera dirigé vers la carrière d'instituteur dont les conditions d'accès ont changé depuis 40 ans.

François, le grand-oncle, a reçu l'autorisation d'exercer sous le contrôle du jury institué à Grasse, de la Révolution à l'Empire. Antoine, l'oncle s'est soumis à l'examen du brevet de capacité du degré inférieur établi en 1816. Le nouveau régime se montre plus exigeant. Il déploie une, activité considérable de 1831 à 1833 pour arriver à la loi GUIZOT du 28 juin 1833. Il favorise la création des écoles normales d'instituteurs, réforme le brevet d'aptitude à l'enseignement primaire.

Dans sa 19ème année, Antoine se soumet à la législation nouvelle en entrant à l'Ecole Normale d'Instituteurs du département du Var installée à la sous-préFecture de Brignoles. Il y suit les deux années de l’enseignement de 1838 à 1840. Il en sort muni du brevet de capacité du second degré que le maire de St-Laurent lui remet officiellement en août 1840.

L'armature professionnelle donnée par l’Ecole Normale de Brignoles

n'est pas immédiatement appréciée par les populations rurales du Var. Les communes éludent l'engagement des jeunes instituteurs. Elles demeurent fidèles aux maîtres d’école contractuels formés dans les collèges de Grasse et d'An­tibes jusqu'au milieu du siècle.

Lors des années 1838 et 1839, la plus haute autorité du département du Var, le Préfet, Marchand de la Faverie, proteste à deux reprises contre cette méfiance.

En administrateur vigilant, il estime que le rendement de l'Ecole Normale n'est pas en rapport avec les sacrifices consentis par le département. Le 28 juin 1838, il exprime son étonnement au sous-préfet de Grasse. Plusieurs jeunes gens admis à l'Ecole Normale aux frais du département n'ont pas trouvé d'emploi dans les communes. Depuis la fondation, huit seulement occupent des postes. Les Comités d'arrondissement sont invités à mettre un terme à une situation réticente, nuisible aux finances départementales. Ils donneront la préférence aux élèves de l'Ecole Normale sur les candidats libres présentés par les communes. Le 26 juin 1839, une circulaire préfectorale révèle aux Comités d'Instruction publique que l'entretien de l’Ecole Normale de Brignoles coûte 80 000 F au département. Sur 28 jeunes gens formés, 7 seulement ont des emplois communaux. Tous les autres retournent à l'enseignement privé.

A St Laurent du Var, des contingences locales permettent d'obéir aux intentions du Préfet.

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Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.

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18:27 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

19/02/2009

ANTOINE CASTILLON; CARRIÈRE D'UN INSTITUTEUR (1819-1881) 4ème PARTIE

CARTES POSTALES ANCIENNES (1).jpg

APPLICATION DE LA LOI GUIZOT

Le texte de la loi du 28 juin 1833 est diffusé dans tout le dépar­tement du Var en juillet. Une circulaire de Draguignan invite les Conseils municipaux à en délibérer.

La municipalité laurentine y consacre la séance du 6 août 1833. Son attention se porte, comme dans toutes les communes sur les dispositions finan­cières de la loi: l'imposition de 3 centimes au principal des contributions foncières, personnelles et mobilières. Le principe en est repoussé. Il donne­rait la somme insuffisante de 84,90 F. Le Conseil vote sur ses ressources propres, un crédit de 100 F en vue de l'admission de trois élèves gratuits.

Une subvention égale du Conseil Général permettrait l'admission de quatre nouveaux écoliers. Le coût de la vie ayant augmenté avec les impôts du nou­veau régime, la rétribution scolaire est portée à 2 F pour la première classe, aux études prolongées, abaissée à 1,50 F pour la seconde classe des débutants. Le Conseil prononce l'éloge de son instituteur.

Au cours des débats, les objections contre la loi n'ont pas manqué. Les ressources budgétaires suffisent à peine aux charges indispensables.

Le puits communal n'a pas été curé depuis 26 ans. Il est urgent d'y pourvoir. Le Conseiller LAMBERT rappelle la nécessité d'agrandir l'église. Elle ne contient plus que les trois quarts de la population. D'autre part, la commune soutient un procès ruineux contre des propriétaires processifs.

L'application de la loi GUIZOT est réalisée dans l'arrondissement de Grasse à la date du 20 février 1834, où le Comité de surveillance et d'encouragement de l'Instruction publique est en place. Il désigne les deux membres du Comité local de St Laurent et fait preuve d'un sage équilibre en adjoignant au maire et au curé de la paroisse le conservateur R. Dominique LAMBERT et le libéral François RAYMOND.

Au 31 décembre 1834 ce Comité local établit le bilan de l'instruc­tion primaire dans la commune. Il estime que 60 garçons et 70 filles ne reçoi­vent aucune instruction, tant dans l'école publique que dans les écoles privées. L'instituteur Antoine CASTILLON accueille 36 garçons l'hiver et 6 en été ; 28 élèves paient la rétribution scolaire et 6 sont admis gratuitement. Le trai­tement fixe est de 200 F conformément à la loi, augmenté de la rétribution scolaire. Dans la colonne à entête "Comment l'instituteur s'acquitte-t-il de ses devoirs", le maître porte la mention : "M. le Curé a observé qu'il y a beaucoup à désirer sous le rapport religieux".

En 1837 l'autorité préfectorale relance l'attention des communes sur la nécessité de voter des fonds en faveur de l'établissement des écoles primaires. Le 12 novembre 1837 le maire BERANGER porte l'affaire devant le Conseil Muni­cipal. Comment peut-on améliorer le local de la salle de classe ?

"Le Conseil manifeste le désir ardent de promouvoir l'instruction primaire". Il est au regret de ne pouvoir le faire, vu l'état de ses finances. Un projet de construction d'une salle de classe sur le terrain du vieux four communal coûterait 3 000 F, et le mobilier 150 F. Rien ne peut se faire sans une subvention départementale de 1500 F.

La population ne cesse de croître. On enregistre 33 naissances pour l'année 1839. Un nouveau maire Antoine SIBON, souhaite acheter la grande maison CALVY au sud du village. On aménagerait une salle de classe au rez-­de-chaussée dans l'écurie et le fenil, une mairie au premier étage.

En avril 1841, une cabale se forme contre le projet, une pétition circule où figure le nom de quinze chefs de famille illettrés notoires, le projet échoue. Un plan de construction neuve est demandé à l'agent voyer de Vence. Le devis s'élève à 4900 F. Il réunit l'approbation générale du Conseil municipal à la Préfecture de Draguignan. Trois ans de tractations sont nécessaires pour réunir les fonds. Le département subventionne la moitié de la construction. La Commune emprunte au Bureau de Bienfaisance de la Paroisse.

L'adjudication des travaux a lieu en novembre 1847. Ils sont terminés en novembre 1848. La commune aura enfin sa mairie et son école de garçons après dix ans de projets.

Aux embarras financiers, se joignent les soucis de personnes. Le 2 octobre 1839, le Conseil municipal est saisi de la demande de démission d’Antoine CASTILLON. Il la retire provisoirement sur les instances du Conseil...

 

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