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14/08/2008

DES OLIVIERS MILLÉNAIRES

En bordure le long et à droite de l'actuelle avenue de Provence (propriété Bonin), il est possible de retrouver le site de l'ancienne ferme de l'évêque de Vence.

Si la demeure a été rasée et reconstruite, elle a conservé une magnifique allée d'oliviers plusieurs fois centenaires, ainsi qu'un bouquet d'arbres de la même essence, plantés à l'écart dans l'angle sud de la propriété.

Ce dernier bouquet est composé d'oliviers millénaires dominant l'avenue de Provence et la chapelle des Sept-Douleurs formant carrefour.

A l'ombre de ceux-ci, la légende vous assurera que le général Bonaparte, en route pour Nice, y fit la sieste. Quand on connaît la rareté d'espèces aussi anciennes, on est en droit d'espérer qu'elles seront protégées.

Ces quelques arbres constituent un véritable trésor après la disparition de l'olivier dit de « Charles-Quint » à Beaulieu.

Uniques témoins vivants du passé, ils sont considérés jusqu'à ce jour par les spécialistes comme exceptionnels sur la Côte d'Azur.

 

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09:23 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, memoire

07/08/2008

EN REMONTANT LA RUE DE L'ANCIEN PONT

Au XIXème siècle, lorsque sera édifié le pont sur le Var, l'histoire de Saint Laurent se déplace de quelques centaines de mètres au sud du vieux village, au fond de l'actuel Parc F. Layet où débouche la rue de l'ancien Pont.

Pour rejoindre ce point, il suffit de reprendre son véhicule pour venir stationner devant l'entrée du stade municipal.

Tout d'abord se diriger vers l'Est en longeant la façade nord du Gymnase pour aboutir sur la route du bord du Var.

On remarquera une borne cimentée de forme quadrangulaire portant sur sa face occidentale une inscription significative: « Pont des Français ». Elle était placée à l'entrée de l'ouvrage franchissant Var-frontière avant 1860.

 L'ancien pont, aujourd'hui disparu, après une réapparition temporaire au cours de la dernière guerre, a donné son nom à la rue partant du Parc pour rejoindre la mairie.

En remontant cette voie, nous remarquerons tout d'abord à droite au n° 77 une maison d'angle surmonté d'une treille: il s'agit de l'ancien poste de garde où les gendarmes contrôlaient les voyageurs traversant le pont. Des inscriptions anecdotiques gravées sur les rebords en ardoise des fenêtres du rez-de-chaussée rappellent les longues veilles des sentinelles désœuvrées.

Quelques mètres plus haut au n° 57, l'Auberge actuelle occupe les murs de l'ancien bâtiment des douanes. Au siècle passé, le n° 45 situé au-dessus servait d'hôtel relais de Poste (Hôtel Rondel). Les chambres de cette auberge abritèrent plus d'un voyageur de renom, mais aussi nombre de marchands et courtiers circulant en diligence entre Gênes, Nice et Marseille le tout au long de la route côtière de 1792 à 1864 (date de l'ouverture du pont de chemin de fer).

En face au n° 54, un corps de bâtiments aux larges ouvertures servait de garage aux coupés et d'écuries aux chevaux. Les garages et la ferronnerie qui travaillent encore dans la rue reprennent dans ces lieux les activités traditionnelles du maréchal ferrant. De tels ateliers étaient liés au passage des attelages et aux réparations qui en découlaient. Les chevaux se désaltéraient à la fontaine captée au haut de la rue.

La tradition rapporte qu'en mars 1796, un fringant général du nom de Bonaparte venant prendre à Nice le commandement de l'Armée d'Italie, aurait passé la nuit dans « la maison de la cruche d'or » située au premier étage du n° 54.

La demeure la plus intéressante est sans conteste celle bâtie en haut et à gauche, sur un promontoire. Ce vaste bâtiment déjà visible sur une gravure de 1787 illustrant le voyage d'Albanis Beaumont était désigné par les laurentins sous le nom du « CASTEOU », il dut servir d'habitation à une noble famille de la commune.

Cet édifice est aujourd'hui l'objet d'une restauration attentive de la part de son nouveau propriétaire amateur des choses du passé.

Une pièce qui aurait servi de prison temporaire s'ouvre sur l'escalier faisant communiquer la maison avec la rue.

L'atelier de ferronnerie, aux belles voûtes, achève la visite de cette artère témoin de la vitalité économique de Saint Laurent au siècle passé.

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 « Saint-Laurent-du-Var à travers l’Histoire » ou quand le présent rejoint  en images l'Histoire de Saint-Laurent-du-Var et sa fière devise: "DIGOU LI , QUÉ VENGOUN", (DIS LEUR QU'ILS VIENNENT), significative des « riches heures » de son passé.

Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice. Ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kms.

Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.

Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulière­ment capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.

Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.

Grâce à de nouveaux documents et à de nombreuses illustrations inédites, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

 

10:43 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

31/07/2008

SAINT LAURENT RENAÎT AU XVe SIÈCLE

La perspective linéaire de la rue Honoré Geoffroy, comme celle de la rue des Petites Ecuries, découle de normes en faveur au XVème siècle, qui présidèrent à la construction d'un nouveau village.

Dépeuplé et abandonné, ce carrefour économique et stratégique commandant le passage du Var, ne pouvait rester dans cet état. Le confesseur du Roi René de Provence, l'évêque de Vence Raphaël Monso, seigneur du lieu, fut le premier à s'en inquiéter. Comme pour toute la Provence orientale dévastée, on fit appel à l'immigration de populations venues de la proche Ligurie italienne.

Ainsi s'établirent en 1468, une trentaine de familles arrivées de la région d'ONEGLIA (l'actuelle IMPERlA sur la Riviera italienne). Saint Laurent se releva de ses ruines et se développa sur un plan rigoureux avec de petites maisons stéréotypées à deux étages: l'étable et la cave au rez-de-chaussée, l'habitation au premier et la grange, ou grenier séchoir au second sous le toit, accessible de la rue par un astucieux système de levage, constituée par une poutre supportant une poulie ou « carella ».

Le toit était généralement à une seule pente dont l'inclinaison entraînait la pluie vers la façade principale côté rue.

La place de la Fontaine doit son nom à un bassin alimenté à l'origine par une pompe (XIXème siècle) celle-ci est encore visible entre les rues des Gueyeurs et Suchet.

Jeter un coup d’œil sur les génoises des toits de ces deux dernières rues. Elles coiffent les façades de demeures remaniées au XVIIIème conservant une rusticité paysanne qui s'allie avec bonheur au décor de la petite place avec son cyprès. Le tout forme un ensemble marqué par un cachet provençal original

Emprunter l'étroite ruelle A. ROUSTAND pour aborder la rue du TRINCO, parallèle à celle des Petites Ecuries, elle a su garder un air traditionnel en dépit des restaurations récentes, s'arrêter au n° 54 pour remarquer une maison typique avec sa poutre et sa poulie dépassant du toit pour engranger les récoltes.

Parvenu un peu avant l'extrémité de la rue, prendre la ruelle de droite qui débouche sur la rue du Var, dont les maisons servaient d'enceinte nord au village. S'avancer vers l'Avenue des Pugets et noter que l'îlot ancien (12, Rue du Var) est surmonté par une curieuse tourelle qui, avant d'être utilisée comme pigeonnier, dut servir de tour de guet.

Ensuite, par l'avenue des Pugets et la rue Honoré Geoffroy parvenir dans la rue OLIVIERI où vous observerez au n° 9 un linteau en pierre daté de 1769.

Poursuivre à gauche dans la rue de l'Eglise où au n° 67 est située l'ancienne mairie du bourg qui servit d'école pendant tout le XIXème siècle. Un peu plus loin à gauche, la rue du Four conserve le nom de l'ancien four communal qui jouxtait la mairie jusqu'au siècle passé.

Revenu place Mayen, s'engager dans la rue Centrale, cinquième rue parallèle aux remparts est-ouest, placée au cœur du village, elle conduit à la rue Valazé et de là au haut de la rue Desjobert: Place St. Antoine.

En débouchant sur la place, noter à l'angle des maisons (comme à bien d'autres croisements) les chasses-roues destinés à prévenir les dégâts des roues de charrettes.

Ancienne « Porte de France », la place St. Antoine conserve le nom de la chapelle des Pénitents blancs qui s'élevait au départ de la route de la Gaude contre le mur supportant la fontaine (avant 1935). Entre la rue Valazé et l'Avenue des Pugets, un large bâtiment constituait au XVIIIème siècle l'Auberge relais de poste des voyageurs transitant le long de la Côte, de France vers les Etats de Savoie et vice versa.

A cette époque, une tour s'élevait à l'emplacement de l'actuel parapet: « lou barri », où l'on commente encore l'actualité de ce pittoresque quartier.

Un poste de gendarmerie militaire occupait le magasin de jouets situé à l'angle sud jusqu'à l'ouverture du pont en 1792.

Descendre la rue Desjobert, qui formait l'axe principal du bourg « la grande rue» avant le XIXème siècle. Là s'écoulait le flot coloré et bruyant des véhicules et des voyageurs transitant par les bords du Var.

Observer à la hauteur du n° 39 un linteau sculpté du XVème siècle au millésime malheureusement caché. En face au n° 28, pénétrer dans la cage d'escalier de cette intéressante maison bourgeoise. Le plafond du XVIème est décoré de motifs floraux du XIXème.

S'engager quelques mètres plus bas dans l'impasse Roubion, située à gauche, la suivre jusqu'à son extrémité, pour découvrir ce qu'était le village avant d'être crépi et modernisé au goût du XXème siècle. Les galets roulés du Var forment de très jolis murs en « museau de chat » typiques de l'architecture laurentine.

Revenir Rue Desjobert, pour aboutir à une aire dégagée sur la gauche. Cette placette jouait un rôle essentiel dans la vie de la petite cité avant l'apparition de l'eau courante, puisque s'y dressait la fontaine publique succédant au puits communal.

La petite maison du n° 80, en face et au sud, reçut au XVIIIème les services de l'octroi.

Plus bas dans la rue Desjobert, une imposante demeure élève ses murs anciens dans un vaste quadrilatère limité par la place Castillon et les rues Raphaël Monso et Jules Brun.

Cet ensemble remanié au XVIIIème possède un ample escalier intérieur de style génois. Selon certains historiens ce corps d'habitation aurait servi d'hospice au XVIème siècle avant d'être acquis par la famille seigneuriale des PISANI.

Le bas de la rue Desjobert reconstruit en 1947 après les bombardements de l'été 1944 offre peu l'intérêt. Néanmoins l'actuel atelier de ferronnerie du n° 121 occuperait l'emplacement de l'hospice du XVIIIème siècle.

Remonter ensuite la rue Jules Brun pour revenir au point de départ, place Castillon, de là s'avancer vers la rue des Remparts. A gauche en longeant l'église on peut distinguer le rajout des murs passant de la belle pierre taillée et ajustée du roman à l'appareillage de gros galets multicolores extraits du lit du Var au XVIIème et XIXème siècle.

La grande bâtisse, située sur les remparts à droite (n° 4) datable du XVème par son linteau de la porte d'entrée et certains détails architecturaux, constituait le logement du corps de garde du village.

Au XVIIIème, quatre tours d'angle fermaient les murs d'enceinte du bourg, elles se dressaient à chaque extrémité des rues Desjobert et du Var. L'assise circulaire de celle située sur la rue des Remparts est encore partiellement visible à la hauteur de la rue du Var, dans le parapet dominant le parc.

En poursuivant la rue des Remparts vers le Nord, on remarquera à son extrémité et en contrebas (n° 122) un corps d'habitation qui servit de moulin au XVIIIème et XIXème, grâce à l'eau canalisée du fleuve.

L'important édifice qui lui fait front au nord occupe l'ossature d'une minoterie née au début du siècle des rêves industriels de son propriétaire le curé Toesca.

Rejoindre enfin le Parc François Layet et son véhicule en descendant l'escalier ouvert le long des remparts. Cette promenade-découverte, à travers les siècles tout au long de ruelles remplies de souvenirs atteste de l'attachant passé de Saint Laurent.

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Avant 1860, Saint-Laurent-du-Var était la première bourgade de France en Provence, carrefour historique avec le Comté de Nice. Ville construite entre mer et collines, elle s'étire face à Nice le long de la rive droite du Var, sur 7 kms.

Cité moderne, Saint-Laurent-du-Var n'en oublie pas pour autant ses racines qui font la fierté de ses habitants. Le témoignage le plus probant de cette pérennité du passé reste sans aucun doute le « Vieux-Village », avec ses rues pittoresques et son église romane datant du XI e siècle.

Lieu de transit et de passage commandant la traversée du Var, fleuve alpin particulière­ment capricieux, Saint-Laurent-du-Var a subi les aléas de cette situation géographique et stratégique singulière qui a profondément marqué son destin.

Les inondations, les invasions, les épidémies, les guerres ont rythmé au long des siècles les étapes successives de la formation de Saint-Laurent-du-Var.

Grâce à de nouveaux documents et à de nombreuses illustrations inédites, Edmond Rossi, auteur de « Saint Laurent, Porte de France » et de différents ouvrages sur le passé de la région, nous entraîne à la découverte de l’Histoire passionnante de Saint-Laurent-du-Var.

10:15 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire