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13/03/2008

SAINT LAURENT DU VAR CITÈ DU CINÈMA D'AVANT GUERRE

L'activité cinématographique a toujours tenu une grande place dans la vie de l'agglomération niçoise. Les nombreux studios créés pendant la période du cinéma muet, la poursuite de la production pendant les années trente, confirment la place des installations de Nice et Saint Laurent du Var

 dans la production française. Au vrai, en dehors de Paris, Nice et Saint Laurent sont les seules villes de province où l'on peut trouver une activité cinématographique continue de la fin du XIXè siècle jusqu'à nos jours.

 

Cette histoire d'amour entre Saint-Laurent et le cinéma est née avec la passion d'une des pionnières du 7ème art, Rose Lacau. Rien ne destinait cette meunière, née en 1890 à Orthez, à devenir cinéaste, à part le destin. Un destin excep­tionnel qui lui permit de suivre une de ses clientes comédien­ne à Paris, alors qu'elle n'était que lingère et d'y connaître le succès sur les planches des théâtres.

 

A Milan, elle épouse l'avocat Gustave Pansini et le couple décide de s'installer en France, à Saint-Laurent. Là, à l'embouchure du Var, Rose fait construire les studios de l'AS Ciné et réalise quatre films en collaboration avec Georges Monca.

 

En effet, si le premier film de l'his­toire date de 1895, dès 1900 une scène du film

 

« J'accuse » est tournée dans le lit du Var.                                                   

 

­Ainsi, dès les années vingt, la commune devient le point de rendez-vous des cinéastes. De 1923 à 1943 nombre d'acteurs et de cinéastes ont défilé dans les studios laurentins. Parmi eux, Julien Duvivier en 1923 (Le Reflet de Claude Mercoeur); Marcel l'Herbier en 1926, (Le Vertige) ; A. Bertomieu en 1929 (Rapacité) ; Auguste Génina qui fit tourner Tino Rossi en 1937 (Naples au baiser de feu) ; Jean Choux puis Yves Allégret en 1943.

 

Paradoxalement, la période de la guerre se traduit par une reprise sensible de l'industrie cinématographique particulièrement perceptible à Nice : loin d'être en sommeil, le cinéma français connaît une période de grande activité pendant les

 

« années noires » ; environ 220 films sont tournés durant les quatre années d ' occupation. Si en 1930, l'agglomération niçoise compte encore six studios de tournage : Pathé, route de Turin; Gaumont à Carras; La Victorine à Saint-Augustin; la Californie; Saint-André; les importants Établissements Barbier à Saint-Laurent ;  les transformations qu'impose l'apparition du parlant provoquent peu à peu la fermeture de presque tous ces établissements : seuls les studios de Saint-Laurent-du-Var et ceux de la Victorine, grâce à d'importants travaux de modernisation (effectués en 1930 à la Victorine), s'équipent pour répondre aux besoins des nouvelles productions. Loués à Iris Films puis à Nicaea Films, les studios de Saint-Laurent comportaient 3 plateaux et des terrains le long du Var pour la construction de décors en plein air .

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06/03/2008

LE PASSAGE DE PIE VII EN 1809

C'est le 7 août 1809 que PIE VII arrivait à NICE, où il devait poursuivre son voyage, Bonaparte le faisant conduire à Savone. Durante, dans son livre « Histoire de Nice » nous donne des détails sur la traversée du Var par le Pape. Cet auteur cite Jean Sauvaigo le Conseiller de préfecture qui avait accompagné le Pape en 1809 et 1812 lors de sa traversée du département.   « Vers les onze heures du matin, l'auguste voyageur arriva au pont du Var, il fallut mettre pied à terre parce que le passage se trouvait délabré. Pie VII n'avait à sa suite que le cardinal-prince Pamphili-Doria, son compagnon d'exil et deux camériers. Le soleil était brillant, la chaleur excessive... Un bourgeois (Antoine Buere, orfèvre) n'écoutant que son cœur s'élance au devant du St. Père et lui présente son parasol. Le vénérable pontife sourit, il lui accorde l'honneur de l'accompagner dans la traversée du pont dont l'étendue est considérable. « Tout à coup, au milieu du trajet, arrivent la reine d'Etrurie et l'Infant, son fils, accompagnés de l'évêque (la reine d'Etrurie et son fils étaient exilés par Napoléon à NICE). Ils se précipitent ensemble aux pieds du St. Père, les mouillent de leurs larmes, mais ils ne peuvent articuler une seule parole, tant ils sont suffoqués par la douleur. Le Pasteur des Fidèles entend ce langage expressif, il prend dans ses bras le jeune prince, le soulève vers le ciel, il semble implorer la fin de ses infortunes.

Jamais scène ne fut plus attendrissante, jamais époque ne mérite plus d'être conservée dans nos annales. Arrivé sur le territoire du département, le Pape remonta en voiture et suivit avec rapidité la route de NICE, où il fit son entrée à l'heure de midi ».

 

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28/02/2008

LA BATAILLE DE SAINT LAURENT MENTIONNEE SUR L'ARC DE TRIOMPHE

Le 8 mai 1800, le Général Suchet résiste sur la ligne Saint Laurent-Malausséne, de façon à laisser au premier consul Bonaparte, le temps d'accourir avec l'armée placée sous ses ordres.   Le général de Campebon fortifia Saint Laurent en installant des remblais avec fossés sur la rive gauche, ainsi qu'autour du village. Un pont de radeaux fut dressé en cas de rupture du pont de bois. Des redoutes protégeaient la côte en cas d'attaque de la marine anglaise. Un système de liaison optique reliait ces dernières avec le Mont Alban. Le 13 mai 1800, Monsieur Alban signale que le drapeau piémontais flotte à nouveau sur le château de Nice.   Saint Laurent devient le poste avancé de la résistance française avant l'attaque vers l'Italie. Le 22 mai, Suchet écrit de Saint Laurent à Bonaparte pour le féliciter.   Ce même jour les troupes du général Garnier sont attaquées sur la ligne du Var par les troupes piémontaises se dirigeant sur Saint Laurent dès 4 h du matin.   Les ouvrages de défense française sont bombardés, un témoin rapporte les épisodes de ce combat sans merci: « Les assaillants furent reçus partout avec tant d'intrépidité, qu'ils furent obligés de rétrograder sur leurs postes respectifs. Tous leurs efforts se bornèrent à faire un feu terrible de leurs batteries, de concert avec les bâtiments anglais qui étaient à l'embouchure du Var, dirigé sur le pont et sur les ouvrages qui le défendaient tant sur la rive droite que sur la rive gauche. Heureusement pour nous que l'intérieur de la tête de pont se trouvait sur un terrain spongieux et marécageux, les obus s'y enterraient en sorte que leurs éclats firent très peu de mal. Nous eûmes cependant quelques blessés parmi lesquels le Général Brunet et le Capitaine de Génie Baudian qui malgré ses blessures ne quitta pas son poste. Le feu de l'artillerie fut si vif de part et d'autre qu'il fut terrible ce jour là et ne se termina qu'à la fin du jour.   Quel spectacle majestueux s'offrit ce jour là aux yeux de l'observateur: une grêle de boulets et d'obus avec le tonnerre de l'artillerie des deux armées et des bâtiments anglais. Des obus qui après s'être enterrés dans une terre bourbeuse re­prenaient leur essor et couvraient d'éclats et de boue ceux qui défendaient les ouvrages.   Les batteries françaises qui, de la rive gauche du Var, traversaient le lit du fleuve avec la rapidité de l'éclair, dans la tête du pont, une baraque en bois pour les ouvriers et les outils qui était en flammes, un caisson embrasé par un obus, des blessés qui tombaient, les bâtiments anglais qui vomissaient un nombre immense de boulets, nos mortiers lançant des bombes sur les vaisseaux, les hauteurs de la rive droite occupées par les Autrichiens qui lançaient sur la tête du pont et sur le pont même, boulets et obus, la rive gauche bordée par nos troupes, quel sujet de tableau pour un peintre! ».   La résistance héroïque des défenseurs de Saint Laurent de­vait permettre à Bonaparte « d'éblouir l'Europe » par sa brusque descente du Grand St. Bernard et « sa » victoire de Marengo. Dès le 29 mai le Général Carnot félicite la garnison de Saint Laurent en ces termes: « J'ai reçu, citoyen général SUCHET, par le chef de brigade V ALLONGUE, le relevé de votre correspondance avec le premier consul et le général MASSENA depuis le 18 Floréal jusqu'au 12 Prairial. Le Général OUDINOT m'a adressé depuis le précis de vos opérations jusqu'au 14. La défense du pont du Var, dans les circonstances difficiles où vous vous êtes trouvés avec la poignée de braves que vous commandiez sera mise au nombre des actions qui honorent le courage et la constance des armées françaises.   La République avait les yeux fixés sur ce nouveau passage des Thermopyles. Vous avez été non moins braves mais plus heureux que les Spartiates ».   Sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile à Paris dans la liste « des journées glorieuses de la patrie », on peut lire sur la face nord du pilier sud-est trois listes de noms qui proclament les victoires, séparées par l'aigle impérial.   La troisième débute par « Le Var »...

 

 

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