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05/06/2008

TOPONYMIE DES NOMS DE QUARTIERS

- AGRIMONT: étymologie, du provençal AGREU: houx, du latin acrifolium, et de mont. Mont couvert de houx. Autre étymologie, du grec AGRIOS (champs sauvages), en latin de ager, agri (champ). Mont couvert de champs.

- BARAQUES: des entrepôts recueillant le bois de flottage étaient installés dans ce quartier.

- BARONNE: de baronnie, seigneurie, terre d'un baron.

- BASSINS: larges terrains en cuvette bordant le Var.

- CASALS: du latin casalis, relatif à la ferme. Lieu où se situait une ferme ou bien nom d'homme.

- CONDAMINES: en provençal: nom de la terre végétale. Selon l'ancien provençal, il signifiait « co-seigneurie », puis le sens devint « champ constituant la réserve seigneuriale ». Les terres désignées sous ce nom sont généralement les plus fertiles.

- ESPARTE (vallon de 1'): du provençal: esparceto qui vient du radical: épars, signifie sainfoin.

- FILAGNES: de fil et du suffixe provençal: agne (augmentatif et parfois péjoratif). Terrain broussailleux, mais plutôt, cultures alignées, en files, ce qui concerne la vigne.

- GALINIERES: en provençal: poulailler. Probablement lieu où étaient installés ceux-ci.

- JACONS: hameau, lieu dit qui a emprunté un nom d'homme, diminutif de Jacques.

- LAC: quartier bordant le Var, partiellement inondé.

- MAUBERT: nom d'homme.

- MONTALEIGNE: du latin: lignium, bois. Mont boisé.

- NOTRE DAME: en rapport avec la chapelle édifiée dans ce quartier et dédiée à Notre Dame.

- PALUDS: nom provençal palu, palun: marais, terre d'alluvions. Du latin palus, udis. Dans notre cas terrains marécageux.

- PIGNATIERES: du provençal, pignata: marmite en terre. Lieu où l'on extrayait la terre d'argile pour confectionner les marmites et où se fixèrent des ateliers de potiers « des pignatieres ».

- PLANS: terrains plats.

- PUGET: nom provençal: petit puy, monticule, ondulation de terrain.

- RAGADAN: du latin: rhagades: crevasses, gerçures. Terrain crevassé.

- RASCAS: du provençal, rascasso, de rasco: teigne, terre pelée.

- SAINT ANTOINE et SAINTE PETRONILLE: quartiers qui prennent le nom de la chapelle dédiée au Saint ou à la Sainte en question.

- LES SERRES: du provençal scie. Crête allongée, rocheuse, dentelée.

- LA TOUR: quartier qui prit le nom d'une tour de guet dont subsistent les ruines.

- LA VALLIERE: de vallée largement ouverte.

- VAR: le nom est très ancien. Il dérive de la base italo-celtique: vara: eau, laquelle correspond au sanscrit: var et au grec: varo, désignation de l'eau au genre inanimé. Le Var provençal a pour pendants la Vara ligure, diverses Varia) le Vaïre des Basses Alpes qui se trouve être un de ses affluents et des dérivés tels que Varisia, soit la Varèze dans le Gard, et Vardo, soit le Gard (avec influence germanique sur l'initiale sans oublier la Varaïta du Piémont. (Selon J.E. DUGAND).

- VESPINS: soit du latin, puis du provençal: vespa: guêpe et du suffixe provençal: in, (diminutif). Quartier habité par des guêpes. Soit du latin: vespices: halliers, buissons

épais.

Certains quartiers ont vu leur nom oublié:

- « Le Collet rouge » (la colline de terre rouge),

- « La Tuillière »,

- « Les Crottes » (caves ou grottes),

- « Les Mourres de Tinéa » (mourrès: tête ou cime, Tinéa: bassin, cuvette),

- « Les Pomarels » (pommeraies).

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18:39 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

29/05/2008

TOPONYMIE DE SAINT LAURENT DU VAR

Au gré des siècles, nous avons pu remarquer l'évolution du nom de lieu où se situe Saint-Laurent-du-Var.

A l'origine, il était cité comme CASTRUM AGRIMONTIS mais cette appellation latine ne doit pas faire illusion. En effet, aucune carte romaine connue à ce jour n'en porte mention. Il y eut des forteresses dès le Bas Empire romain. Elles présentaient des caractères très différents de ceux des châteaux ultérieurs, leurs dimensions étaient beaucoup plus vastes, de 5 à 20 hectares et les faisaient ressembler aux oppida celto-ligures (habitations dans une enceinte). A la fois camp permanent et village retranché, le « CASTRUM » devait avoir cette image de transition.

Lorsque vint s'y adjoindre l'Hospice, la construction et l'architecture évoluèrent vers la naissance du type de village que nous connaissons encore aujourd'hui.

Une promenade archéologique dans ses ruelles et ses « souks » le confirme: les plus anciennes maisons datant des XIème et XIIème siècles (portes pleins cintres sans clé de voûte, par application de moelIons non taillés.)

La première citation de SAINT-LAURENT (Saint LaurentIO: Hospice) et du CASTRUM AGRIMONTIS (Camp fortifié) apparaît simultanément en 1033 selon le «Dictionnaire étymologique des noms de lieu de France» de A. DAUZAT et Ch. ROSTAING.

En effet, après des siècles d'insécurité, les noms des villages constitués en paroisses sont indiqués pour la première fois, comme devant payer tribut aux évêques et aux abbés.

Au début du XIème siècle, lorsque l'hospice fut créé, celui-ci fut confié aux moines de Saint-Augustin et placé sous le vocable de Saint-Laurent, d'où son nom.

En 1233, le Comte de Provence impose CASTRUM SANCTO LAURENTIO de redevances pour chevauchées.

Pourtant, en 1245, le Pape INNOCENT IV cite encore le lieu d'AGRIMONT.

D'après J.A. GARIDELLI, le 13 janvier 1249, le même pape désigne le lieu SANCTI LAURENTI DE VARO. Plus tard en 1446, lors de la terrible peste, les documents indiquent « AGRIMONTIS » et notent toujours l'Hospice de Saint-Laurent.

En 1468, le village repeuplé aurait été baptisé « Saint LaurentII BARCILONETTAE » (GARIDELLI). Mais l'affouagement de 1471 ne note plus que « SANCTO LAURENTIO ».

Ces variations semblent être en rapport avec l'usage. L'hospice dédié à Saint-Laurent, centre international d'activité, prévalut progressivement sur le nom du quartier: Agrimont.

En 1668, bien que l'hospice fut débaptisé en faveur de Saint-Jacques, Saint-Laurent Village conserve son nom.

Au XIXème siècle, après l'installation du premier pont, les documents citent: SAINT-LAURENT-DU-PONT, pour rétablir à l'annexion de 1860 le nom actuel de SAINT-LAURENT-DU-VAR.

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22/05/2008

RÉALITÉS NOUVELLES

La vocation économique de Saint-Laurent depuis le début du XXème siècle jusqu'aux années 60 peut se résumer par le développement privilégié de l'horticulture.

 Si la culture traditionnelle de la fleur d'oranger destinée à l'industrie de la parfumerie connut son heure de gloire, puisqu'un nérolium recueillait la production locale, les progrès de la chimie synthétique joints aux effets de la concurrence des pays méditerranéens l'ont anéantie.

L'horticulture intensive a contribué à modifier l'aspect général du paysage, par le nivellement des collines en terrasses déboisées, ceci nécessité par la production de fleurs coupées destinées essentiellement au marché français.

Elle a entraîné également un premier développement démographique par l'installation de nombreux émigrants d'origine italienne. La mise en place du marché commun, par la concurrence qu'il entraîne, semble devoir condamner à brève échéance les petits horticulteurs locaux.

Dans l'entre deux guerres, le cinéma, à la recherche de sites ensoleillés sur la Côte, installa ses studios, à Saint-Laurent, la crise consécutive à la guerre 39-45 entraîna leur fermeture et leur regroupement avec ceux de la Victorine à Nice.

La création d'une zone industrielle en 1962 sur les terrains récupérés sur le lit du Var, puis à l'embouchure, d'un ensemble commercial en 1967, le développement accéléré de l'urbanisme par l'implantation d'immeubles à plusieurs étages durant les dernières décades, achèvent de façonner le nouveau visage de Saint-Laurent.

Son essor démographique spectaculaire, en rapport avec le voisinage immédiat de Nice qui s'étend sur la rive gauche, la classe parmi les communes à forte expansion.

Depuis sa renaissance après la Libération, son nouvel essor semble lui promettre un avenir digne de son passé.

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