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24/04/2008

SAINT LAURENT EN LIESSE POUR LE RETOUR DE LA RÉPUBLIQUE

Le 23 Avril 1848, Honoré Amadieu, capitaine de la garde nationale de Saint Laurent, demanda au maire le drapeau de la commune, il le monta à Vence mais ne le ramena pas!

Le même jour, le garde champêtre à la faveur des élections passa du côté sarde. Comme il était génois on l'arrêta t on le refoula! Ainsi s'écrivait au jour le jour la chronique du village.

Le 19 novembre 1848, Saint Laurent en liesse fête la promulgation de la constitution républiaine votée le 4 par l'Assemblée Nationale. Le matin: salves, à 10 h., 150 kg de pain sont distribués aux pauvres !

A 14 h., toutes les autorités civiles et militaires de la commune s'assemblèrent à la Mairie, d'où elles se rendirent sur la place publique. Là, le Maire ceint de son écharpe lut « l'acte fondamental » entre deux feux de pelotons du détachement de voltigeurs du 31ème de ligne et de la douane.

Au milieu des cris mille fois répétés de « Vive la République », un cortège se forma entraînant la foule à l'église pour y entendre chanter le « Te Deum »...

 

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17/04/2008

FLAUBERT A SAINT LAURENT

Gustave Flaubert, écrivain français (Rouen, 1821- Croisset 1880) grandi dans le cadre de I'Hôtel-Dieu de Rouen dont son père était médecin-chef. Alors qu'il entre­prenait, sans goût, des études de droit à Paris (où il rencontre Victor  Hugo), il fut atteint d'une maladie nerveuse qui l'obligea à se retirer dans sa propriété de Croisset, prés de Rouen (1846).

Désor­mais, son labeur d'écrivain ne fut plus interrompu que par quelques séjours à Paris (liaison avec la poétesse Louise Colet), de grands voyages, notamment en Orient (de 1849 à 1851) avec Maxime Du Camp, et la rédaction d'une volumineuse Correspondance avec ses amis, L. Bouilhet, Gautier, George Sand et, plus tard, Daudet, les Goncourt ou Maupassant.

L’œuvre de Flaubert, dans sa dualité, correspond bien aux « deux bonshommes distincts » qui se disputent en lui, « un qui est épris de lyrisme, un autre qui fouille le vrai tant qu'il peut ». Ainsi, l'inspiration romantique domine dans Salammbô. (1862), roman carthaginois, dans La Tentation de saint Antoine (1849-1856-1874) et dans Hérodias ou La Légende de saint Julien l'Hospitalier (qui appartiennent au recueil Trois. Contes, 1877). Pourtant, même dans ces récits aux images somptueuses, à la prose éclatante, apparaît le souci de vérité historique, obtenue par une scrupuleuse enquête documen­taire si remarquable dans les œuvres réalistes : Madame. Bovary (1857), L'Éducation sentimentale (1869) ou le roman satirique, Bouvard et Pécuchet (inachevé, 1881).

 Caroline Flaubert, sœur du romancier, se maria avec Mr. Hamard. Les époux partirent en voyage de noce pour l'Italie chaperonnés par la famille; Gustave note sur son carnet de route en 1845:

« Frontière de France au Var: Un grand pont, quelle différence avec la Bidassoa et sa frontière espagnole, si chaude, si espagnole déjà ! Pendant le retard pour nos passeports j'ai lu du Vincens dans la voiture cuisante de soleil sous ses cuirs, restée dételée sur la grande route. Pont de bois; j'ai enfin été m'y asseoir à l'ombre. Déjeuner: on commence à parler italien: la dame « nissarde » avec sa capeline doublée de rose, menton allongé, gueule, figure laide et aimable nous plaignant beaucoup.

 St. Laurent est un humble village corseté de remparts. Il ne subsiste que quelques bouquets d'arbres de la forêt recouvrant jadis le coteau d'Agrimont ».

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10/04/2008

UNE FUGUE GALANTE DE VICTOR HUGO A SAINT LAURENT

C'est au cours d'un voyage entrepris en 1839 en compagnie de Son amie Juliette Drouet qu'il aborde la Côte d'Azur. Voici ses impres­sions sur notre terroir: "Vers Antibes et Nice, l'olivier est un arbre magnifique. Là on l'abandonne à lui-même, il pousse en haute futaie. Il a un tronc énorme, Un branchage bizarre et irrité, Un feuillage fin et soyeux qui, à distance, vue    en touffe, ressemble à une fourrure de chinchilla. Il se pose dramatiquement sur la hanche comme le châtaignier, porte ses rameaux et ses fruits à bras tendus, et offre comme le cèdre et le chêne, ce mélange de grâce et de majesté propre à tous les arbres qui ont le tronc large et la feuille petite. "

 

Parvenu à Saint-Laurent sur les bords du Var, Frontière, Victor Hugo note dans son carnet de voyage: "Var, - fougueux et déborde, long pont de bois - Une baraque peinte en rouge au milieu du pont sépare les deux royaumes, de là le drapeau tricolore qui flotte dans les arbres en France au bout du pont comme une grosse fleur bleue, rouge et blanche - en 1830, les habitants de Nice venaient en foule pour le voir, l'autre mois il a attiré en France tout le poste sarde, 25 hommes du régiment de Savoie qui ont laissé là la douane et le corps de garde et Sont allés trouver le drapeau tricolore avec armes et bagages - cette nation veut redevenir française - régiment de Savoie travaillé par les suicides et les duels - les soldats s'ennuient d'être sardes, "

 

Le poste des gardes-frontière, situé dans le bas de t'actuelle rue de l'Ancien pont en bordure du Parc François Layet, porte sur son registre la trace du passage du grand homme :

 

" N° 6404 : Monsieur le Vicomte Hugo âgé de 36 ans, domicilié à Paris, ayant un passeport délivré pour l'Italie par M. le Préfet de Police le 30 août dernier est visé au pont du Var.

 

Il retourne à Paris avec sa dame et son fils le 4 octobre 1839, "

 

Il s'agit du retour d'Hugo en compagnie de la fausse "Madame Hugo" après son séjour à Nice !

 

De ce voyage sentimental et familial puisqu’en compagnie du fils de Juliette Drouet, bien des impressions recueillies à vif serviront à bâtir la trame des oeuvres futures. N'écrira-t-il pas en 1854 en écho aux souvenirs de ce voyage: " Un lieu inoubliable face à une mer dont toutes les rives ont fait quelque chose et savent ce qu'elles ont fait ».

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